Révolution française et opinion publique britannique
Edmund Burke est né le 12 janvier 1729 à Dublin. Philosophe et homme politique britannique, il est considéré en Grande-Bretagne comme le premier penseur à avoir sensibilisé l’opinion publique britannique aux éventuelles dérives violentes de la Révolution française. Vers la fin du XVIIIe siècle, régnait en Grande-Bretagne un fort clivage au sein de l’opinion publique entre la « société constitutionnelle » et la « société de la Révolution », chacune ayant sa propre interprétation des soulèvements révolutionnaires en France. Les écrits d’E. Burke étant à l’origine de la controverse britannique sur la Révolution française, ils aident à mieux comprendre la complexité de l’opinion publique anglaise par rapport à celle-ci.
E. Burke était d’une famille bien établie, mais son père était protestant converti et avait épousé une catholique, ce qui l’empêchait de faire partie de l’aristocratie protestante irlandaise. Selon l’historien et homme politique irlandais Conor Cruise O’Brien (1917-2008), cette situation a créé chez lui un sentiment d’insécurité, qui explique nombre de ses déclarations ou de ses silences. Pendant toute sa carrière publique, on l’accusa d’être un agent des jésuites, un papiste, bref « un mauvais patriote » (Goldring, 1993 : 149). Malgré la grande estime de E. Burke pour sa famille maternelle, il se considérait comme protestant et a fait ses études primaires chez les quakers. « Mis en pension par son père chez Abraham Shackleton, excellent quaker, Edmond y reçut une éducation religieuse et mystique, dont l’impression ne s’effaça plus. Au moment où il quitta Ballytore et l’école d’Abraham, pour faire à Dublin ses études classiques, Edmond Burke, tout imprégné de sentiments austères et tendres, ne savait pas même l’anglais » (Chasles, 1845 : 632). Passionné par la poésie et la philosophie antique, le jeune E. Burke se rend compte rapidement qu’il faut apprendre l’anglais pour faire des études supérieures en Irlande. En 1744, il commence ses études supérieures au Trinity College de Dublin, l’établissement protestant connu pour ses tendances anticatholiques. Après avoir terminé ses études universitaires, il est envoyé en 1750 à Londres, afin de poursuivre ses études en droit, selon le souhait de son père. Cependant, il se rend compte qu’il est essentiellement destiné à écrire ou à faire de la politique. Son père s’y oppose et « le jeune Edmund, qui s’était marié et venait justement d’avoir un fils, se trouve dans une situation matérielle critique » (Sukiennicki, 1978 : 150). C’est dans un tel contexte qu’il est présenté en 1757 à William G. Hamilton (1729-1796), l’homme politique anglo-irlandais. Ce dernier est impressionné par l’ampleur des connaissances et le talent d’orateur de Burke et le prend comme secrétaire. E. Burke commence désormais à fréquenter la haute société britannique et en 1765, il devient secrétaire privé de Charles, marquis de Rockingham (1730-1782), devenu plus tard Premier ministre de la Grande-Bretagne. Les deux hommes sont restés amis jusqu’à la mort du marquis de Rockingham en 1782. Orateur et connaisseur des écrits des grands polémistes du passé, il s’aperçoit très rapidement de l’importance de l’opinion publique au sein de la vie politique britannique – par « opinion publique », nous entendons l’ensemble des jugements que les gens peuvent porter publiquement sur un ou plusieurs sujets et dans un contexte précis (2015, Carlino, Mabi). Tout au long de sa carrière d’écrivain et d’homme politique, les discours et les prises de position de E. Burke ont toujours agité l’opinion publique britannique. Lors de la guerre d’indépendance en Amérique, il prend la défense des Américains et critique fortement les politiques peu libérales de l’administration britannique dans les colonies nord-américaines (lire à ce sujet On American taxation, 1774). Il a également critiqué le traitement injuste et inhumain des esclaves au nom des libertés anglaises, ainsi que la corruption financière des colons en Inde (lire à ce sujet Conciliation with the Colonies). Ses déclarations publiques sur la question de l’Amérique ou celle des colonies en Inde ne lui ont jamais été réellement bénéfiques. Ainsi, en 1780, alors qu’il est reconnu comme un puissant polémiste, sa défense de la liberté de commerce avec l’Irlande et les hommes d’affaires catholiques conduisit à son exclusion du parlement.
