Dewey (John)


Le public saisi par le pragmatisme

 

John Dewey (1859-1952) est un psychologue et philosophe américain. Avec Charles S. Peirce (1839-1914), William James (1842-1910) ou encore George H. Mead (1863-1931), il est l’un des fondateurs du courant pragmatiste. Il étudie à l’université du Vermont dont il sort diplômé en 1879. Après deux années passées à enseigner dans le secondaire et une en tant qu’instituteur au niveau élémentaire, il reprend des études de philosophie au sein de l’université Johns-Hopkins. Il découvre Hegel sous l’influence du philosophe et éducateur George S. Morris. John Dewey obtient son doctorat en 1884 avec une thèse, intitulée The Psychology of Kant, dont il ne subsiste aujourd’hui aucune trace. Cette même année, il est nommé instructeur à l’université du Michigan qu’il quitte en 1894 pour rejoindre la nouvelle université de Chicago. Placé à la direction du département de philosophie, de psychologie et d’éducation, il fonde l’University of Chicago Laboratory Schools envisagée comme un centre de recherche dans le domaine de la pédagogie. Un conflit avec une partie des enseignants de l’école-laboratoire, tranché par l’administration de l’université en faveur de ces derniers, le pousse toutefois à démissionner en 1904. À partir de 1905, et jusqu’à la fin de sa carrière, il est professeur de philosophie à l’université Columbia à New York et au Teachers College de cette université.

Portrait de John Dewey à l’université de Chicago en 1902 par Eva Watson-Schütze. Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:John_Dewey_in_1902.jpg.

 

John Dewey est l’auteur d’une œuvre, commencée en 1882 et poursuivie jusqu’à sa mort, dont la collection complète a fait l’objet d’une publication en 37 volumes. Par cette œuvre dense, au cours de laquelle il a abordé des thématiques aussi variées que la connaissance, la pédagogie ou encore l’art, il a eu une influence profonde sur la pensée du XXe siècle aux États-Unis. Son travail a fait l’objet d’une réception plus tardive en France. À l’image de la place centrale occupée durant sa carrière par la question de l’enseignement, dont il a fait lui-même l’expérience durant quelques années avant d’en faire un objet d’expérimentation au sein de son école-laboratoire, ce sont d’abord les aspects de son travail intéressant la pédagogie qui ont été appréhendés ; et ce, notamment dans le champ des sciences de l’éducation. Ses travaux ont ainsi activement participé à un mouvement de profonde reconstruction de la manière de concevoir les processus éducatifs, au point que John Dewey soit parfois considéré « comme le théoricien, le porte-parole, le représentant et le symbole de l’éducation progressive en Amérique et dans le monde, qu’on l’en félicite ou qu’on lui en fasse le reproche » (Deledalle, 1995 : 8). Depuis le début des années 2000, d’autres dimensions de son œuvre pénètrent à leur tour de nouveaux pans des sciences humaines et sociales en France, à la faveur en particulier de la traduction en français de plusieurs de ses textes. De ce point de vue, la traduction et la présentation de l’ouvrage, proposées en 2001 par la philosophe Joëlle Zask, de The Public and Its Problems caractérise sans doute tant une étape décisive dans la (re)découverte de l’auteur dans le champ philosophique que l’amorce d’un « tournant pragmatique » de la sociologie (Stavo-Debauge, Trom, 2004 : 195). À cet égard, le pragmatisme que dessine le penseur américain correspond à une philosophie de l’expérimentation et de l’enquête, prisme via lequel il a élaboré la pensée politique dans laquelle s’inscrit sa démonstration de ce qu’est le public.

 

 

L’identification des problèmes du public

John Dewey s’est notamment intéressé à la question du public dans son ouvrage de 1927, The Public and Its Problems, écrit en réponse à l’ouvrage intitulé The Phantom Public publié en 1925 par Walter Lippmann (1889-1974). Les deux auteurs partagent le constat de la difficulté rencontrée par le peuple pour exercer sa citoyenneté et participer effectivement au gouvernement, conformément aux principes sur lequel sont édifiées les sociétés démocratiques (Cometti, 2016). En effet, dans cette « Grande Société » moderne où les formes anciennes de communauté, les associations « en face-à-face » (Cooley, 1909) développées à une échelle locale, se trouvent désormais interconnectées avec des « organisations lointaines et invisibles », les individus rencontrent des difficultés à s’interconnecter et se reconnaître en tant que communauté. Le public se trouve ainsi « éclipsé » (Dewey, 1927).

