Christine de Pizan


La construction d’un public au XVsiècle

 

Au tournant des XIVe et XVe siècles, Christine de Pizan (1365-vers 1430) est considérée comme la première écrivaine de langue française à avoir vécu de sa plume. Italienne de naissance, elle tient son nom du village de Pizzano, aux environs de Bologne. Au mois de décembre 1369, lorsqu’accompagnée de sa mère et de ses frères, elle arrive à la cour de France pour rejoindre son père, Tommaso da Pizano (c. 1310-1387), nommé l’année précédente astrologue et médecin de Charles V (1338-1380), Christine de Pizan rencontre pour la première fois ce qui deviendra son public.

Christine de Pisan présente son livre à Isabeau de Bavière, par le Maître de la Cité des Dames. Lieu de conservation : British Library, Harley, 4431, f°3. (vers 1414). Source : Utpictura18 (utilisation académique, non commerciale).

Christine de Pisan présente son livre à Isabeau de Bavière, par le Maître de la Cité des Dames. Lieu de conservation : British Library, Harley, 4431, f° 3. (vers 1414). Source : Utpictura18 (utilisation académique, non commerciale).

 

 

Conquérir la cour

À la cour de France, l’Italienne jouit avec sa famille de la faveur royale (Autrand, 2009). En attestent ses ouvrages les plus autobiographiques, La Mutacion de Fortune et L’Advision Cristine, jusqu’à ce qu’un triple deuil ne la frappe. Elle perd successivement son roi bienfaiteur, son père et son époux, Etienne de Castel (1356-1390). Veuve à vingt-cinq ans, en charge de trois enfants et d’une nièce, réduite aux procès pour toucher son héritage paternel, puis le capital et les gages de son mari, elle doit subvenir seule aux besoins de sa famille. Poursuivant l’éducation qu’elle a reçue de son père, C. de Pizan se remet à l’étude, écrit. Pour vivre de sa plume, il lui faut toutefois regagner la faveur des princes, obtenir des commandes, trouver une audience. Les enluminures la dépeignent à son logis, dans son cabinet d’écriture, la plume à la main. C’est à partir de cet espace clos, privé et retiré du monde, qu’elle part en quête d’un public de plus en plus large et se construit un destin de femme publique.

Le premier public visé par C. de Pizan est donc celui de la cour. Composé de chevaliers et de dames, il est amateur de récits et de poésie courtoise dans lesquels il se plaît retrouver son propre reflet idéalisé. Pour répondre à ses attentes, en dépit de son deuil, et en s’attachant à contrer les inévitables accusations de légèreté qui guettent les veuves, l’écrivaine compose des pièces d’inspiration amoureuse : les Cent ballades, et autres recueils poétiques (Roy, 1986-1896). Cependant, si les nécessités d’ordre personnel déterminent son entrée en écriture, elles rencontrent aussi le contexte idéologique et politique de la fin du XVe siècle qui l’incite à étendre son public, non plus seulement à la cour, mais aux intellectuels de son temps.

 

Contre le Roman de la Rose : du cercle des clercs, aux laïcs, pour la défense des femmes

Le Roman de la Rose est l’œuvre conjointe de Guillaume de Lorris (vers 1200-vers 1238) et de Jean de Meun (vers 1240-vers 1305, trad. Strubel, 1992). Attribuée à G. de Lorris, la première partie raconte, sous la fiction du songe allégorique et courtois, les amours contrariées d’un jeune homme pour une rose, aperçue dans une fontaine. La fleur est sous la garde d’un cortège d’allégories, Danger, Médisance et Jalousie, opposées au désir de l’amant ; Jalousie finit par enfermer la rose dans une forteresse. Le texte s’interrompt sur le désespoir du narrateur-personnage. J. de Meun poursuit le récit de son prédécesseur et le mène à son terme par la conquête toute charnelle de la fleur. L’amant, un bâton de pèlerin en main, part à l’assaut de la forteresse et déflore la rose. Au rêve courtois impossible s’oppose, pour le second auteur, l’œuvre de chair, et la génération des êtres.

