Machiavel (Nicolas)


Politique, stratégie discursive et espace public

 

Nicolas Machiavel (né vers 1469, mort en 1527) fut un penseur politique, haut fonctionnaire, dramaturge, historien et poète. Dans sa réception française, on le classe parmi les philosophes et on le lit, depuis des siècles, sans trop s’occuper de sa vie. Ses œuvres elles-mêmes posent problème puisqu’elles semblent se contredire : le Prince propose d’expliquer l’art et la manière, pour un prince nouveau, d’acquérir et de conserver un État, alors que les Discours sur la première décade de Tite Live tentent d’imaginer comment faire revivre une république efficace sur le modèle romain dans l’Italie de la Renaissance. Tout cela pose une question de cohérence, si l’on considère la philosophie politique comme devant former un système philosophique. La place de Machiavel dans la tradition philosophique devient ainsi sujette à réexamen permanent (Gaille, 2007), et c’est le cœur même de sa position dans l’histoire de la philosophie politique qui soulève des interrogations (Manent, 1977 ; Strauss, 1982 ; Skinner, 2001 ; Roudier, 2019).

Cependant, il existe dans ses écrits un certain nombre de points communs identifiables sans difficulté par tout lecteur. Machiavel ne promeut pas la religion chrétienne et il s’y oppose même assez frontalement. Il estime que, en politique, le succès n’est pas négociable avec la morale. Plus précisément : si l’on ne peut les concilier, le succès – c’est-à-dire la réalisation de l’objectif politique – doit rester premier, sous peine de mort, tout simplement. S’engager en politique, pour Machiavel, doit se faire avec la prise de conscience que ce domaine d’action est celui d’acteurs sans scrupules, sans morale, prêts à tout pour parvenir à leurs fins. De ce point de vue, il est cohérent, pour qui professe d’agir politiquement, de ne pas s’aveugler avec des utopies et des idéaux. Au contraire, il faut réfléchir avec lucidité et sans préjugé pour agir résolument et ainsi maximiser les chances de réussite, étant donné que l’issue est, de toute manière, bien incertaine.

Comme le montre Claude Lefort (1924-2010) dans Le Travail de l’œuvre Machiavel (1986), la renommée posthume des interprétations qui lui ont été associées a éclipsé l’étude de ce que Machiavel a pu vouloir réellement exprimer. Dans la continuité de ce grand historien et analyste politique, on pourrait d’ailleurs faire une histoire de la réception de l’œuvre de Machiavel et de ses interprétations. Elle commencerait en France au lendemain de la Saint-Barthélemy (24 août 1572) par Innocent Gentillet (1535-1588) et en Italie à la fin du xvie siècle par Giovanni Botero (1544-1617). On constaterait alors que tous, au départ, ont en commun la volonté de réfuter sa pensée, pour des raisons parfois fort divergentes, mais dont la première reste le saisissement devant la clarté du dévoilement de la réalité amorale de l’action politique commune.

On dissertera pendant des siècles sur l’amoralisme ou l’immoralisme de Machiavel, sur son audace à pointer du doigt l’existence du mal en politique, sur son rapport à l’action, sur la possibilité d’une science politique nouvelle à partir de ses indications. Or, et c’est là un point à la fois surprenant et intéressant lorsqu’on étudie les publics, Machiavel ne fait pas du tout scandale sur ces points à son époque. Il est très connu pour cela et, s’il ne publie ni Le Prince ni les Discours, qu’il réserve au public lettré de Florence, aux décideurs voire à certains de ses concitoyens, c’est essentiellement parce que ces textes ne sont pas finis et que leur forme est trop éloignée des habitudes de l’époque (contrairement à L’Art de la guerre, qui se constitue comme un dialogue classique entre de grands anciens, qui servent, pour certains, de porte-parole à l’auteur). Mais l’homme est connu, très connu dans sa ville, et ses idées le sont autant.

Portrait peint à mi-corps de trois-quarts

Portrait posthume de Nicolas Machiavel par Santi di Tito, Palazzo Vecchio, Florence (source : Wikipédia)

 

Une vie dans la République florentine comme espace public

L’entrée par la biographie est essentielle pour la perception de l’importance du contexte politique et social florentin dans la compréhension de la pensée de Machiavel. Ce dernier, en politique, a toujours voulu écrire pour ses contemporains d’abord, en particulier en ce qui concerne Le Prince, qui s’adressait même plus spécialement aux Médicis. Cette disposition d’écriture forme une originalité capitale puisque Machiavel est le premier et le seul auteur de son époque à s’inscrire ainsi dans une situation politique spécifique, à vouloir l’influencer. Florence, République foisonnante et dynamique, cité agitée et lieu de discussions incessantes, constitue le substrat à partir duquel la modernité politique a reçu l’une de ses formes inaugurales.