Dans un contexte de complexification des questions à résoudre au sein des sociétés modernes, les deux auteurs rejettent de concert le mythe de « l’omni-compétence » du citoyen. Pour Walter Lippmann, dans ce contexte d’aggravation de la difficulté des affaires à diriger, la solution à cette disparition du public semble résider dans l’avènement d’un gouvernement d’experts. Par leur maîtrise des connaissances afférentes aux problèmes modernes, ils seraient seuls capables d’en gérer la complexité. Pour John Dewey, au contraire, séparée des intérêts communs, une classe d’experts ne peut mener que vers la poursuite d’intérêts privés aboutissant à la construction d’une « connaissance privée, ce qui, dans les affaires sociales, ne représente aucune connaissance du tout » (ibid. : 310). Pour que le public sorte de son éclipse, il apparaît ainsi nécessaire que la connaissance devienne la possession de la multitude, condition indispensable de formation de l’opinion publique. Toutefois, si Walter Lippmann conditionne la participation des individus à la connaissance préalable des questions qui doivent être gouvernées, pour John Dewey, la formation des jugements publics est subordonnée à la participation active des individus à la production des connaissances relatives aux questions relevant de la décision publique. Ainsi le moyen de parvenir à cette redécouverte du public correspond-il à la libération des processus d’enquête et à la dissémination de leurs résultats.

 

La structuration du public par l’enquête

Selon John Dewey, le phénomène d’association des individus est un fait incontournable, inévitable et universel dont il apparaît dès lors sans intérêt de rechercher les causes. Cette dimension inéluctable du phénomène ne suffit toutefois pas à caractériser l’existence d’un véritable public, qui n’est pas assimilable à un simple groupe de spectateurs. Le public est la forme d’association proprement humaine caractérisée par le lien formé autour de l’action menée conjointement en vue de réguler les conséquences de l’activité humaine.

En effet, le fonctionnement des sociétés démocratiques est caractérisé par la liberté laissée aux individus d’entreprendre de nouvelles activités. Ces activités peuvent rester circonscrites à un espace purement privé dès lors qu’elles n’engendrent aucune conséquence pour les individus qui n’y prennent pas directement part. Au contraire, elles peuvent produire une modification du cadre d’existence des individus qui n’en sont pas les promoteurs. Dans cette perspective, l’introduction d’une activité nouvelle est susceptible de constituer un trouble, un fait social problématique, affectant des individus qui ignorent l’origine de cette modification de leur environnement. La passivité des individus vis-à-vis des problèmes dus à l’interdépendance résultant de la vie en société procède de cette ignorance. Ainsi, le rôle démocratique de contrôle et de vigilance du public à l’égard des activités publiques (comprises comme activités qui engagent des conséquences affectant les personnes en dehors de ceux qui les mènent) est-il subordonné au processus d’organisation du public par la mise en œuvre d’une dynamique d’enquête.

La reconnaissance du trouble perturbant leur environnement engage les individus qui y sont involontairement exposés à explorer ce qui se passe. L’identification du trouble leur permet ainsi de se reconnaître et de se constituer en tant que public actif capable de discuter les conséquences graves, indirectes et persistantes de l’activité en cause. C’est donc à travers l’engagement dans une dynamique d’enquête sociale que le public, jusqu’alors dispersé, parvient à se reconnaître et se structurer. Le public se constitue ainsi en réaction aux conséquences d’une activité dont il n’est pas à l’initiative, traçant dès lors la ligne de partage entre la nature publique ou privée des agissements des individus selon que leurs conséquences vont, ou non, affecter des personnes au-delà de celles qui y sont directement associées. Le public se construit donc dans l’action, à travers le contrôle qu’il cherche à exercer sur les activités sociales dont il subit les conséquences. La formation du public apparaît dès lors comme la contrepartie de la liberté laissée aux acteurs économiques de développer de nouvelles activités, et son rôle critique correspond au revers démocratique de la liberté d’entreprendre accordée à la sphère économique.

