Géolocalisation


 

Le terme géolocalisation désigne l’ensemble des technologies permettant de situer une entité géographique dans un espace défini, qu’il s’agisse d’un lieu particulier (le vocable « point d’intérêt » est alors le plus souvent utilisé), d’un objet matériel (e.g. un véhicule) ou virtuel (e.g. des créatures dans le jeu Pokémon Go), ou encore d’un individu ou d’un groupe d’individus. Toute entité géographique est rattachée à des coordonnées, notamment une longitude et une latitude, et son emplacement est généralement calculé par triangulation. La géolocalisation s’effectue prioritairement par satellite dans le cas de la navigation routière, mais d’autres technologies permettent de collecter la position géographique d’un objet ou d’une personne physique, telles que par exemple le réseau cellulaire (4G, 5G…), la Wi-Fi ou le Bluetooth, avec une précision différente pour chaque procédé. Une géolocalisation par le biais de la carte SIM d’un téléphone mobile, à partir des derniers appels ou messages émis ou reçus, représente une possibilité supplémentaire, mais elle est n’accessible qu’aux opérateurs de télécommunication.

En haut : Architecture d'un système de géolocalisation par GPS avec remontée des données via le réseau GSM/GPRS. En bas : Architecture d'un système de géolocalisation par GPS avec remontée des données via le réseau satellite. Source : Jordi S (Courtesy of Novacom Services), Wikimedia (CC BY-SA 3.0).

En haut : Architecture d’un système de géolocalisation par GPS avec remontée des données via le réseau GSM/GPRS.
En bas : Architecture d’un système de géolocalisation par GPS avec remontée des données via le réseau satellite. Source : Jordi S (Courtesy of Novacom Services), Wikimedia (CC BY-SA 3.0).

 

Initialement développée à des fins militaires puis utilisée de façon encore marginale par les trekkeurs en montagne à partir de la fin des années 1960, la géolocalisation s’est davantage diffusée auprès du grand public au début des années 2000 lorsque des contraintes techniques ont été levées. L’ouverture du Global Positioning System, dit GPS, à l’extérieur des frontières états-uniennes par le président Bill Clinton (ce qui a permis d’améliorer significativement la précision de la localisation) et la miniaturisation de dispositifs de navigation routière exploitant ces mêmes données GPS ont joué un rôle dans la popularisation de cette technologie. Quelques années plus tard, les smartphones, bien aidés par la double présence d’une puce GPS et d’une connectivité cellulaire/Wi-Fi d’une part, et par des marchés applicatifs mobiles d’autre part, ont rendu ces terminaux de navigation obsolètes. Véritable couteau suisse accompagnant au quotidien l’individu contemporain, le smartphone devient dès le début des années 2010 le support de prédilection de la géolocalisation, d’autant que ses fonctionnalités ne limitent aucunement son usage à la navigation routière.

 

Géolocalisation et hybridation spatiale

La multiplication des applications de géolocalisation et de leurs usages, au cours de la dernière quinzaine d’années, permet d’en dresser une typologie qui reprend celle initiée par Nicolas Nova (2009). En pratique, ces applications se situent à l’interface de quatre grands domaines : l’espace (qui englobe notamment les usages de navigation par satellite), les lieux (recouvrant ici la recherche de points d’intérêt de les services de proximité), les contenus (à des fins de découverte, comme c’est le cas des jeux en réalité augmentée) et les individus (dans des perspectives de rencontre entre joueurs ou par le biais des applications de matching sentimental qui utilisent toutes la donnée de localisation).

Comme ce fut le cas pour d’autres technologies de l’information et de la communication auparavant, notamment le smartphone (Jauréguiberry, 2003a), les services de géolocalisation participent de l’hybridation des espaces physiques et des espaces en ligne (Gordon, de Souza e Silva, 2011 ; de Souza e Silva, 2006), par la juxtaposition de différentes couches informationnelles numérisées sur un environnement physique qui en devient « sous-titré » (Jauréguiberry, 2014). En ce sens, il n’est plus question de faire la démarche d’entrer dans l’un ou l’autre de ces espaces, lesquels se confondent au point d’apparaître difficilement dissociables pour les individus connectés (de Souza e Silva et Sheller, 2014). Plus particulièrement affecté, l’environnement urbain apparaîtrait surtout « augmenté » pour ceux qui seraient en mesure d’en déchiffrer les nouveaux signes (QR codes, réalité augmentée, applications ludiques de repérage d’objets, localisation d’individus célibataires à proximité, etc.).

