Faire un selfie. Quoi de plus courant, anodin, banal ! Exception faite, peut-être, quand le geste s’expose à l’entrée du complexe concentrationnaire d’Auschwitz et que le cliché se donne à qui le veut par l’Internet. Dans ce cas, il peut alors provoquer les mots (L’Obs, 2019). Et encore : en mai 2023, la présence d’un marchand de glaces produit des effets comparables (Ptak, 2023). Dans les deux cas, s’ouvre un débat. Il porte sur la définition même du lieu, implicitement son importance et le sens contemporain de ce qui s’y est déroulé (Knafou, 2012). La discussion porte, entre autres, sur les normes pratiques qui s’y attachent. Le cas échéant, elles s’imposent à celles et ceux qui, le visitant, l’habitent : Auschwitz ou Oświęcim (nom polonais actuel du lieu) ?
C’est dans la logique ouverte par le concept d’habiter, tel qu’il a pu être reconceptualisé aux débuts du XXIe siècle et à ses notions dérivées, en particulier celle d’habitant, que seront conduites les réflexions qui suivent (Lazzarotti, 2006). Dans cette épistémologie très rapidement posée, l’habiter nomme la dimension géographique des phénomènes. Il ouvre à ses possibilités d’analyse en mettant des mots sur l’humaine expérience géographique, silencieuse mais pas muette. Dans sa portée politique, il faut alors reconnaître que les lieux ne sont pas les décors, anodins et inertes, des interrelations humaines mais leurs enjeux, ceux de toute cohabitation.
Alors, revenons-y maintenant : par la tragédie de ce qui s’y est passé, le cas d’Auschwitz est absolument unique. Cela explique-t-il ceci ? Les questions qui s’y posent dans leur aveuglante évidence, traversent, plus subrepticement et heureusement sans doute, les lieux qui ont fait de la dimension mémorielle le diapason de leur agencement. En effet, à considérer les espaces mémoriels contemporains, qu’ils soient monumentaux, patrimoniaux ou autres, comme des lieux, et à considérer les visiteurs comme leurs habitants, ce qu’ils sont en tant qu’ils nouent des liens aux lieux tout autant que des liens aux autres par les lieux, alors, l’exemple d’Oświęcim introduit on ne peut mieux la réflexion : en quoi les habitants des lieux mémoriels en sont-ils les co-constructeurs, et selon quelles modalités ?
Carte de France des lieux de mémoire. De la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Source : Chemins de mémoire, Ministère des Armées, Office national des combattants et des victimes de guerre. Accès : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/carte-de-france-des-lieux-de-memoire-1.
Faire mémoires : discours et pratiques
Comment donc sont produits les lieux mémoriels, et les mémoires qui vont avec ? Par quels processus et sous l’effet de quels acteurs, sont localisées les mémoires. Localiser ? Le mot ne se résume pas à des coordonnées géographiques. Il veut signifier le processus d’écriture qui inscrit les mémoires dans le sol et, décidant de leurs contenus, produit conjointement lieux et mémoires.
Ainsi formulée, la question engage le contenu : doit-on se souvenir de tel événement ou de tel autre ? Lesquels oublier ? Mais celui-là est aussi lié à un processus, spécifiquement un processus de mémorisation. Les liens entre mémoire et sol sont anciens (Yates, 1966). Mais la présence du passé entre dans le plein champ politique aux temps de la Révolution française. S’y invente en effet un nouveau régime mémoriel. C’est du reste un constat, un peu paradoxal peut-être, que l’on peut faire : toute révolution est aussi – et d’abord ? – une révolution mémorielle, les références au passé étant systématiquement renégociées par les nouveaux pouvoirs. De fait, avec les années 1790, le récit qui donne aux habitants de ce pays une histoire commune cesse de se raconter comme une série de successions dynastiques. La destruction de la forteresse de la Bastille, d’une part, et la décapitation de Louis XVI (1754-1793), de l’autre, marquent la fin définitive d’une mémoire que l’on pourrait qualifier d’Ancien Régime. Notons au passage que la même tendance se diffuse au reste de l’Europe, même si elle y prend des tournures nettement moins tragiques.