Machiavel est un penseur politique florentin, entré comme haut fonctionnaire dans la République florentine en 1498. Démis de ses fonctions, il a été arrêté puis torturé par les Médicis fin 1512. Ces derniers le considéraient sans doute – pour autant que nous puissions le deviner en l’absence de données fiables – comme un opposant politique, un républicain inassimilable. Les Médicis ont tenu la République florentine sous leur ferme domination de 1434 (Cosme l’Ancien) jusqu’à 1494 (mort de Laurent le Magnifique en 1492). Ils maintenaient les formes de la « liberté » républicaine et de son système institutionnel de fonctionnement tout en exerçant un pouvoir la plupart du temps qualifié de « princier ». Après leur exil forcé, en 1494, s’ouvre une période où la République florentine se cherche un fonctionnement, entre 1494 et 1512. C’est le moment où Machiavel est élu haut fonctionnaire (1498-1512). À leur retour en force avec l’armée de Charles Quint (1500-1558), ils décident de ne plus maintenir les illusions de la République puis, après un dernier épisode révolutionnaire vers 1530, ils suppriment de fait la Cité-État en créant le Duché de Florence puis le Grand Duché de Toscane 1569.

Libéré par la grâce de l’élection au Pontificat d’un Médicis en 1513, Machiavel est ensuite assigné à résidence dans la campagne florentine. Il se consacre dès lors à l’écriture et rédige, sans les publier, Le Prince et les Discours sur la première Décade de Tite-Live entre 1513 et 1518. Avec le succès populaire de sa pièce de théâtre La Mandragore dès 1518, il devient un dramaturge reconnu. Par la suite, à partir de 1520, il revient quelque peu aux affaires politiques florentines auprès des Médicis, écrit et publie L’Art de la guerre en 1521 puis les Histoires florentines qu’il achève vers 1526. Il meurt dans les moments qui suivent la prise de Rome par les troupes mutinées de Charles Quint en 1527, après avoir tout tenté, aux côtés de son ami François Guichardin (1443-1540), pour éviter cette catastrophe, qui ruine définitivement son projet d’unification de l’Italie (Ridolfi, 1960).

Le travail de Machiavel, en particulier lors de sa correspondance, peut servir deux éléments du discours sur le « public ». D’une part, on remarque très clairement les stratégies discursives de Machiavel, sa capacité à servir son propos en s’adressant à des destinataires divers et identifiés. D’autre part, il existe aussi chez lui un art de la correspondance, dont le contenu est politique bien sûr, mais dont la forme suppose, chez ses interlocuteurs – qui sont parfois l’ensemble des Florentins attentifs à la destinée de leur République – l’existence d’un espace public, au moins de manière embryonnaire.

 

Une activité de haut fonctionnaire dans une Cité tournée vers la politique

Pendant 15 ans, de 1498 à 1512, Machiavel a donc exercé comme haut fonctionnaire de la République de Florence. Il fut chargé de la correspondance avec l’intérieur, où il donnait des directives aux administrateurs de la République dans les campagnes soumises à son autorité. Il fut aussi envoyé en mission auprès du roi de France, de l’empereur et de divers potentats italiens. En effet, il était devenu dès 1503 l’homme de confiance du gonfalonier à vie Francesco Soderini (1452-1522), qui dirigea la République jusqu’à sa chute en 1512. On le sait par sa correspondance et les nombreuses archives de la République, Machiavel fut la cheville ouvrière de la République, se dépensa sans compter et devint l’homme de confiance à qui l’on attribue les missions les plus désespérées ou les plus confidentielles. Du fait de ses diverses missions, il écrivit ainsi plus d’un millier de lettres. Enfin, vers 1506, il fut chargé de mettre sur pied une milice composée de paysans membres des campagnes environnantes et fidèles à la République (Guidi, 2009). Il en fut à la fois l’inventeur, le promoteur et le secrétaire chargé du recrutement : elle fut entièrement son œuvre.