Exemple de QR Code à scanner. Renvoi vers le site du Crem. Source : Léa Dehédin/Crem.

Exemple de QR Code à scanner. Renvoi vers le site du Crem. Source : Léa Dehédin/Crem.

 

La géolocalisation conduit aussi à un changement de perspective. La carte numérisée, désormais malléable (ajout ou suppression de couches d’information) et dynamique (actualisation en temps réel, prise en compte du trafic, etc.), s’organise pour et autour de l’individu qui effectue une recherche. En résulte un aperçu égocentré et personnalisable de l’environnement immédiatement proche, dont l’apport de connaissances lié à l’information nouvellement visible n’est cependant pas neutre. La mise en visibilité et le référencement de nombreux points d’intérêt répondent en grande partie à des logiques marchandes (Galinon-Mélénec, Zlitni, 2013 ; El Yahyaoui, 2021).

 

Les usages sociaux de l’information spatiale

Parallèlement et depuis la dernière décennie, la géolocalisation s’oriente vers une dimension de plus en plus socialisante, qui caractérise des espaces numériques aujourd’hui marqués par une forte culture participative (Denouël, Granjon, Aubert, 2014 ; Jenkins, Ito, boyd 2017 ; Proulx, 2021). D’un objectif initial qui consistait à « spatialiser l’information sociale » (Gordon, de Souza e Silva, 2011 : 28), qu’ils remplissent toujours par ailleurs, les dispositifs de géolocalisation s’orientent davantage vers un objectif qui pourrait apparaître diamétralement opposé, à savoir « socialiser l’information spatiale » (ibid.).

D’abord, les applications de navigation par satellite et de découverte de points d’intérêt sont particulièrement concernées. Dans le domaine de la cartographie collaborative, Waze illustre par exemple cette injonction participative : en partant d’un fonds de carte épuré et minimaliste, la plateforme laisse directement l’individu ajouter sa propre information géographique, idéalement en temps réel pour prévenir les autres usagers du service. La cartographie collaborative s’impose donc comme un support à la construction de biens communs. De la même façon, Google Maps propose aussi des ajouts similaires pour enrichir ses bases de données en informations diverses, par exemple sur les horaires d’ouverture d’une enseigne. Surtout, la plateforme de navigation hégémonique de Google est devenue un des espaces d’évaluation profane, dit également « Notes + Avis », les plus utilisés (Beauvisage et al., 2013 ; Pasquier, Beaudouin, Legon, 2015). Dans une logique quantitativiste caractéristique des sociétés contemporaines (Martin, 2020), il n’existe guère de lieu ou de point d’intérêt qui ne soit évalué par des étoiles et qui ne réponde à un verdict chiffré, présenté sous la forme d’une moyenne arithmétique. Les utilisateurs qui publient des notes et des avis obtiennent une gratification, sous la forme de badges et de niveaux, et sont parfois eux-mêmes évalués en retour par celles et ceux qui jugent de l’utilité de leur avis sur un lieu.

Utilisation de Waze via Apple CarPlay. Source : Futurhit12, Wikimédia (CC BY-SA 4.0).

Utilisation de Waze via Apple CarPlay. Source : Futurhit12, Wikimédia (CC BY-SA 4.0).

 

Ensuite, parmi les exploitations ludiques mais non moins mercantiles les plus anciennes de la donnée de localisation, les jeux géolocalisés en réalité augmentée ont largement renforcé cette dimension socialisante. Dès la fin des années 2000, des joueurs de Mogi ou de Botfighter n’hésitent pas à se déplacer loin de chez eux pour trouver d’autres amateurs (de Souza e Silva, 2009 ; Licoppe, Inada, 2010). Parmi les succès plus récents, Ingress met en scène des guerres de territoires urbains pour le contrôle de lieux centraux, tandis que Pokémon Go propose la capture de créatures pour constituer des alliances entre joueurs et dominer des arènes, qui sont là encore situées dans des espaces stratégiques en ville. Ces jeux urbains qui reposent sur la géolocalisation des individus ont donc pour point commun de s’appuyer sur une forte dimension communautaire (Berry, Vansyngel, 2021).