La dernière décennie de la vie de E. Burke est marquée par la parution de son ouvrage polémique, Réflexions sur la Révolution de France (1790). Son objectif principal était de répondre à ce qui avait été prononcé en janvier 1790 par Richard Price (1723-1791) dans son Discours sur l’amour de notre pays. Philosophe et pasteur gallois, R. Price défend les révolutionnaires en France et compare la Révolution française à la Glorieuse Révolution britannique alors que, pour E. Burke, il s’agit de deux événements extrêmement différents n’ayant rien en commun l’un avec l’autre. Dans l’objectif de sensibiliser l’opinion publique britannique des dangers de la Révolution, E. Burke rédige Réflexions sur la Révolution de France, l’un des livres les plus polémique de la fin du XVIIIe siècle. Gérard Gengembre (1988 : 51) indique dans le Dictionnaire critique de la Révolution française que le livre de E. Burke a eu un très fort succès dans les deux pays : « 2000 exemplaires de ses Reflexions on the Revolution in France s’arrachent en deux jours : on vient tout juste de les traduire ; à Londres, dès le premier jour de parution, elles avaient l’effet d’une bombe. Rééditées onze fois en moins d’un an, elles s’imposent comme l’un des plus beaux succès éditoriaux de l’époque ».
Critique des Lumières françaises et de leur usage malsain de l’opinion publique
Après avoir quitté l’Irlande pour faire carrière en Grande-Bretagne, E. Burke devient membre en 1765 de la Chambre des communes du parlement britannique avec des tendances favorables au whiggisme (parti politique britannique libéral et défenseur d’une monarchie au pouvoir modéré). En 1780, alors qu’il est reconnu comme un puissant polémiste et orateur, sa défense de la liberté de commerce avec l’Irlande et les hommes d’affaires catholiques conduisent à son exclusion du parlement. Promis à l’oubli, il redevient pourtant célèbre avec son ouvrage, Réflexion sur la Révolution de France. Dans son analyse, E. Burke fait une critique acerbe de l’esprit de la révolution tel qu’il apparaissait dans les salons et au sein de l’opinion publique britannique, favorable à la Révolution française. Ainsi E. Burke inaugure-t-il une controverse avec les défenseurs de la Révolution en France et en Grande-Bretagne. Il accuse le discours philosophique des Lumières français d’être à l’origine du chaos qui règne en France à la fin du XVIIIe siècle. Pour lui, les philosophes ont mené une opération de manipulation de l’opinion publique pour affaiblir la monarchie et les anciennes institutions. Les philosophes tels que Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) prétendaient pouvoir proposer des fondements rationnels aussi solides que ceux qui avaient existé pendant des siècles (religion et tradition) pour construire de nouvelles sociétés. Pour E. Burke, cette prétention est injustifiée car la religiosité de l’homme et son besoin de sacré, notamment en raison de leur ancienneté millénaire, précèdent les discours scientifiques et les théories philosophiques. C’est pourquoi, selon l’auteur, la religion peut être beaucoup plus utile au bien commun que les maximes abstraites des philosophes. Il ne conçoit donc pas la perte du sentiment religieux comme l’équivalent de l’acquisition d’une liberté, mais comme le signe le plus sûr du déclin des civilisations. E. Burke l’associe au désir malsain des encyclopédistes, qui voulaient être à la fois fondateurs et gestionnaires d’une certaine opinion publique défavorable au christianisme et à la monarchie. Le prestige des philosophes et des écrivains français des Lumières n’en imposait pas à l’auteur qui avait plus d’estime pour les familles exerçant le pouvoir depuis des générations ainsi que pour des dirigeants qui devaient leur position à leurs compétences et à une longue habitude de l’administration. L’émancipation défendue par les philosophes lui paraissait comme une dégradation, un retour en arrière car, de son point de vue, la raison ne peut pas satisfaire la foi, pierre angulaire du christianisme dès le début de son histoire. En considérant l’opinion publique comme un domaine réservé aux philosophes athéistes et aux révolutionnaires républicains, E. Burke voyait la Révolution comme un complot philosophique. Comme l’affirme l’historien Keith M. Baker (1993 : 29), « la transformation radicale de la culture politique française qui se produisit dans les dernières décennies de l’Ancien Régime a fini par accorder une place très importante aux débats philosophiques sur la religion, la citoyenneté et la raison d’État ». Par ailleurs, K. M. Baker (1993 : 35) donne raison à E. Burke pour ce qui concerne la puissance de l’opinion publique quand il indique que « la couronne avait admis implicitement la légitimité de cette autorité parallèle quand elle avait fini par ouvrir la discussion publique sur les formes d’une convocation des états généraux ».
