Énonciation éditoriale


Proposée par Emmanuël Souchier (1998b), la théorie de l’énonciation éditoriale renvoie à « l’élaboration plurielle de l’objet textuel ». Elle repose sur une attention à la matérialité du texte et à ses processus de co-construction « par toute instance susceptible d’intervenir dans la conception, la réalisation ou la production du Livre » (ibid.). Née dans l’ordre des industries culturelles du texte et du livre, elle s’est déployée dans le champ des médias et concerne tous les processus de communication, notamment numériques (Souchier, 2007).

Restreinte au domaine linguistique, une autre acception de la notion a été formulée plus tard pour désigner la manière dont l’auteur anticipe la lecture de l’œuvre à travers la part éditoriale de son écriture, faisant écho aux théories de la réception de Hans Robert Jauss (1921-1997) et de Wolfgang Iser (1926-2007) (Arabyan, 2016). Ici, on se focalise sur l’énonciation éditoriale telle qu’elle a été initialement envisagée en sciences de l’information et de la communication, ses fondements théoriques permettant d’en déployer les champs d’application potentiels et les perspectives anthropologiques. Pensée dans sa dimension médiatique et communicationnelle, l’énonciation éditoriale est une théorie de la « relation » et du « complexe » (Morin, 2005) qui traite de l’hétérogénéité des moyens et des conditions de possibilité de la communication. Elle s’appuie, selon E. Souchier, sur trois piliers conceptuels : l’image du texte (la matérialité des dispositifs de communication), la polyphonie énonciative et la mémoire de l’oubli.

 

Les trois piliers conceptuels de l’énonciation éditoriale

Partant du constat qu’« il n’y a pas de système d’écriture qui, pour advenir aux yeux du lecteur, puisse se départir de sa part visuelle » (Souchier, 1998a), l’image du texte souligne l’enjeu de sa matérialité. Or, la matérialité participe de la signification : on ne reçoit pas de la même manière une œuvre en édition de poche, sous forme de manuscrit ou en version illustrée, par exemple. Une édition des Mythologies (1957) de Roland Barthes (1915-1980) accompagnée de photographies de document d’époque ne modifie pas le contenu verbal de l’œuvre, mais en affecte la lecture (Jeanneret, 2014). Cette idée est valable pour tout type de média. Les livres d’or mis à la disposition du public dans les expositions artistiques peuvent également être envisagés du point de vue de l’image du texte, dont la disposition renvoie aux modèles de la lettre et de la carte postale. Dans cette perspective, la gestion du blanc, des espaces entre les mots, des retours à la ligne, y sont tout aussi signifiants que le texte en lui-même (Krylyschin, 2016). De même, sur l’Internet, les logiciels d’écriture standardisés prédéterminent une image du texte spécifique, qui encadre les usages (on choisira d’écrire son roman sur Word plutôt que sur Powerpoint).

La polyphonie énonciative définit quant à elle la pluralité des acteurs entrant dans la conception, la réalisation ou la circulation du texte : auteurs, éditeurs, imprimeurs, typographes, correcteurs, designers… qui tous, à des degrés divers, ont travaillé à l’existence du texte et du livre, et les ont ainsi marqués de leur présence ou de leur activité. Titre, nom de l’auteur, logo de l’éditeur, marque de l’imprimeur, ISBN, prix, copyright, format du papier, reliure… autant de marques de cette polyphonie énonciative qui engage et oriente les usages et institue ces acteurs comme des co-énonciateurs de l’œuvre. En cornant les pages, en annotant le texte à la marge, le lecteur ajoute sa voix à cette polyphonie de l’objet livre, et ces pratiques se prolongent et s’industrialisent en contexte numérique. La fonctionnalité permettant à l’usager de surligner des passages d’un texte à partir du logiciel Kindle sur Apple relève ainsi d’une « puissante machinerie éditoriale, technique, sémiotique » : les passages surlignés par les lecteurs sont ensuite compilés sur le site d’Amazon, transformant un acte individuel d’énonciation en citation décontextualisée, inscrite dans un cadre automatisé à des fins d’exploitation commerciales (Jahjah, 2016). Loin d’être anecdotique, la polyphonie énonciative permet de mettre en lumière un certain nombre de questions économiques et politiques, habituellement invisibilisées par l’habitude.

La matérialité du texte relève de ce que Georges Perec (1936-1982 ; 1989) appelait l’« infra-ordinaire », ces « choses communes » qui passent inaperçues et que l’énonciation éditoriale permet de conscientiser. Du constat d’« infra-ordinaire », E. Souchier (2012) propose de passer au processus de « mémoire de l’oubli », c’est-à-dire à la nécessité que nous avons de décorréler de nos savoirs instrumentaux la conscience que nous en avons afin d’être opérationnels. Autrement dit, de les oublier pour les pratiquer. Lors de la lecture, par exemple, on ne sait plus qu’on sait lire : on lit. Et on fait également abstraction de l’image du texte, cette « chose commune » sur laquelle repose notre lecture. Ainsi, « l’expression s’efface devant l’exprimé » (Merleau-Ponty, 1945). Dans l’usage courant, l’image du texte et la polyphonie énonciative sont généralement impensées. Elles relèvent de la mémoire de l’oubli : l’énonciation éditoriale, au contraire, en retrace les contours.

