Sondeurs et sondeuses d’opinion


 

Les sciences sociales, et en particulier la sociologie et la science politique, se sont très largement penchées sur la notion d’opinion publique (Carlino, Mabi, 2022). Dans son acception de sens commun, l’opinion publique renvoie à ce que mesurent les sondages d’opinion. La pertinence de ces derniers, leur fiabilité et leurs effets – réels ou supposés – sur l’exercice de la démocratie ont été amplement discutés et, bien souvent, critiqués. Dans son expression la plus radicale, cette critique en est venue à dénier toute légitimité aux sondages, voire à nier l’existence même d’une opinion publique mesurée par les seuls sondages (Bourdieu, 1973).

En dépit de ce ces nombreuses critiques, les sondages d’opinion occupent aujourd’hui une place centrale dans les sphères politique et médiatique. Les partis politiques, les médias mais aussi de plus en plus fréquemment les associations, les ONG et autres think tanks sont également de grands consommateurs de sondages. Or, ces sondages d’opinion n’existent pas sui generis, mais procèdent d’une activité de production dont ont la charge des professionnel·les spécifiques : les sondeur·ses d’opinion. Ces derniers sont les salarié·es en charge de la production de cet instrument de mesure depuis la vente jusqu’à l’exposition des résultats, en passant par la rédaction des questionnaires et la constitution des échantillons. Ils et elles ne s’occupent pas directement de l’administration des questionnaires – par internet, téléphone ou en face à face, à l’instar des salarié·es, souvent précaires, étudié·es par Rémy Caveng (2011) – mais doivent s’assurer de son bon déroulement. Ainsi cette appellation englobe-t-elle les professionnel·les travaillant au sein des départements « Opinion » des instituts de sondage, du poste le plus bas (stagiaire) au plus haut (directeur·rice de département).

 

Pyramide hiérarchique des postes. Source : Léa Dehédin (Crem).

Pyramide hiérarchique des postes. Source : Léa Dehédin (Crem).

 

Le secteur des sondages est un secteur très lucratif et concurrentiel. On compte en France une dizaine « d’instituts » de sondages, qui sont en réalité des entreprises privées. En leur sein, les sondages d’opinion ne représentent qu’une faible part, tant au regard du nombre de sondages réalisés que de leur contribution au chiffre d’affaires des instituts. Il faut ainsi distinguer les départements « Opinion », qui ont en charge les études publiées, sur des sujets politiques ou sociaux, des autres départements, qui produisent enquêtes marketing (études de satisfaction, « pré-tests » ou « post-tests », « quali-marketing » ou encore études de marchés) pour le compte d’entreprises privées qui se gardent bien de diffuser les résultats. Pour autant, les sondeur·se d’opinion jouent un rôle essentiel pour les instituts. S’ils sont peu nombreux (environ cent à cent-vingt personnes) ils contribuent non seulement à les faire connaitre, mais également à les faire reconnaitre. Les sondages d’opinion font ainsi office de vitrine, signalant l’existence des entreprises de sondage, et mettant dans le même temps en lumière la portion la plus valorisée du métier.

S’intéresser à ces professionnel·les situés à la croisée des univers marchand, scientifique et médiatico-politique, permet d’apporter un éclairage nouveau à l’étude et l’analyse de l’opinion publique et de sa production.

Aux origines d’une profession

Au regard de l’histoire, les sondages d’opinion sont une invention récente. La structuration d’un groupe professionnel spécialisé dans leur production l’est encore davantage. Nés au début du siècle dernier, acquérant une légitimité importante à partir de 1936, et développés à grande échelle au cours de la seconde moitié du XXe siècle (Carlino, Mabi, 2022), les sondages sont désormais la modalité la plus répandue pour rendre compte de l’opinion des individus.