Le sophisme des philosophes
Pour E. Burke, les philosophes ont rendu légitime l’amour des idées neuves et purement abstraites qui n’ont pourtant jamais prouvé leur efficacité dans le champ politique, et le peuple les a crus. En effet, selon lui, les fantaisies politiques des philosophes des Lumières sont devenues populaires auprès du public à travers l’influence des salons philosophico-littéraires. Un tiers de son ouvrage Réflexion sur la révolution de France est consacré à l’analyse des vertus sociales du catholicisme, méprisées indignement par les philosophes, que E. Burke qualifie de sophistes et de manipulateurs. D’après lui, « la France n’a pas sacrifié sa vertu à ses intérêts, elle a dédaigné ses intérêts pour prostituer sa vertu » (Burke, 1989 : 48). La Révolution en France est le résultat de ce renoncement à la tradition et à la religion au nom de la Raison pure.
« Tout bien considéré, la Révolution française est la plus étonnante qui soit jamais survenue dans le monde. Les choses les plus surprenantes y sont souvent produites par les moyens et dans les conditions les plus absurdes et les plus ridicules ; et, semble-t-il, par les agents les plus méprisables » (ibid. : 13).
C’est pourquoi, dit-il, « avant de féliciter la France de sa liberté nouvelle » il est peut-être plus important :
« de savoir de quelle façon cette liberté s’y conjugue avec le gouvernement, avec la force publique, avec la discipline et l’obéissance militaire ; avec la collecte effective et la distribution équitable de l’impôt, avec la morale et la religion ; avec la sûreté de la propriété, avec la paix et l’ordre public ; avec les bonnes mœurs privées et publiques » (ibid. : 11).
Pour E. Burke, la passion aveugle des révolutionnaires pour les idées abstraites, ainsi que l’importance qu’ils accordent aux intérêts particuliers de l’individu n’aboutissent qu’à la montée de l’individualisme au détriment du bien commun. Par orgueil et par vanité, ils se sont considérés plus sages et plus intelligents que les générations précédentes, et ils ont décidé de tout changer sans être réellement conscients des conséquences de leurs actions. Le gouvernement révolutionnaire ne sera donc pas celui des plus vertueux, mais plutôt celui des plus corrompus et des plus opportunistes, indifférents à l’égard du prestige et de la gloire d’une nation telle que la France. D’après E. Burke, les révolutionnaires étaient « des hommes qui n’ont jamais été habitués à se respecter eux-mêmes et qui n’ont pas de réputation à perdre » (ibid. : 54). Ainsi les Français ont-ils préféré se laisser gouverner par ceux qui ne pensaient qu’à leur propre réussite et non pas à celle du peuple. C’est pourquoi E. Burke prévoit finalement que la France « sera bientôt habitée non par des Français, mais par des hommes sans patrie » (ibid. : 252). Ainsi, à travers sa critique du rôle des philosophes dans la Révolution, E. Burke lance un débat sur la Révolution française qui dominera l’opinion publique britannique pendant de nombreuses années.
Edmund Burke et le discours politique britannique sur la Révolution française
Même si E. Burke exagère l’emprise des philosophes sur l’opinion publique et l’éloignement de celle-ci par rapport à la monarchie, il a néanmoins mis l’accent à juste titre sur son rôle dans le façonnement des luttes politiques au sein des nations européennes dans le temps de la modernité. L’opinion publique comme réalité politique trouve sa première définition dans l’édition de 1798 du Dictionnaire de l’Académie. « Jusqu’à cette date, les dictionnaires traitent de l’opinion comme connaissance douteuse, probable, dans la dépendance de l’opposition platonicienne entre science et opinion » (Ozouf, 1989 : 22). Roger Chartier dans son ouvrage Les Origines culturelles de la Révolution française (1990) revient sur les complexités de l’opinion publique, phénomène négligé pendant assez longtemps par les historiens de la Révolution. Selon l’historien français, E. Burke, fondateur du conservatisme moderne, n’en voyait pas forcement l’aspect polymorphe et multidimensionnel notamment vers la fin du XVIIIe siècle.