En interrogeant les modes de production et de réception des formes textuelles, l’énonciation éditoriale permet de saisir la manière dont le livre subit de nombreuses « récritures », « de la production de ses auteurs, à l’appropriation par ses lecteurs » (Souchier, 2007), et d’envisager autrement la relation unissant ces deux pôles. Elle souligne ainsi le rôle des formes textuelles, trop souvent escamoté derrière l’imaginaire de la transparence qui préside aux imaginaires médiatiques. Elle bat en brèche la symbolique du médium miroir ou de l’interface neutre qui mettent en lien les acteurs sans interférer dans la production de sens (Souchier, 2020). Dès lors, la part éditoriale du texte, sa réalité formelle, n’est plus envisagée comme une médiation neutre mais bien comme une pratique énonciative à part entière (Aïm, 2007). Elle ne se contente pas de transmettre (Debray, 1997), elle trans-forme (Souchier, 1998b), elle produit du sens. Transposée aux médias informatisés, cette notion fait alors émerger des enjeux de pouvoir liés à la question du formatage.

 

Pour une analyse politique des écritures numériques

Les représentations prédominantes du numérique sont traversées par l’idéologie du « réseau », du « flux », de l’« immatériel », de la « virtualité » qui occultent la réalité fondamentale du processus d’écriture-lecture en ligne (Jeanneret, Souchier, 2005). Parler en termes d’« écrits d’écran » (Souchier, 1996) et souligner l’existence d’une fonction éditoriale sur l’Internet, qui instaure « un mode d’intervention spécifique sur l’ordre et l’image du texte » (Jeanneret, Souchier, 2005), permet de sortir des oppositions entre culture de l’écrit et culture de l’écran, entre « texte virtuel » et « texte réel ». En contexte numérique, l’énonciation éditoriale permet notamment d’évacuer l’imaginaire d’une interaction abstraite et démocratique, pour identifier l’épaisseur sémiotique des dispositifs techniques.

Ces dispositifs déclinent des « formes modèles » (ibid.) d’écriture, qui s’offrent à l’appropriation des usagers. Les outils de production textuelle que sont les « architextes » (Jeanneret, Souchier, 1999) régissent le format d’écriture et de lecture des internautes, « si bien que notre propre écriture est conditionnée par l’existence de cette écriture en amont de la nôtre » (Jeanneret, 2014). Ainsi le fonctionnement algorithmique des moteurs de recherche influence-t-il les pratiques d’écriture et de lecture des internautes. La mise en page opérée par Google, en organisant les contenus sous forme d’une liste de résultats, « exploite la spatialité du texte pour produire du sens », plaçant l’utilisateur « au cœur d’une stratégie énonciative qui le dépasse » (Fabre, 2016). Les moteurs de recherche induisent un mode de lecture issu à la fois du modèle du volumen et de celui du codex : l’internaute lit à la fois de gauche à droite et de haut en bas, et il lui faut recourir à une gestuelle active pour « dérouler » le texte. En imposant une vision fragmentaire de la page, ces dispositifs informatisés conditionnent le rapport au contenu, puisque moins de 35 % des internautes se rendent au-delà de la première page de résultats (ibid.). Par ailleurs, ce cadrage informatisé influence également les pratiques de rédaction des producteurs de contenu qui mettent en place des stratégies de co-écriture avec le moteur de recherche, de manière à être favorisé par ce dernier, en multipliant par exemple sur leur site la présence de liens hypertextes qui améliorent le référencement.

En standardisant les écritures, les logiciels régissent donc des fonctionnalités textuelles et imposent une certaine conception de l’écrit. Les internautes sont à la fois énonciateurs et récepteurs de ces formes uniformisées derrière la promesse d’une accessibilité universelle. Mais la démocratisation proclamée des pratiques d’écriture-lecture sur l’Internet se traduit en réalité par une complexification des compétences d’écriture : « en se propageant, mais sous des formes complexes, l’institution de l’image du texte appelle des compétences particulières, des lucidités particulières, que les programmes éducatifs ne prennent pas en charge et qui relèvent, ainsi, des habiletés et des opportunités » (Jeanneret, Souchier, 2005). La formalisation des écritures numériques se solde ainsi par un renforcement des inégalités sociales face au texte.