La date de 1936 correspond à l’élection présidentielle étasunienne qui oppose Alf Landon (1887-1987) à Franklin D. Roosevelt (1882-1945). Pour l’occasion, George Gallup (1901-1984), Elmo Roper (1900-1971) et Archibald Crossley (1896-1985), à la tête de trois petits instituts commerciaux, prédisent pour le compte de différents médias la réélection de F. D. Roosevelt, à partir d’échantillons rigoureusement constitués, mais composés de quelques milliers de personnes seulement, méthode jusqu’alors inédite. C’est finalement ce dernier qui remporte la victoire et fournit ainsi ses lettres de noblesse à la technique du sondage d’opinion – bien que les sondeur·ses se soient par la suite trompés lors de plusieurs élections.

La méthode du sondage est aussi rapidement intégrée à des organisations privées, qui l’utilisent dans le cadre d’études de marché. L’enjeu pour ces entreprises est de cibler au mieux les attentes des potentiel·les client·es pour adapter les produits qu’elles proposent. Très tôt, ces entreprises développent donc des techniques qui, si elles ont pu se perfectionner, sont encore utilisées de nos jours : questionnaires, échantillonnage, etc. Plus globalement, ce sont les professionnel·les du marketing qui, adossés à un champ académique en cours de structuration, explorent un ensemble de dimensions méthodologiques telles que l’organisation des questionnaires, le recrutement des enquêteurs et enquêtrices, la formulation des questions ou encore l’interprétation des données (sur la question plus spécifique des professionnel·les du marketing on pourra lire Davis, 2013).

Ce sont précisément à ces techniques que sont formés les premiers sondeurs d’opinion, à l’instar de G. H. Gallup ou E. Roper. Ces deux pionniers des sondages ont en commun des trajectoires se situant à la croisée du secteur privé, des médias et du champ académique. S’ils sont tous deux à la tête d’un institut de sondage, qu’ils font connaitre notamment grâce à des partenariats avec la presse écrite, ils sont aussi des contributeurs actifs à la production scientifique : enseignements à l’université, publications dans des revues académiques, etc. Insertion dans le secteur privé, partenariats avec la presse et inscription dans le champ académique sont donc les premiers éléments qui permettent à la profession de se structurer. Mais il faut ajouter à cette liste un appareillage conceptuel que développent les sondeur·ses.

Pour les premiers entrepreneurs de cause, c’est-à-dire les pionniers de la profession, le sondage n’est pas uniquement un outil scientifiquement fiable, c’est aussi un procédé socialement utile, qui contribue au fonctionnement du régime politique démocratique. Dans un système reposant sur la décision majoritaire du peuple, comment s’opposer, à une technique permettant de savoir, en permanence et sur tous les sujets, ce que pense ledit peuple ? Cet argumentaire, imparable d’un point de vue rhétorique, est développé par les promoteurs des sondages d’opinion, dès les années 1930.

Nés aux États-Unis, les sondages s’exportent rapidement à l’étranger. Ils arrivent en France par l’intermédiaire de Jean Stoetzel (1910-1987), qui fonde l’Institut français d’opinion publique (l’Ifop), en 1938. À l’image de ses prédécesseurs nord-américains, la réussite de Stoetzel s’explique en partie par sa trajectoire individuelle. Universitaire, fondateur de revues scientifiques (notamment la Revue française de sociologie), mais aussi chef d’entreprise proche des lieux du pouvoir politique, économique et médiatique, J. Stoetzel partage de nombreux traits avec G. Gallup ou E. Roper. Comme il l’écrit lui-même, l’Ifop est d’abord « fondé sans intention commerciale, dans un esprit de recherche scientifique, à la fois pour investiguer au jour le jour les faits d’opinion et pour analyser les conditions sociologiques de ce phénomène » (Stoetzel, 1948 : 16). La réalisation de sondages « marketing », à destination des entreprises privées, apparait d’abord comme un moyen de financer des activités de recherches et des enquêtes sur les opinions politiques. Comme le résume trivialement Loïc Blondiaux (1998 : 431) : « Sans les budgets de Kodak ou de Palmolive, jamais l’IFOP n’aurait survécu aux années cinquante ».