« Les contrastes lexicaux le signalent avec force : opinion versus populace chez Condorcet, “l’opinion des gens de lettre” versus “l’opinion de la multitude’ chez Marmontel, “le public vraiment éclairé” versus “la multitude aveugle et bruyante” chez d’Alembert, ou “l’opinion des gens éclairés qui précède l’opinion publique et finit par lui faire la loi” versus “l’opinion populaire” chez Condorcet. » (ibid. : 47)
Comme l’indique à juste titre Norbert Col (2001 : 79), E. Burke n’a pas pu saisir les complexités de l’opinion publique en France de la deuxième moitié du XVIIIe siècle : « Le souci de protéger l’Angleterre, d’une manière très conservatrice, lui a interdit de bien saisir la réalité française. »
Les hypothèses de E. Burke sur les dérives de la Révolution française ont été discutées et débattues dans les salons littéraires et les journaux de l’époque par les sympathisants de la Révolution comme Thomas Paine (1737-1809) ou Mary Wollstonecraft (1759-1797), tous deux contemporains de E. Burke, critiques à l’égard de la monarchie anglaise et favorables à la Révolution. Ils considéraient celle-ci comme l’aboutissement des luttes sociales contre la monarchie ayant échoué en Grande-Bretagne. Selon eux, les luttes révolutionnaires au Royaume-Uni n’ont pas pu atteindre leurs objectifs, étant donné qu’elles se sont contentées de fabriquer des consensus divers avec les détenteurs du pouvoir, alors qu’il fallait renverser la monarchie au nom de l’idéal égalitaire et de celui de justice. Selon eux, la monarchie, qu’elle soit absolutiste ou parlementaire, est en tous les cas incompatible avec les idéaux démocratiques. Les Français sont allés beaucoup plus loin que les Britanniques dans leurs revendications politiques, en s’opposant à la solution du compromis. La Révolution française leur semblait donc un exemple à suivre.
E. Burke est mort en 1797 et le débat sur la Révolution domine l’opinion publique britannique jusqu’à environ l’année 1795. Désormais, avec l’avènement de la Terreur et des guerres de la première coalition en 1792, tous les États d’Europe et plus particulièrement la Grande-Bretagne se sentent menacés par la guerre. La déclaration de guerre à la Grande-Bretagne par la Convention en 1793 annonce la fin du débat sur la Révolution. Ainsi les défenseurs de la Révolution sont considérés avec suspicion et la notoriété posthume de E. Burke se trouve dès lors liée à sa critique de la Révolution. Désormais, l’opinion publique lui donne raison d’avoir dévoilé les dangers de la cette dernière pour les nations européennes. Si le XVIIIe siècle a reconnu la vivacité d’esprit ainsi que le talent d’orateur de E. Burke, le XIXe siècle victorien voit en lui un très grand philosophe patriote et nationaliste qui a sauvé la Grande-Bretagne du danger de la Révolution.
Conclusion
E. Burke traverse plusieurs opinions publiques différentes, d’époques distinctes. Polémiste et homme politique engagé, l’originalité de ses réflexions est surtout liée à son intelligence pratique et, en tant qu’Irlandais, à son extrême sensibilité à l’opinion publique britannique au sujet de la Révolution française. Sa philosophie s’axe autour d’un engagement concret et non un effort vers une vérité abstraite. Son opposition aux philosophes français des Lumières porte également sur la qualité supposée de l’opinion publique : les philosophes voudraient s’adresser à la seule raison de leurs interlocuteurs là où E. Burke sait que l’opinion publique est faite de chair et d’os, de sentiments et de pathos, d’intérêts égoïstes. En cela, il montre une lucidité bien supérieure en comparaison aux Lumières français qui avaient une vision plutôt abstraite de l’opinion publique. Dans la France du XIXe siècle, les libéraux se sont beaucoup inspirés (directement ou indirectement) de ce qui a été dit par les protagonistes du débat britannique sur la Révolution française. Lors de la Restauration (1814-1830), des philosophes tels que Madame de Staël (1766-1817) et Benjamin Constant (1767-1830) ou des hommes politiques comme François Guizot (1787-1874) se sont intéressés aux réflexions de E. Burke sur la violence révolutionnaire. Ils étudient le modèle anglais avec l’objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement démocratique de l’administration monarchique britannique. Une question ancienne revient alors d’actualité : existe-t-il des moyens de réconcilier les idéaux démocratiques avec une monarchie parlementaire au pouvoir modéré, qui écarte donc l’absolutisme et le droit divin afin d’éviter toute ressemblance avec l’Ancien Régime ? Ainsi se sont-ils mis en dialogue avec E. Burke pour mieux comprendre la complexité du phénomène révolutionnaire en France et les raisons qui ont abouti à l’effondrement de l’Ancien Régime.
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