Dans cette perspective, et dès 1790, s’esquisse une tension entre deux voies mémorielles (Lazzarotti, 2012). La première est énoncée par l’Antiquaire Aubin-Louis Millin (1759-1818). Elle est celle des « monuments historiques ». Érudits et savants définiront ainsi une « mémoire officielle », résumé de l’histoire de France. Le décisif rapport de François Guizot (1787-1874) en reprend et en officialise, dès 1830, la ligne. Tel n’est pas le point de vue que défend, également en 1790, François Puthod de Maison-Rouge (1757-1820). Pour lui, c’est la notion de « patrimoine national » qui doit émerger. Or, celle-là repose sur l’importance de la formation et de la transmission. Donc des habitants des lieux mémoriels. On voit-là l’une des tensions qui va traverser le champ mémoriel, au moins jusqu’aux années 1980. Qui décide de ce qui est mémorable et comment ? Pour les tenants des monuments, les érudits choisissent les sites à mémoriser pour un État qui a le devoir de les conserver. Dans le cas de la France, l’alliance d’un F. Guizot, voire d’un Prosper Mérimée (1803-1870), avec le pouvoir est flagrante. Que les citoyens s’y rendent et les visitent n’est pas véritablement un enjeu. Pire peut-être, ils seraient une menace, un risque de dégradation voire de destruction. De leur côté, les tenants du patrimoine développent une autre approche. Ils font des visiteurs-habitants les co–constructeurs des mémoires. En visitant les lieux, en les habitants donc, ils participent à l’activation de leurs mémoires ainsi qu’à leurs diffusions.
Les mémoires de types monumentales sont imposées, en lien avec les triomphes de l’État-Nation européen, comme processus de mémorisation dominant jusqu’aux années 1940. Après un grand « trou mémoriel » d’une quinzaine d’années après 1945, ces questions redeviennent socialement importantes. Les chocs de l’immersion annoncée des Temples d’Abou Simbel en Égypte, en amont du barrage d’Assouan (Malraux, 1996), puis celui de l’inondation de Venise de 1964 (Unesco, 1968) déclenchèrent un appel à une opinion publique pour la première fois mobilisée sur ce terrain. La société globale, avant que de fournir les cohortes de visiteurs, devenait actrice de la mémorisation, au-delà même des frontières politiques. L’événement était décisif et les processus patrimoniaux de mémorisation allaient désormais tenir le haut de la scène. Les processus monumentaux n’en disparaissent pas pour autant. Mais leur importance relative diminuait.
Au passage, l’Europe qui l’avait inventé, perd son monopole mémoriel. Les critères qui fondaient la définition de « monuments » font place à d’autres, en particulier selon des règles de classification du patrimoine mondial et de sa Convention de 1972. La distinction entre l’« historique » et le « naturel » céda peu à peu. Puis ce fut la référence au bâti qui perdit son exclusivité dans un « tournant anthropologique » connut comme « stratégie globale » de la mémoire décidée en 1994. Elle devait ouvrir les portes de la reconnaissance à des phénomènes mémoriaux non-européens, en particulier par tout ce qui était qualifié d’immatériel.
Dernier point, et pas des moindres. Un autre défi s’impose aux « conservateurs » des mémoires : aucun lieu ne résiste au temps. Le cas d’Oradour-sur-Glane est éclairant en la matière. À ce jour, l’État consacre 300 000 € par an pour l’entretien du site et il faudrait actuellement en ajouter 500 000 € pour y parvenir parfaitement (Franceinfo Culture, AFP, 2023). Autrement dit, même matériellement, les mémoires ne sont jamais figées une fois pour toutes. La mémorisation est un processus continu, une situation où tous les acteurs sont toujours en mouvement.
Des habitants : ordres et désordres mémoriels
S’il n’y a pas de mémoires sans habitants pour la faire vivre, alors aucune présence n’est anodine. Largement relayée par les médias, la question peut, en première analyse, passer pour celle du nombre. Elle est celle que l’on nommait « capacité de charge touristique » dans les années 1990 en l’associant à la notion de sur-fréquentation (Deprest, 1997). Elle est devenue aujourd’hui celle d’un « surtourisme », un thème populaire des actualités, voire des politiques (voir, par exemple Cessac, 2023). De ce point de vue, les images parlent d’elles-mêmes. Elles montrent que l’expérience des lieux peut varier en fonction du nombre de ses habitants. Mais aussi en fonction de leurs patiences et tolérances. Cela dit, ce qui vaudrait pour quelques lieux, l’est beaucoup moins pour la majorité d’entre eux. Beaucoup moins fréquentés, ils déplorent alors le manque de visiteurs, parce qu’il signifie, à l’occasion, de trop faibles recettes. En outre, et dès le début du XXIe siècle, les réflexions de l’ONU (Pedersen, 2002) dépassaient le stade de la seule comptabilité. Ce n’est pas tant le nombre des habitants qui compte que leur comportement. Un seul être malveillant peut causer plus de torts qu’une cohorte de gens ordonnés.