Le livre est depuis le XIIIe siècle un best-seller, tant auprès des clercs que des laïcs, hommes et femmes (Badel, 1980), et c’est sur cette notoriété que C. de Pizan construit la sienne : soulevant la question de l’intention de l’auteur et de sa responsabilité morale, elle reproche à l’ouvrage de J. de Meun un discours antiféministe et misogyne, d’autant plus préjudiciable pour les femmes que son audience et son influence sont considérables. Afin de les contrer, elle lance (1401-1402), avec l’appui de Jean Gerson (1363-1429), chancelier de Paris, le débat épistolaire sur le Roman de la Rose auprès du cercle de clercs préhumanistes qui promeuvent celui-ci, Jean de Montreuil (1354-1418), Gontier Col (1350/55-1418) et Pierre Col, se posant ainsi comme leur égale.

À la surprise des clercs, C. de Pizan fait publicité de leurs échanges, en adressant un exemplaire du débat à la reine Isabelle de Bavière (1370?-1435), un autre à Guillaume de Tignonville (?-1414), prévôt de Paris. Ouvrant ainsi le débat au public courtois, aux laïcs, mais aussi aux femmes, l’écrivaine les invite à réfléchir, avec les clercs, au profit à tirer de la lecture du livre. En s’adressant au public même du Roman de la Rose, C. de Pizan cherche à agir sur lui à rebours du roman : non plus pour flatter ses instincts les plus bas, mais pour sensibiliser son esprit. D’un public uniquement récepteur et passif, elle entend faire un public actif, éduqué et critique. L’écrivaine ne conçoit pas toutefois ce public comme une masse homogène, mais comme un auditoire (Bonhomme, 2015) complexe, composé de lecteurs et de lectrices dont elle veut faire saillir les intérêts divergents, voire contradictoires, pour avertir et défendre les unes, admonester et corriger les autres. Son écriture sera polémique, elle dessinera des communautés d’intérêt et d’émotion (Rosenwein, 2006), mais dans une langue susceptible d’être comprise de toutes et tous, lettrés ou non : non plus le latin, langue des clercs, mais la langue vernaculaire. Si l’usage du français et de la prose permet à l’écrivaine de viser l’audience la plus grande, le genre de l’épître, adopté pour le débat, garantit sa diffusion la plus large. L’échange épistolaire sur le Roman de la Rose constitue ainsi le premier débat critique en français. En le lançant, on peut dire que C. de Pizan a participé à faire de la cour, non plus seulement le lieu de la représentation et de l’autocélébration univoque de la noblesse, mais un espace public où prennent forme, s’échangent et s’affrontent des interprétations et des aspiration divergentes (Boucheron, Offenstadt, 2011).

 

Un public modulable et extensible

Dès 1392, date de la première crise de folie du roi Charles VI (1368-1422), la stabilité du royaume de France vacille, entraînant avec elle la menace d’une guerre civile et la reprise de la guerre de Cent Ans. Dès lors, le drame personnel de C. de Pizan, elle-même privée de son époux et maître, se confond avec celui de la France, privée également, par intermittences, de son souverain. Pour intervenir et se faire entendre sur la scène politique, la veuve doit alors parler plus fort, et pour cela, donner de l’autorité à sa voix. C’est le sens du récit allégorique dans lequel elle décrit sa métamorphose en homme (de Pizan, 1403 ; Solente 1959-1966). Dotée de cette voix d’homme, sous ce masque viril, elle va pouvoir conseiller les princes eux-mêmes. Mais l’incertitude politique se double pour l’écrivaine d’une fluctuation de sa stratégie auctoriale. Quand les différents partis, Armagnacs et Bourguignons, se disputent le trône, à quel mécène s’adresser pour obtenir appuis et commandes (McGrady, 2019) ? Auprès de qui évoquer les maux de la France pour mieux la défendre ? Avec la Cité des Dames et l’Epître à Isabelle de Bavière, l’écrivaine choisit de s’adresser à la reine et, derrière elle, à toutes les dames. Pour démontrer l’aptitude des femmes à gouverner et leur utilité dans l’espace public, elle s’attache à rassembler les preuves de leur égalité en vertus, en dépit et au-delà de la différence des sexes (Le Ninan et Paupert, 2023). Dans le Chemin de Longue Étude, elle multiplie les figures de destinataires : Charles VI, le roi régnant, mais aussi son frère, Louis d’Orléans (1372-1407), et ses oncles, Jean de Berry (1340-1416) et Philippe II de Bourgogne (1342-1404), pour poser la question du meilleur souverain pour le royaume.