Machiavel connut des succès et des revers : sa milice permit la prise de Pise via un blocus efficace en 1509, mais subit une défaite sanglante et décisive face à une armée de métier à Prato en 1512. Surtout, du point de vue de sa position publique, le secrétaire obtint une reconnaissance remarquable. En effet, de sa correspondance, aussi bien avec sa famille et ses amis qu’avec ses responsables politiques, on peut déduire qu’il existait à l’époque un embryon d’espace public à Florence (problème dont traite Sébastien Roman – 2017 – ou, pour l’Italie, Sandro Landi – 2006, 2009). Par « espace public », nous entendons la possibilité de discuter librement et rationnellement des options politiques du moment.

À Florence, entre 1498 et 1512, c’était indubitablement le cas. Outre les pratiche institutionnalisées par l’exécutif, le Palais de la Seigneurie était alors libre d’accès et les discussions ouvertes. On voyait d’ailleurs s’affronter des factions rivales, toujours à la limite d’en venir aux armes, mais – entre ces dates – sans jamais y recourir. On voyait s’affronter les Piagnoni (les pleurnichards), partisans d’une République liée à la mémoire de Savonarole (1452-1498), les Arrabiati (les enragés), fervents républicains qui lui sont opposés, les partisans d’un retour des Médicis, souvent membres de l’aristocratie bancaire et commerciale… La liberté de parole était d’autant plus assurée qu’elle existait déjà, dans une mesure assez large, sous les Médicis, et qu’elle était limitée : la liberté d’expression conçue dans les termes de notre modernité n’aurait eu aucun sens. Dans le contexte, c’est parce qu’elle était limitée qu’elle demeurait possible. Qu’on songe, par exemple, au fait qu’aujourd’hui encore le délit de lèse-majesté existe dans des monarchies où la liberté d’expression est parfaitement assurée. Ainsi, dans l’assemblée du Grand Conseil où étaient votés les impôts et nommés les principaux membres du gouvernement, la délibération était interdite, mais elle avait lieu auparavant, lors d’interactions sociales diverses et informelles qui pouvaient aller de la discussion en coulisse à des réunions de partisans et des échanges pour le moins animés dans l’espace public.

Par son utilisation de la correspondance, Machiavel obtint aussi la reconnaissance de son expertise politique. On sait ainsi que ses missives, lors de missions très délicates, dangereuses, où le sort de la République était en jeu, étaient lues publiquement, discutées et en définitive, selon les récits de son collègue et ami Biagio Buonaccorsi (1472-1526), approuvées (voir, par exemple, la lettre de Biagio à Machiavel du 4 décembre 1503, Toutes les lettres, 1955, tome I, 393). Les archives attestent que, pendant la période 1494-1512, des réunions de citoyens par quartiers (les pratiche) étaient organisées par les membres élus du pouvoir politique à des fins de discussion et de consultation sur des questions précises et permettant une prise de parole publique assez libre (Fachard, 1988, 1993). Par le roulement tous les deux mois des dix membres de l’exécutif florentin, un grand nombre de citoyens obtenaient des fonctions importantes, voire décisives (Gilbert, 1996). De ce fait, les fonctionnaires réélus tous les ans suivaient davantage les dossiers que ne le faisaient les personnes élues pour deux mois non renouvelables. Ainsi la certitude de revenir régulièrement aux affaires, de même que la culture politique de la classe dirigeante florentine, amenaient-elles un grand nombre de Florentins à se passionner pour les affaires politiques (Ménissier, 2017).

 

Un fonctionnaire engagé, qui prend en compte son public

De ce fait, pendant sa période d’activité, Machiavel adopte une attitude soucieuse de son public. Ce dernier varie, il est d’abord constitué des supérieurs hiérarchiques de Machiavel que sont les élus. Mais, dans le même temps et en parallèle de sa correspondance officielle avec eux, Machiavel entretient des correspondances familières avec des particuliers qui font aussi partie de ces décideurs. Enfin, la correspondance officielle de Machiavel a destination à être connue de l’ensemble des dirigeants florentins, qu’elle soit officiellement lue lors d’assemblées ou qu’elle circule entre les gens intéressés.