Via l’identification de ce processus de maîtrise des conséquences des activités sociales, il apparaît que la formation du public répond à une logique d’anticipation. Elle implique une dimension volontaire. Le public sort de l’état passif, dans lequel les individus se contentent de subir une situation indéterminée, pour entrer dans une logique active d’exploration en vue d’opérer un contrôle sur les éléments constitutifs de cette situation initiale, transformant celle-ci en une situation nouvelle. Ainsi les associations se développent-elles en société spécifiquement humaine à l’occasion d’une action commune des individus tendue vers la recherche des conséquences de cette action. Il ne s’agit donc pas seulement de la simple circonstance d’être exposé collectivement aux conséquences d’une même activité. La structuration du public implique que les individus fassent l’expérience d’un fait social problématique à travers l’engagement d’un processus d’enquête sociale. Au cours de ce processus, ils pourront faire évoluer leurs connaissances des faits sociaux correspondant à la situation troublée, ainsi que leur compréhension des moyens d’actions qui peuvent être mis en œuvre pour les contrôler.

Pour le philosophe américain, les faits sont sociaux dans la mesure où ils contiennent en eux-mêmes la possibilité d’une expérience, autrement dit que ces faits, considérés comme transformables, peuvent faire l’objet d’une expérimentation. Dans cette perspective, la progression de la connaissance des faits sociaux est subordonnée à la mise en œuvre d’une dynamique d’expérimentation qui constitue dès lors le cœur du processus d’identification du public par lui-même.

 

Expérimentation, perfectionnement de la connaissance et dissémination des résultats

L’expérience n’est pas à entendre au sens empiriste dans la mesure où elle n’est pas passive, mais qu’elle est tendue vers le perfectionnement de la connaissance. Il ne s’agit pas seulement d’endurer une situation, mais aussi d’agir en fonction du trouble. John Dewey (1906) a ainsi consacré une large part de ses travaux à la réhabilitation de l’expérience comme source de développement de la connaissance. En opposition avec la philosophie classique, il rejette la dichotomie traditionnelle entre action et connaissance, dichotomie aux termes de laquelle la première est définie comme « intrinsèquement inférieure » à la seconde (Dewey, 1929 : 55). Il établit l’action et l’expérience comme les seules démarches capables de faire émerger cette connaissance, en opposition à la conception selon laquelle elle serait le reflet d’une réalité immuable qu’il s’agirait de dévoiler.

Largement influencé par la théorie de l’évolution de Charles Darwin (1809-1882), John Dewey envisage l’expérience d’abord comme une « fonction biologique d’interaction entre l’organisme et son environnement » (Zask, 1999 : 12). Il définit ainsi les caractéristiques de l’enquête expérimentale en tant qu’éléments constitutifs de la relation qui s’établit entre l’action et l’environnement dans lequel elle se déroule (Dewey, 1929 : 103). À partir de 1945, John Dewey préfèrera nommer cette dynamique d’interaction « transaction » ; et ce, afin de mieux rendre compte de la transformation, opérée par cette dynamique, non seulement de la nature de la relation nouée entre les entités interagissantes, mais aussi des entités elles-mêmes, modifiées et remodelées les unes par les autres.

La logique expérimentale décrite par l’auteur peut être décomposée en phases (Zask, 1999 : 32). Il s’agit d’abord de procéder à l’identification d’un problème à résoudre, d’un « trouble », correspondant au moment auquel l’individu est contraint d’explorer la situation problématique compte tenu du dérangement de son environnement habituel. Ensuite, il s’agit d’élaborer des hypothèses, conçues comme un plan d’action, pour résoudre le problème identifié initialement. Cette expérience est ainsi tendue vers la recherche de ses conséquences, correspondant à la transformation de la situation initiale. L’expérimentation est donc transformative. Les éléments qui la constituent se transforment réciproquement et développent de nouvelles caractéristiques. À cet égard, le plan d’action mis en œuvre correspond à une « fin en vue », et non à une fin absolue dans la mesure où elle est toujours susceptible d’être modifiée par une nouvelle expérience. La troisième phase de la logique expérimentale correspond à la mise à l’épreuve de l’hypothèse. Celle-ci doit être associée à l’évaluation des conséquences de l’action, dès lors que l’objet de l’enquête correspond à la transformation d’une situation initiale indéterminée en une connaissance que John Dewey (1938) nomme « assertabilité garantie ». À l’issue de l’expérimentation, il s’agit donc d’identifier si le problème est résolu et, par conséquent, si l’hypothèse testée est vraie, ou plus exactement si elle est vérifiée, dans la mesure où « “vrai” signifie “vérifié” et rien d’autre » (Dewey, 1920 : 138).