Première page du Chemin de longue étude, c. 1401-1405. Source : Bibliothèque nationale de France/Gallica.bnf.fr.

Première page du Chemin de Longue Étude, c. 1401-1405. Source : Bibliothèque nationale de France/Gallica.bnf.fr.

 

Après l’assassinat de Louis d’Orléans le 23 novembre 1407, l’écrivaine se tourne vers la maison de Bourgogne, mais il lui faut également, par-dessus tout, gagner un public au-delà des factions, tout en participant à modeler son opinion (Guénée, 2002). Elle adresse alors ses livres à toutes les classes sociales. Princesses, dames, bourgeoises et femmes du peuple sont destinataires du Livre des Trois Vertus. Princes, chevaliers, bourgeois et hommes de toutes conditions tireront profit du Livre de Policie. En outre, si le public visé par C. de Pizan est extensible dans l’espace, il est aussi pensé extensible dans le temps par l’écrivaine. Hommes et femmes des temps présents, passés et futurs sont convoqués et pris à témoin pour apprendre à vivre ensemble dans l’intérêt du royaume. L’écrivaine ambitionne de s’adresser, selon ses termes, à « l’université de tout le peuple » (de Pizan, 1406-7 ; Kennedy, 1998, p. 91), rejoignant la notion d’« auditoire universel » (Perelman, Olbrechts-Tyteca, 1958), à savoir, « l’humanité raisonnable vue comme instance réceptrice idéale, capable de transcender la dimension conjoncturelle des productions discursives », pour reprendre Marc Bonhomme (2015). Pour C. de Pizan, cette humanité raisonnable ou cette universalité se confond avec celle des chrétiens.

 

Un public rêvé

Toutefois, certaines figures de ses écrits rassemblent et transcendent plus que d’autres cette représentation démultipliée du public. Derrière les clercs, J. de Montreuil et les frères Col, destinataires des épîtres du débat, c’est l’auteur même du Roman de la Rose que vise C. de Pizan : J. de Meun, qu’elle cherche à faire tomber de son piédestal, fait ainsi figure de sur-destinataire du débat (Maingueneau, 2005). Il en est de même de Charles VI, roi absent aussi bien de la scène politique que de la plupart des livres de l’écrivaine, mais dont l’ombre défaillante hante sa réflexion. Comment le ramener à la raison ? À défaut, comment diriger la France sans lui ? C’est alors de la reine, Isabelle de Bavière, qu’elle dessine le rôle, derrière les multiples exemples des prouesses féminines, rassemblées dans la Cité des Dames (Le Ninan, Paupert, 2023). En dernier ressort, si le message de C. de Pizan ne rencontre pas, selon elle, la réception attendue, c’est peut-être, conjoncture-t-elle, que son véritable destinataire n’est pas de ce monde. La figure d’un lecteur modèle (Eco, 1979 ; De Iulio, 2020) se confond alors sous sa plume avec celle du prince parfait, seul capable de recevoir et de faire fructifier son message.

 

Une femme publique ?