Cette standardisation des formes relève des dynamiques à la fois culturelles et économiques. La matérialité des dispositifs informatisés transforme non seulement l’accès au savoir, mais la nature du savoir lui-même. Le formatage à l’œuvre dans le paysage médiatique contemporain tire profit « de la mise au travail général d’une société autour des mêmes moyens de production culturelle, qui se met en place avec cette énonciation éditoriale à la fois banalisée et omniprésente » (Jeanneret, Souchier, 2005). La question de l’énonciation éditoriale est donc intimement liée à la question des enjeux marchands et des rapports de pouvoir, dans la mesure où les logiciels transforment l’usager en acteur-producteur du savoir, qui « alimente une forme toute nouvelle de business-plan » (ibid.).

 

Énonciation éditoriale et éditorialisation

À ce titre, la notion d’énonciation éditoriale est à distinguer de celle d’éditorialisation, introduite pour caractériser des fonctionnements spécifiquement numériques. L’éditorialisation est définie par Marcello Vitali Rosati comme « l’ensemble des dynamiques qui produisent et structurent l’espace numérique. Ces dynamiques peuvent être entendues comme l’interaction des actions individuelles et collectives au sein d’un environnement numérique spécifique » (Vitali Rosati, 2016 : 8). Dans cette perspective, la forme-texte serait issue de dynamiques traversant et structurant l’espace numérique, là où chez Emmanuël Souchier et Yves Jeanneret (1951-2020) elle leur préexiste, car c’est la forme-texte qui est une des conditions préalables à toute circulation des savoirs (Mayeur, 2016).

Autrement dit, l’énonciation éditoriale anticipe, détermine et élabore les conditions de réception des textes, tandis que l’éditorialisation postule un mode de co-construction performatif, qui n’obéit pas à un schéma prédéfini (Vitali Rosati, 2016). Derrière ces deux termes se dessinent des conceptions des usages numériques à la fois complémentaires et différents, qui se rejoignent sur l’enjeu de codétermination entre culture et technique, mais se distinguent sur le rôle attribué à la forme-texte, envisagée tantôt comme une cause, tantôt comme une conséquence (Mayeur, 2016).

 

Pluralité des champs d’application

À travers une analyse de l’impensé des médiations (Robert, 2012), la notion d’énonciation éditoriale invite à reconsidérer le statut de l’auteur comme du lecteur, et plus généralement celui de toute production humaine. En articulant le technique et le politique, le matériel et le textuel, « l’énonciation éditoriale fait partie de ces processus privilégiés qui font que les idées deviennent – aussi – des forces agissantes dans la cité » (Souchier, 1998b). Ainsi l’énonciation éditoriale questionne et reformule la notion d’auctorialité, la liant à des enjeux sociologiques, psychologiques, historiques, politiques, culturels, etc.

La théorie de l’énonciation éditoriale a été soumise à des chercheurs afin d’être éprouvée et discutée publiquement dans leurs domaines de compétences (Souchier, 2007). Au fil des années, elle a été déclinée autour de questions aussi diverses que celles la littérature latine (Deremetz, 2007), de l’édition à la Renaissance (Réach-Ngô, 2007), des centres d’art (Cordonnier, 2007) ou des musées (Le Marec, Topalian, 2003), de la vulgarisation scientifique (Jeanneret, 1998 ; Gardère, 2004) ou des séries télévisées (Aïm, 2007), du journal en ligne (Després-Lonnet, Cotte, 2007), de l’enseignement (Bonaccorsi, 2007) ou de la littérarité sur l’Internet (Candel, Gomez-Mejia, 2010). Elle a fait aussi l’objet de déploiement autour de « l’énonciation computationnelle » (Goyet, 2017), de l’impensé du corps dans le livre (Tadier, 2018) ou encore de la propriétarisation des savoirs dans le code et les logiciels (Bué, 2021). En s’ouvrant à un champ d’ordre anthropologique, l’énonciation éditoriale transcende les barrières disciplinaires et multiplie les domaines d’application potentiels.

Ces diverses études ont pour point commun de souligner la manière dont la réception d’un texte – entendu ici au sens large que lui confère D. F. McKenzie (1991), à savoir « toutes les informations verbales, visuelles, orales et numériques » qui se donnent à interpréter – est tributaire de l’ensemble des acteurs, objets, signes et pratiques qui la constituent. La théorie de l’énonciation éditoriale permet de dépasser la distinction stricte entre auteur et lecteur, média et public, émetteur et récepteur, en mettant en évidence la complexité des liens de co-énonciation, d’auctorialité plurielle et de production collective de sens qui sont tissées au cœur de nos pratiques quotidiennes de lecture et d’écriture.


Bibliographie

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Auteur·e·s

Siguier Marine

Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication Sorbonne Université

Citer la notice

Siguier Marine, « Énonciation éditoriale » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 04 juin 2021. Dernière modification le 04 juin 2021. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/enonciation-editoriale.

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