Progressivement, les instituts de sondage changent cependant de dimension et le centre de gravité de la profession évolue. Seul acteur sur le marché au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’Ifop est concurrencé en 1963 par la Société française d’enquêtes par sondages (Sofres), puis, en 1970, par Brulé Ville et Associé (BVA). L’aspect « scientifique » du projet occupe une position de plus en plus marginale. Les contrats avec la presse, mais aussi et surtout avec des acteurs privés se multiplient et offrent des perspectives nouvelles de profit. Aujourd’hui, on compte en France une dizaine d’instituts de sondage, qui s’inscrivent dans un secteur bien plus large, celui des « Études de marché et sondages », regroupant selon l’Insee quelque 2 300 entreprises pour un chiffre d’affaires avoisinant, en 2017, les 2 milliards d’euros. Si peu d’instituts se partagent le marché, il existe de grandes disparités entre ces entreprises. On peut d’abord distinguer les instituts « historiques » de ceux, plus récents, qui ont vu le jour avec le développement des sondages par internet. Ainsi, alors qu’Ipsos, Kantar (ex-TNS-Sofres), l’Ifop, CSA, BVA et Harris interactive sont plus anciens, Opinionway, Viavoice, Elabe et Odoxa sont tous nés dans les années 2000. Cette modalité de classement en recoupe une seconde – en partie du moins – plus pertinente pour la description du secteur. Il s’agit de classer les instituts en fonction de leur poids et de l’écosystème dans lequel ils s’insèrent. Si certains appartiennent à de puissants trusts internationaux diversifiés, comptant des milliers de salarié·es à l’échelle mondiale, d’autres sont des PME voire des TPE de bien moindre envergure. Tous ont cependant un point commun : ils réalisent la majeure part de leurs bénéfices grâces aux études de marchés, non publiées, quand les sondages d’opinion ne contribuent en moyenne que de 5 % à 15 % du chiffre d’affaires, selon les informations émanant des acteurs du secteur.

Sondeurs et sondeuses d’opinion : portrait d’un groupe professionnel

Les promoteurs des sondages, fondateurs des premiers instituts, évoluaient à la frontière de l’univers académique, et y possédaient pour certains une réelle implantation. De nos jours, les sondeur·ses d’opinion évoluent dans un univers marchand, et les collaborations avec les acteurs et actrices du champ académique, si elles existent, sont relativement marginales. Produire des sondages et quantifier l’opinion publique s’inscrit ainsi avant tout pour ces professionnel·les dans une perspective commerciale. Abusivement présentés comme des « instituts », les organismes de sondages sont en réalité des sociétés appartenant au secteur privé. À ce titre, ils font face à un ensemble de contraintes propres à ce secteur : objectifs de rentabilité, recherche de débouchés commerciaux, gestion de la concurrence, etc. La volonté de respecter les standards scientifiques et de produire des données de qualité peut ainsi se voir empêchée par les injonctions du client ou de l’employeur à vendre plus et plus rapidement. Être un·e « bon·ne sondeur·ses » et un·e « bon·ne salarié·e » d’un institut de sondage peut ainsi relever de logiques antinomiques.

Une des particularités des sondeur·ses d’opinion est qu’ils et elles représentent un segment devenu minoritaire, alors qu’ils constituaient le « noyau central » de la profession. Peu nombreux, ils ne contribuent également que faiblement au chiffre d’affaires de leur entreprise. Mais s’ils « facturent » moins que les autres, selon le vocabulaire consacré, les sondeur·ses d’opinion représentent la vitrine des instituts. Ils sont ceux et celles qui mettent en scène l’ensemble de la profession, sur un mode valorisé, à l’instar de la haute couture dans le secteur de l’habillement (Divert, 2015). En d’autres termes, leur rôle consiste à abonder le débat public et médiatique avec des données d’opinion sur des sujets d’actualité. Outre la production des intentions de vote, omniprésentes lors des séquences électorales, on peut illustrer cette activité en se penchant sur la crise sanitaire du Covid-19. En effet, aux données de santé (nombre d’hospitalisations, taux d’incidence du virus, etc.) se sont ajoutées des données d’opinion sur la manière dont la population percevait la situation et ses évolutions. L’évaluation de l’acceptation des confinements et autres couvre-feux, de la méfiance à l’égard de la vaccination, du soutien aux mesures de chômage partiel et aux prêts garantis par l’État pour les secteurs en difficulté, a ainsi joué un rôle tout aussi central dans la gestion de la crise sanitaire que les données dites « objectives ». Sur le devant de la scène, les sondeur·ses d’opinion sont alors apparus, aux côtés des médecins et épidémiologistes, comme des acteurs incontournables de l’analyse de la situation. Ce travail de contribution à la vie politique (entendue au sens large) est cependant une spécificité, au sein de instituts de sondage, des départements Opinion.