En dépit de ses craintes et de ses allégations, C. de Pizan a connu de son vivant, à la fois la notoriété et la réprobation (Cerquiglini-Toulet, 2004). Si ses adversaires, dans le débat sur le Roman de la Rose, ont pu la taxer de « magnifeste folie ou demence trop grant […] presompcion ou oultrecuidance… » (de Pizan, 1401 ; Valentini, 2014 : 170) et la comparer à la courtisane Léonce qui avait osé écrire contre le grand philosophe Théophraste (372 av. J.-C. -vers 288 av. J.-C. ; de Pizan, 1401 ; Hicks, 1977 : 42), si d’autres ont tenté de minorer son talent en attribuant son œuvre à des clercs, si d’autres, enfin, ont effacé sa signature de ses œuvres, il n’en demeure pas moins que l’écrivaine a joui d’une grande renommée en son temps. En attestent les multiples copies de ses œuvres, signées de son nom, réalisées et enluminées dans son atelier (Villela-Petit, 2020), supervisées par elle-même et diffusées dans l’Europe entière. À ces divers titres, on serait tenté de voir en C. de Pizan non seulement la première femme de lettres et la première écrivaine à avoir vécu de sa plume, mais également – si l’on excepte les reines –, la première femme publique (voir Coulomb-Gully, Julliard, 2017). Non pas une femme facile, mais une femme qui fit connaître son nom, bénéficia d’une grande notoriété et œuvra pour l’intérêt de son royaume, en s’efforçant d’y redéfinir la place des femmes, au sein du couple comme dans l’espace public.

Découverte au XIXe siècle (Roy, 1986-1896) comme la plupart des auteurs médiévaux, longtemps tenue dans l’ombre, C. de Pizan fut mise en lumière aux États-Unis dans les années 80 à la faveur des Women’s Studies (Willard, 1984 ; Brown-Grant, 1999). En France, elle suscita d’abord l’intérêt des historiens (Gauvard, 1973 ; Autrand, 2009). Elle s’est imposée progressivement dans les études littéraires, jusqu’à figurer en 2017 au programme des agrégations de lettres (de Pizan 1404-5 ; Demartini, Lechat, 2013), entrant ainsi dans le canon de la littérature française. C’est comme pionnière de la pensée féministe et de la réflexion sur le genre (Moreau, 2003 ; Zimmermann, 2000) qu’elle fait depuis peu son entrée dans le grand public (voir Spies, 2015), la littérature de jeunesse et la scène artistique (Delale, 2021). Dans son installation The Dinner Party (1974-1979) réunissant autour d’une immense table les femmes illustres et méconnues de l’histoire et de la mythologie, la plasticienne Judith Chicago a réservé un couvert à son nom.


Bibliographie

Autrand F., 2009, Christine de Pizan. Une femme en politique, Paris, Fayard.

Badel P.-Y., 1980, Le Roman de la Rose au XIVe siècle. Étude de la réception de l’œuvre, Genève, Droz.

Bonhomme M., 2015, « Auditoire », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/auditoire.

Boucheron P., Offenstadt N., 2011, L’Espace public au Moyen Âge. Débats autour de Jürgen Habermas, Paris, Presses universitaires de France.

Brown-Grant, R., 1999, Christine de Pizan and the Moral Defence of Women, Cambridge, Cambridge University Press.

Cerquiglini-Toulet J., 2004, « Christine de Pizan et le scandale : naissance de la femme écrivain », pp. 45-56, in : Minet-Mahy V., Thiry C. et Van Hemelrick T., dirs, « Toutes choses sont faictes cleres par escripture ». Fonctions et figures d’auteurs du Moyen Âge à l’époque contemporaine, Louvain-la-Neuve, Éd. Les Lettres romanes.

Coulomb-Gully M., Julliard V., 2017, « Femme publique », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/femme-publique.

De Iulio S., 2020, « Lecteur Modèle », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/lecteur-modele.

Delale S., 2021, Diamant obscur. Interpréter les manuscrits de Christine de Pizan, Genève, Droz.

Eco U., 1979, Lector in fabula ou la coopération interprétative dans les textes narratifs, trad. de l’italien par M. Bouzaher, Paris, B. Grasset, 1985.

Gauvard, C., 1973, « Christine de Pizan a-t-elle eu une pensée politique », Revue historique, 250, pp. 426-427. Accès : https://www.jstor.org/stable/40952022.