En outre, à rebours d’une vision fixiste de la connaissance, les faits établis comme un trouble et les hypothèses envisagées comme solutions de ce trouble sont intimement liés au cours de l’expérimentation. Les secondes viennent sans cesse permettre la réévaluation des premiers qui, à leur tour, justifient un réajustement des idées à « expériencer », dans une dynamique d’interaction constante, suivant le principe de la continuité de l’expérience. À cet égard, pour John Dewey, une expérience réussie ne se définit pas par son achèvement, mais par sa capacité à engendrer un contexte propice à la naissance d’une nouvelle expérience. Ainsi l’environnement est-il le contexte dans lequel se déploie la potentialité des expériences tendant à sa maîtrise, mais – parallèlement –, l’expérience modifie l’environnement dans lequel elle a lieu. La démarche expérimentale revêt un caractère dynamique, l’environnement produisant les conditions de développement de l’action tandis que l’activité d’enquête modifie le contexte dans lequel pourront se développer de nouvelles expériences.

La logique expérimentale décrite par l’auteur inscrit donc la production de la connaissance dans un système d’observation des conséquences de l’action. Il doit être souligné que l’auteur érige la publicité complète de ce système comme une condition tant de « l’existence d’un public véritable et effectif » (Dewey, 1929 : 103) que de l’amélioration des méthodes de l’enquête sociale. Pour que l’enquête participe effectivement à la résolution du problème d’éclipse du public identifié initialement, il est nécessaire d’opérer une communication constante des résultats de l’expérimentation, dissémination des informations sans laquelle la connaissance ainsi obtenue ne permet pas d’engager un processus de confirmation collective.

Aujourd’hui, la pensée de John Dewey sur le public est régulièrement mobilisée dans les travaux menés en France autour de la thématique de la démocratie participative (Zask, 2008), avec pour objectif par exemple d’enrichir la description des délibérations publiques « réellement existantes » en mettant l’accent sur les effets de la coprésence des personnes rassemblées en public (Cefaï, Pasquier, 2003), ou encore pour inviter à regarder la participation comme un processus d’enquête et d’expérimentation autant que de discussion (Cefaï et al., 2012). La pragmatique des alertes et des controverses fait également l’objet d’une lecture à partir de la vision du public de John Dewey (Chateauraynaud, 2016) tandis que la sociologie des problèmes publics est abordée au prisme de l’expérience, permettant ainsi d’éviter quelques écueils de la théorie constructiviste pouvant conduire à conférer aux problèmes sociaux un caractère artificiel, en replaçant l’expérience concrète qu’en font ceux qui en sont affectés au cœur de l’analyse (Cefaï, Terzi, 2012) et favorisant ainsi l’émergence d’une sociologie de l’expérience publique qui interroge les liens entre enquête sociale et éthnométhodologie (Quéré, Terzi, 2015). Ces différents exemples, loin de présenter de manière exhaustive la multiplicité des références faites à John Dewey, témoignent néanmoins sans aucun doute du dynamisme de la réflexion menée ces dernières années à partir de ses travaux.


Bibliographie

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Chateauraynaud F., 2016, « Pragmatique des transformations et sociologie des controverses », pp. 349-385, in : Cohen Y., Chateauraynaud F., dirs, Histoires pragmatiques, Paris, Éd. de l’École des hautes études en sciences sociales.

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Auteur·e·s

Sibertin-Blanc Violène

Centre d’étude et de recherche travail organisation pouvoir Université Toulouse 3-Paul Sabatier

Citer la notice

Sibertin-Blanc Violène, « Dewey (John) » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 20 septembre 2015. Dernière modification le 10 mars 2023. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/dewey-john.

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