En somme, bien que formellement intégrés à un « groupe professionnel » plus large, les sondeur·ses d’opinion possèdent une unité qui leur est propre, et les distingue des autres professionnel·les du secteur des sondages. Plusieurs éléments permettent d’opérer cette distinction, et notamment le profil des sondeur·ses d’opinion, leur trajectoire professionnelle et les discours qu’ils et elles mobilisent. L’ensemble des résultats présentés dans le paragraphe suivant sont tirés d’une enquête par questionnaires administrés dans les départements « Opinion » de huit des dix instituts de sondage français, entre 2018 et 2019

Les sondeur·ses d’opinion sont en grande majorité diplômé·es du supérieur. On observe que près de 90 % sont titulaires d’un Master (ex DEA ou DESS) ou équivalent Bac+5, et que la quasi-totalité détient un niveau d’études supérieur ou égal à Bac+3. Plus de neuf sondeur·ses sur dix ont effectué leur scolarité dans un Institut d’études politiques (IEP, 33,3 %) ou dans une université (59,3 %). Les données collectées permettent d’entrer plus en détail dans les formations suivies. Ainsi 16,7 % des diplômés du supérieur possèdent-ils un master sélectif et professionnalisant, préparant spécifiquement au métier de sondeur·se. On peut citer par exemple le master « Progis » à l’IEP de Grenoble, le master « Chef de produit et études marketing » de Dauphine ou encore le master « Métiers des études et du conseil » de l’université de Montpellier. À cela, s’ajoute le fait qu’un tiers d’entre elles et eux cumule un « autre diplôme professionnalisant », dont la moitié porte sur le domaine des études, du conseil, ou de la science politique plus largement. Enfin, un·e sondeur·se sur deux ayant suivi des études jusqu’au niveau master possède un diplôme « généraliste ou de recherche ». Cette sous-population est largement dominée par des individus formés à la science politique (qui représentent plus de deux cinquièmes des effectifs) et à la sociologie et assimilé (environ un sondeur·se sur cinq).

En résumé le profil type des sondeur·ses peut être décrit comme celui d’ancien·nes étudiant·es formé·es aux sciences sociales, particulièrement intéressé·es aux questions politiques et sociales. Cela les conduit à mettre en avant leur satisfaction pour un travail leur permettant de conduire des études sur une grande diversité de sujets de société. D’un point de vue de leur rapport au travail, il s’agit d’un des éléments principaux qui leur permet d’accepter des salaires inférieurs à ce qu’ils pourraient toucher pour leur niveau d’études, dans le marketing, le conseil ou la communication.

Une profession en tension

Le marché des sondages d’opinion est très concurrentiel, et comme nous l’avons vu, regroupe un faible nombre de personnes. Le cloisonnement entre les départements Opinion et les autres réduit les possibilités de mobilité professionnelle. Si les passages d’un département marketing à un département Opinion (ou inversement) sont possibles, ces cas sont rares. Les sondeur·ses qui désirent évoluer dans leur carrière et obtenir des promotions sont ainsi conduits à passer régulièrement d’un institut à l’autre, mais le plus souvent en restant dans les départements Opinion, voire même dans une sous-spécialisation. Il en découle un fort turn-over au sein de ces entreprises. Cette importante mobilité contribue à harmoniser grandement les méthodes entre les instituts. Les procès de travail, la manière de produire un sondage, le recours aux entreprises sous-traitantes tendent ainsi à être similaires d’un institut à l’autre.