Guénée B, 2002, L’Opinion publique à la fin du Moyen Âge d’après la « Chronique de Charles VI » du Religieux de Saint-Denis, Paris, Perrin.

McGrady D., 2019, The Writer’s Gift or the Patron’s Pleasure: The Literary Economy in Late Medieval France, Toronto, Toronto University Press.

Maingueneau D., 2005, « Détachement et surdestinataire. La correspondance entre Pascal et les Roannez », Semen. Revue de sémio-linguistique des textes et discours, 20, pp. 83-96. Accès : https://doi.org/10.4000/semen.1086.

Moreau, T., 2003, « Promenade en Féminie : Christine de Pizan, un imaginaire au féminin », Nouvelles questions féministes, 22 (2), pp. 14-27.

Perelman C., Olbrechts-Tyteca L., 1958, Traité de l’argumentation, Bruxelles, Éd. de l’université de Bruxelles, 1988.

Rosenwein B., 2006, Emotional Communities in the Early Middle Ages, Ithaca, Cornell University Press.

Spies V., 2015, « Grand public », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/grand-public.

Villela-Petit I., 2020, L’Atelier de Christine de Pizan, Paris, Bibliothèque nationale de France.

Willard C. C., 1984, Christine de Pizan: Her Life and Works, New-York, Persea Books.

Zimmermann M., 2000, « Utopie et lieu de la mémoire féminine : La Cité des Dames », pp. 561-578, in : Hicks E., dir., Au champs des escriptures, Paris, H. Champion.

 

 

Sources primaires

Christine de Pizan, 1401a, « Le Livre des epistres du debat sus le Rommant de la Rose », in : Hicks E., éd., Le Débat sur le Roman de la Rose, Paris, H. Champion, 1977.

Christine de Pizan, 1401b, Le Livre des epistres du debat sus le Rommant de la Rose, éd. établie par A. Valentini, Paris, Classiques Garnier, 2014.

Christine de Pizan, 1402, Le Chemin de longue étude, éd. et trad. par A. Tarnowski, Paris, Librairie générale française, 2000.

Christine de Pizan, 1403, Le Livre de la mutation de Fortune, 4 volumes, éd. établie par S. Solente, Paris, Picard, 1959-1966.

Christine de Pizan, 1403-1405, Le Livre du duc des vrais amants, éd. et trad. par D. Demartini et D. Lechat D., Paris, H. Champion, 2013.

Christine de Pizan, 1405a, Le Livre des trois Vertus, éd. établie par C. C. Willard et É. Hicks, Paris, H. Champion, 2016.

Christine de Pizan, 1405b, « Epistre a la reine », éd. établie par A. J. Kennedy, Revue des langues romanes, 92, pp. 253-264, 1988.

Christine de Pizan, 1405c, Le Livre de l’advision Cristine, éd. établie par C. Reno et L. Dulac, Paris, H. Champion, 2001.

Christine de Pizan, 1405d, Le Livre de la cité des Dames, éd. et trad. par A. Paupert et C. Le Ninan, Paris, H. Champion 2023.

Christine de Pizan, 1406-1407, Le Livre du corps de policie, éd. établie par A. J. Kennedy, Paris, H. Champion, 2000.

Christine de Pizan, 1886, Œuvres poétiques de Christine de Pisan, 3 volumes, éd. établie par M. Roy, Paris, F. Didot.

Guillaume de Lorris, Jean de Meun, 1230-1280, Le Roman de la Rose, trad. par A. Strubel, Paris, Librairie générale française, 1992.

Auteur·e·s

Demartini Dominique

Centre d'études et de recherches antiques et médiévales Université Sorbonne Nouvelle

Citer la notice

Demartini Dominique, « Christine de Pizan » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 20 novembre 2023. Dernière modification le 20 novembre 2023. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/christine-de-pizan.

footer

Copyright © 2025 Publictionnaire - Tous droits réservés - ISSN 2609-6404