Outre les conseils prodigués par Biagio Buenaccorsi, Machiavel sait tenir Florence en haleine lorsqu’il est envoyé évaluer et contrer la menace de César Borgia (1475-1507) (Roudier, 2019 : 251-256). Une lettre du 28 septembre 1509 à Alamanno Salviati (actif entre 1500 et 1509, peut-être mort fin 1509) le montre exposant avec enthousiasme et vivacité sa théorie sur la possibilité d’une venue de l’empereur en Italie. Adressé à un adversaire politique, le texte vise d’évidence à montrer la virtuosité de l’analyse de l’auteur (Roudier, 2019 : 267-278). Machiavel sait varier de ton, de style et adapte sans cesse ses lettres à ses interlocuteurs. Ainsi fait-il preuve d’une expertise politique qui ne réside pas seulement dans la valeur de l’analyse, mais qui lui permet d’influencer son lecteur. En effet, Machiavel joue de la qualité de son analyse (qui lui permet d’être officiellement choisi pour des missions délicates) pour tenter d’infléchir ses supérieurs.

Il marque son autorité et son expertise, se permettant une franchise liée à l’absence de corruption personnelle, et conjugue de la sorte engagement et sincérité, grande leçon très claire qu’il met en pratique et conseille aux autres (Roudier, 2019 : 225-250). À la fin de sa vie, lorsqu’il résume sa vision de l’art de la correspondance dans la lettre du 23 octobre 1522 à Raffaello Girolami (naissance et mort inconnues) surnommée « l’art d’être ambassadeur », il ira jusqu’à expliquer comment inventer des amis imaginaires pour exprimer sans risque le fond de sa pensée à un supérieur qui pourrait mal accepter cette initiative, chose qu’il aura largement pratiquée lui-même (Toutes les lettres, 1955, tome II, 453-456).

Ces divers exemples ne sont que les points saillants d’une correspondance qui forme un art d’écrire dépassant de loin celui de la correspondance familière ou administrative. À tout moment, Machiavel déploie des trésors d’ingéniosité et de persuasion. En effet, à son époque, l’appareil administratif est en cours d’invention (que l’on songe à la Cour de France et à la gestion du royaume avant François Ier – 1494-1547) et ne possède pas, par sa simple existence, l’autorité d’aujourd’hui. Sans cesse, Machiavel doit composer avec ses destinataires. Même lorsqu’il incarne l’autorité politique de Florence, ce qu’il sait faire avec force et justesse, il n’est ni élu, ni aristocrate, ni chef de parti, sans famille prestigieuse et puissante à ses côtés, contrairement à la majorité de ses interlocuteurs. La reconnaissance de sa compétence politique par ceux-ci reste son meilleur atout pour se faire entendre, ce qu’il obtient avec beaucoup de tact et de doigté. On songe à la formule de notre secrétaire (fin de l’épitre dédicatoire du Prince) : « Pour bien connaître la nature des peuples, il faut être prince, et pour bien connaître celle des princes, il convient d’être du peuple » (Machiavel, 2000 : 43).

Ce jeu de position, Machiavel le pratiqua pendant ses 15 années de politique.

 

Une correspondance

La figure de Machiavel est donc inédite en son temps. Alors qu’ailleurs en Europe, les nobles et le clergé entourent le monarque, Machiavel peut s’affirmer comme l’une des premières figures d’un haut fonctionnaire expert de la chose politique sans disposer d’un autre atout que ses compétences – sans cesse remises en cause sur le terrain. De ce fait, sa renommée politique à Florence indispose certains aristocrates comme le susnommé Alamanno Salviati, alors qu’elle est acceptée avec enthousiasme par d’autres comme Niccolo Valori (1464-1526 ou 1530 ?), Francesco Vettori (1474-1539) et surtout François Guichardin (1483-1540). On sait enfin que l’autorité de Machiavel sur ses collègues de la chancellerie de la République était bien établie et volontiers acceptée. Avec Machiavel, quelque part, naît prématurément la figure du haut fonctionnaire expert politique (Roudier, 2019).

On comprend dès lors pourquoi ses écrits furent à la fois si célèbres, critiqués et mal compris. Machiavel n’est pas philosophe, ni théoricien du politique : il est avant tout politique. Le Prince et les Discours doivent même être lus en ayant à l’esprit les circonstances précises, au mois près, de leur écriture (Larivaille, 1982). Le secrétaire n’écrit pas pour la postérité, il écrit pour des commanditaires qu’il espère convaincre de ses compétences, et auprès de qui il tente de promouvoir le projet politique de sa vie : l’union de l’Italie sous l’égide de Florence afin de résister aux grands royaumes émergeants de France et d’Espagne (Vivanti, 2007).