Outre la rotation des équipes, la carrière des sondeur·ses d’opinion se caractérise par la difficulté à progresser dans l’échelle hiérarchique. Si ces organisations sont composées d’un grand nombre de chargé·es d’études, les postes disponibles aux échelons supérieurs sont plus rares. Cette situation s’explique une fois de plus par la petite taille du milieu. Ce plafond de verre se traduit par un taux important de reconversions. La population des sondeur·ses d’opinion est ainsi très jeune, et un grand nombre quitte la carrière avant d’atteindre les échelons supérieurs : l’âge médian est de 29,5 tandis que l’âge moyen 30,5. Donc, comme nous avons pu l’observer, 55 % de la population est âgée de 30 ans ou moins, et près de 87 % des effectifs ne dépassent pas 40 ans. Les reconversions sont donc nombreuses, bien qu’il soit difficile de les quantifier précisément ou de spécifier comment elles se répartissent. Cette situation laisse ainsi aux profils les plus intégrés la possibilité d’atteindre des postes d’encadrement, puis de direction.

S’ils ont des profils très similaires aux premiers entrepreneurs de la profession, les sondeur·ses d’opinion évoluent dans un univers ayant connu une bifurcation caractérisée par un éloignement du monde académique, un désintérêt pour les questions de recherche, et un développement massif des sondages marketing. On peut de ce fait considérer qu’ils représentent de nos jours un ilot professionnel subsistant dans un secteur largement transformé. En étudiant cet ilot comme un groupe professionnel on observe la maintien d’une culture professionnelle, marquée par un attachement aux méthodes scientifiques et une volonté de produire des données utiles sur le monde social. Cette culture professionnelle est cependant déstabilisée par les évolution secteur et l’approfondissement des logiques marchandes. Ainsi les professionnel·les du sondage d’opinion se trouvent-ils en tension entre la volonté de se conformer à l’image qu’ils se font de leur métier, et la fonction que veulent leur faire jouer les employeurs dans le cadre d’un marché particulièrement concurrentiel. Au quotidien la production de données « de qualité », respectant les standards de la science, se heurte ainsi aux injonctions à la rentabilité, la rapidité et, bien souvent, la réduction des coûts. La capacité des sondeur·ses à gérer cette tension et à actualiser leur culture professionnelle à travers l’épreuve du travail détermine alors en grande partie la qualité des données produites.


Bibliographie

Blondiaux L., 1998, La Fabrique de l’opinion. Une histoire sociale des sondages, Paris, Éd. Le Seuil.

Bourdieu P.,1973, « L’opinion publique n’existe pas », Les Temps modernes, 318, p. 1292‑1309.

Carlino V., Mabi C., « Opinion publique », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Accès : http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/opinion-publique.

Caveng R., 2011, Un laboratoire du « salariat libéral ». Les instituts de sondage, Vulaines-sur-Seine, Éd. du Croquant.

Davis A., 2013, Promotional culture: The rise and spread of advertising, public relations, marketing and branding, Cambridge, Polity Press.

Divert N., 2015, « Construire et évaluer des savoirs incertains : l’enseignement de la création de mode », Sociologie de l’Art, 23-24 (1-2), pp. 53-70. Accès : https://doi.org/10.3917/soart.023.0053.

Stoetzel J., 1948, Les Sondages d’opinion publique, Paris, Éd. du Scarabée.

Auteur·e·s

Touzet Hugo

Groupe d’étude des méthodes de l’analyse sociologique de la Sorbonne Sorbonne Université

Citer la notice

Touzet Hugo, « Sondeurs et sondeuses d’opinion » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 13 avril 2022. Dernière modification le 20 mars 2024. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/sondeurs-et-sondeuses-dopinion.

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