Cette lecture relaye l’idée que les habitants des lieux mémoriels sont des acteurs pleins et entiers du processus de mémorisation. Par leurs pratiques, autrement dit selon les manières qu’ils ont d’être dans le lieu, ils agissent sur les mémoires. Suivant l’ordre des lieux, l’ordre pensé par ses responsables, qui l’ont conçu, aménagé et ordonné en fonction de l’idée mémorielle qui en structure les agencements, ils le confirment. Mais d’autres habitants peuvent aussi en détourner le sens, y voir autre chose que l’intention des concepteurs. On peut ainsi se dire que, pour un marchand de glace, Oświęcim vaut comme un autre lieu touristique. Autrement encore, les habitants sont une source permanente de contestation potentielle de l’ordre mémoriel local. C’est ce qui semble être reproché à tous ceux qui font des selfies sous l’entrée principale du complexe. De manière plus explicite, on comprend que telle était l’intention de celui qui inscrivit « menteur » à la place de « martyr » à l’entrée du centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane (Le Monde, AFP, 2020). Au-delà de cet exemple tranché, il n’est pas toujours aisé de faire la part des choses ; à partir de quand, sur quels critères voire quels motifs une pratique devient-elle contestatrice ? Et une pratique contestatrice n’est-elle pas, aussi, une des opportunités offertes à l’ordre local dominant de s’affirmer ?
À Oświęcim, les tensions qui traversent le lieu peuvent-elles s’analyser comme tension entre deux des producteurs mémoriels du lieu. Du côté Auschwitz, les savants historiens. Ils considèrent, et à juste titre, le lieu comme le plus grand cimetière d’Europe. Ils s’appuient pour cela sur les sources historiques incontestables, autrement dit tout ce qui avère les méthodes de l’histoire scientifique. Du côté Oświęcim, des visiteurs-habitants. Quelques-uns sont faiseurs de selfie. Parmi d’autres, ces derniers ont leurs pratiques, leurs représentations. Ils ont leurs âges, leurs savoirs sur le Monde et sur son passé, etc. Adeptes des smartphones, les générations nées avec eux ont pris l’habitude de se photographier un peu partout où ils vont. Le selfie est une habitude, peut-être ici une manière dé–dramatisante de se dire là où l’on est. Après tout, le tourisme n’arrive-t-il toujours pas après, comme en traite le film Am Ende kommen Touristen de Robert Thalheim (2007) imaginant la rencontre entre un jeune allemand venu à Auschwitz pour son service civil et une jeune polonaise, née à Oświęcim ?
Voici donc un dilemme auquel tout lieu mémoriel se trouve, peu ou prou, confronté : à vouloir réglementer les pratiques des visiteurs-habitants des lieux de mémoires, ne risque-t-on pas de les perdre ? Autre formulation : en imposant des normes très – trop ? – strictes, les responsables du lieu ne risquent-ils pas de les en détourner ? Et, aux limites de ce cas, d’en désactiver la mémoire ?
De ce point de vue, Oświęcim–Auschwitz, ou l’inverse, condense la difficile contradiction de tous les lieux mémoriels : sans visiteurs pour les habiter, ils n’existent pas. Mais avec des visiteurs, ils seront détournés de leur passé historique. Et, très probablement, de plus en plus avec le temps qui passe. C’est que tout habitant, ne serait-ce que par sa seule présence, et parfois même par son absence, transforme, à la place qui est la sienne, le lieu habité. Qu’il soit mémoriel, ou pas.
Des lieux au Monde
Mettant à mal les logiques sédentaristes des États-Nations, le passage aux « sociétés à habitants mobiles » bouleverse l’ensemble la géographie contemporaine. Pour chacun et chacune, mais aussi pour l’ensemble des sociétés impliquées, les mobilités ne sont plus des expériences rares, voire honteuses, mais des pratiques courantes, structurantes même pour des vies dont les immobilités ne sont plus que des pauses dans le mouvement. Dès lors, si les mémoires monumentales et patrimoniales relevaient, même avec des nuances, de sociétés plutôt dominées par l’immobilité, le passage aux mobilités dominantes engage de nouveaux processus mémoriels. Identifiés, ils ont été qualifiés de « mémoires-Monde » (Lazzarotti, 2019). Le « M » de Monde fait du mot le nom qui nomme cette nouvelle dimension géographique de l’humanité, le Monde comme entité unique et inédite.