De ce fait, la grande leçon de Machiavel pour la postérité consiste à faire passer les grands principes et les grandes leçons philosophiques après les objectifs politiques à atteindre urgemment. Ses ouvrages mettent au jour la tension fondamentale entre, d’un côté, la philosophie et la morale qui veulent édicter ce qu’il faut faire et, de l’autre, la réalité politique, qui requiert un programme particulier pour la situation concrète dans laquelle l’acteur se trouve immergé (Aron, 1993). Par exemple, peu importe que la guerre soit juste ou non, il faut savoir si elle a permis, une fois terminée, d’atteindre les objectifs politiques qui l’ont provoquée. Machiavel est l’auteur de la modernité qui, le premier et le plus fermement, a formulé que la politique est un domaine avec ses règles propres. Cela constituait une évidence pour ses contemporains. Dès lors, la question est de savoir comment on peut agir par rapport à la situation dans laquelle on est immergé, et donc de savoir pourquoi on s’y engage. Il y a là, souvent ignoré des commentateurs, plus qu’une prémisse d’une morale de l’action (Vivanti, 2007).

Pour ce grand analyste politique, la question de la maîtrise du public est primordiale. Elle est peu visible habituellement, car masquée par les accusations d’immoralité. Mais enfin, quand Machiavel conseille d’être prêt à changer de masque en fonction des circonstances, y compris devant son propre peuple, ne conseille-t-il pas justement de tenir compte du public ? S’agit-il d’hypocrisie ou plus simplement d’un conseil pragmatique, qui tient compte du peuple ? Il est certain que ses lecteurs florentins de l’époque n’y virent rien de bien scandaleux. Pour Machiavel, le peuple, en tant que public, forme donc un horizon de la politique bien plus important que Dieu, qui en tenait lieu jusqu’alors.


Bibliographie

 

Œuvres de Machiavel

Machiavel, Toutes les lettres officielles et familières de Machiavel, celles de ses Seigneurs, de ses amis et des siens, présentées et annotées par E. Barincou, préface de J. Giono, deux tomes, Paris, Gallimard, 1955.

Machiavel, Œuvres complètes,  Paris, Gallimard, 1952.

Machiavel, Le Prince, trad. de l’italien et  commenté par J.-L. Fournel et J.-C. Zancarini, Paris, Presses universitaires de France, 2000.

 

Commentaires et biographies

Aron R., 1993, Machiavel et les tyrannies modernes, Paris, de Fallois.

Gaille M., 2007, Machiavel et la tradition philosophique, Paris, Presses universitaires de France.

Gilbert F., 1996, Machiavel et Guichardin. Politique et histoire à Florence au xvie siècle, Paris, Éd. Le Seuil.

Guidi A., 2009, Un segretario militante. Politica, diplomazia e armi nel cancelliere Machiavelli, Bologne, Il Mulino.

Landi S., 2006, « Penser l’opinion publique à la Renaissance. Machiavel, le peuple, la doxa », Mélanges de l’École française de Rome, 118 (1), pp. 121-140.

Landi S., 2009, Naissance de l’opinion publique dans l’Italie moderne, Rennes, Presses universitaires de Rennes.

Larivaille P., 1982, La Pensée politique de Machiavel, Nancy, Presses universitaires de Nancy.

Lefort C., 1986, Le Travail de l’œuvre Machiavel, Paris, Gallimard.

Manent P., 2007 [1977], Naissances de la politique moderne, Machiavel, Hobbes, Rousseau, Paris, Gallimard.

Ménissier T., 2017, Machiavel. Ombres et lumières du politique, Paris, Éd. Ellipses.

Ridolfi R., 1960, Machiavel, Paris, Fayard.

Roman S., 2017, Nous, Machiavel et la démocratie, Paris, CNRS Éd.

Roudier J., 2019, Machiavel, une biographie. L’apport intellectuel de sa correspondance, Paris, Cerf.

Skinner Q., 2001, Machiavel, Paris, Éd. Le Seuil.

Strauss L., 1982, Pensées sur Machiavel, Paris, Payot.

Vivanti C., 2007, Machiavel ou les temps de la politique, Paris, Desjonquères.

 

Documents historiques

Fachard D., 1988, Consulte e pratiche 1505-1512, Genève, Droz.

Fachard D., 1993, Consulte e pratiche 1498-1505, 2 volumes, Genève, Droz.

Auteur·e·s

Roudier Jérôme

Laboratoire interdisciplinaire d’étude du politique-Hannah Arendt Université catholique de Lille

Citer la notice

Roudier Jérôme, « Machiavel (Nicolas) » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 21 août 2019. Dernière modification le 22 août 2019. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/machiavel-nicolas.

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