À l’initiative de sociétés commerciales, les « mémoires-Monde » transforment des sites de mémoires populaires, ignorés du point de vue des monuments et des patrimoines, pour en faire des lieux à logique commerciale. Qu’il s’agisse du quartier de Xin Tiandi à Shanghai ou de Lingnam Tiandi à Foshan, proche banlieue de Guangzhou (Liang, 2023), où les maisons de populations modestes de la fin du XIXe siècle ont été restaurées, qu’il s’agisse de la rue Champlain de Québec ou de Bercy Village, dans le XIIe arrondissement parisien où les anciens dépôts de vins ont été aménagés en boutiques, des logiques similaires se reproduisent. Dans tous les cas, et bien au-delà des différentes allures qu’ils se donnent, les lieux se déclinent de manière identique. À l’occasion, un équipement culturel, musée ou autre, complète le panorama. Un panorama dont le principal projet est de faire venir des gens, habitants des « mémoires-Monde » assurant leur rentabilité économique.
Dans ces cas, l’enjeu mémoriel est aussi celui du contenu. En Chine, les mémoires valorisées doivent être conformes à l’histoire officielle du pays. Mais le recours aux mémoires vise une autre cible. Elle est celle de ce qui ne peut être délocalisé. De ce qui ne peut être expérimenté ailleurs. Il s’agit ainsi de travailler à ce qui peut être qualifié de singularité des lieux. Être à Xin Tiandi, c’est être à Shanghai et nulle part ailleurs. Cette dynamique n’est du reste pas propre à l’époque contemporaine, même si elle devient dominante aujourd’hui : qui veut voir la tour Eiffel devra bien se rendre à Paris. Bien sûr, quelques répliques trainent, plus ou moins à l’échelle. Celle de Las Vegas n’est la moins connue. Mais il n’y a qu’une seule « vraie » tour Eiffel. Cela dit, celle que l’on pourrait qualifier de rente (Harvey, 2001) de « localisation », celle qui fait que le lieu a le monopole de ce qu’il présente, n’a de sens que si le lieu est accessible. Isolé du reste du Monde, il est et demeure un inconnu ou, du moins, un lieu dont l’horizon ne dépasse pas ceux de ses propres habitants.
Ici, la notion singularité (Lévy, 1999) ne tient donc pas seulement dans le fait d’être unique. Être singulier, c’est aussi être dans le Monde, autrement dit y être entièrement connecté. On comprend ainsi mieux les dynamiques mémorielles contemporaines qui, tout à la fois, localisent et mondialisent. En reliant les lieux au Monde, elles en promeuvent la notoriété et, ce faisant, dynamisent les mises en valeurs locales. Un modèle économique se déploie alors. Les lieux, mémoriellement informés, donnent envie aux visiteurs-habitants de s’y rendre, et d’y consommer. Dans ces sociétés marquées par des mobilités généralisées, c’est-à-dire ou biens et personnes circulent (Bernier, 2023), la valeur de ce qui ne peut être bougé ne peut qu’augmenter. Mais il y a une condition : que celles et ceux qui bougent y viennent.
Conclusion : le mobile et l’immobile.
La part des visiteurs-habitants n’a donc cessé d’être reconnue, d’autant plus que sa participation aux productions mémorielles n’est plus contestable. Cette dynamique n’élimine pas la part des savants. Dans le lien des lieux, l’une ne va pas sans l’autre, selon des relations, voire des dosages, variables selon les situations.
De même, le passage aux sociétés à habitants mobiles ne marque pas la victoire des mobiles sur les immobiles. Elles marquent un autre équilibre, une autre relation entre mobilités et immobilités, même si cette autre relation succède à un habiter où l’immobilité était la seule norme respectable. Du coup, croisé avec les questions mémorielles, ce constat pourrait bien conduire à énoncer une formule qui pourrait bien passer pour paradoxale. Précisément parce que l’on conçoit mal que ce qui a eu lieu puisse être délocalisé, les mémoires deviennent une ressource quasiment inépuisable pour valoriser les lieux dans le cadre des sociétés à habitants mobiles. Pas plus que le patrimoine a effacé le monument, les mémoires-Monde n’ont fait disparaître le patrimoine. Peut-être que, ainsi mise à jour, la présence du passé n’a jamais été aussi prégnante dans les sociétés contemporaines et leur fabrication. Que seront-elles dans la dynamique d’un Monde désormais engagé sur la voie de la fragmentation ?
Bernier X., 2023, Atlas des mobilités et des transports. Pratiques, flux et échanges, Paris, Éd. Autrement.
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