Enfin, les réseaux socionumériques les plus utilisés mettent en avant la géolocalisation de manière centrale. Le geotagging (ajout de la localisation géographique d’une photographie) fait partie intégrante d’Instagram, au point de représenter une menace pour certains lieux touristiques, tandis que Snapchat propose avec la SnapMap de pouvoir géolocaliser ses contacts en temps réel : la plateforme de messagerie instantanée éphémère laisse ainsi à ses utilisateurs la possibilité de s’approprier un outil de surveillance des pairs et des proches particulièrement puissant. Dans les applications de rencontre comme Tinder, Happn ou Fruitz, des algorithmes jouent certes un rôle sur les profils qui peuvent être ou non adressés à un individu, mais la découverte sociale reste surtout conditionnée à la proximité géographique (Race, 2014 ; Licopp, Rivière, Morel, 2015). Des services initialement conçus pour localiser un matériel volé, comme Localiser mon iPhone, ont même été l’objet de détournements d’usages de la part de parents qui souhaitaient à la place géolocaliser leurs enfants (Bruna, 2022), amenant Apple à développer de façon plus explicite une application pour géolocaliser sa famille.

 

La donnée de localisation, une trace numérique très convoitée

La géolocalisation est une technologie directement issue de la pensée informatique telle que définie par Gérard Berry (2019) : la bonne information, collectée au bon moment et efficacement traitée par des algorithmes permet de capter une réelle valeur ajoutée, notamment dans l’hôtellerie et les transports, ce qui peut parfois conduire à des reconfigurations de la morphologie urbaine. En lieu et place de mettre à disposition un parc d’hôtels ou de taxis dans une position d’attente, Blablacar, Airbnb, Uber ou Lyft, qui s’articulent tous autour de la géolocalisation de leurs utilisateurs, offreurs comme clients, n’ont aucunement besoin de proposer des structures physiques. Il leur suffit de collecter puis de diffuser la donnée précisément recherchée : qui veut aller où, quand, combien de temps, avec qui, par quel moyen, et de faire correspondre ces flux informationnels avec d’autres individus qui, eux, disposent de places d’hébergement ou de véhicules particuliers. Il n’est donc pas surprenant que la position géographique représente une des traces numériques les plus convoitées de l’économie des données.

La géolocalisation s’impose aussi comme une technologie de la surveillance, qui permet de rendre compte des activités et déplacements d’un individu tout en s’affranchissant de certaines contraintes physiques, telles que la distance kilométrique ou l’opacité du bâti. L’actualité abreuve d’exemples d’utilisations de la géolocalisation par des instances gouvernementales, qu’il s’agisse du Crédit Social chinois (qui agrège cette donnée avec la reconnaissance faciale) ou, en France, des applications StopCovid puis TousAntiCovid (dont, parmi d’autres données personnelles collectées, c’est surtout la position géographique qui avait fait débat). L’exploitation de la position géographique ne suit pas toujours la même verticalité : des agents des services de renseignements européens ont ainsi pu être géolocalisés par le biais de leur utilisation de l’application de suivi de performances sportives Strava entre 2018 et 2022. La donnée de localisation peut également être exploitée à d’autres finalités, par exemple pour repérer des soldats dans un contexte de guerre, comme ce fut le cas par l’Ukraine fin 2022 pour bombarder des positions russes à Makiïvka.

En outre, les usages et enjeux liés à la collecte et à l’exploitation de la position géographique ont fait l’objet de nombreuses recherches en sciences humaines et sociales. D’une part, les pratiques de géolocalisation des salariés ont été largement investiguées dans le milieu professionnel (Komur, 2019), à travers la collecte de la position géographique des chauffeurs-livreurs (Jauréguiberry, 2003b), des chauffeurs de bus (Mattern, 2011), des déplacements d’affaires (Amsellem, Limonier, 2015) ou des livreurs « indépendants » en lien avec des plateformes du web (Graham, Hjorth, Lehdonvirta, 2017). D’autre part, la géolocalisation fait désormais partie intégrante de nouvelles modalités de surveillance interindividuelles à l’ère numérique. Dans le contexte de la surveillance parentale, elle peut servir un besoin de réassurance ou permettre de vérifier une conformité entre la position géographique effective de l’enfant et celle qui est attendue (Barthou, Lachance, 2019 ; Sukk, Siibak, 2021 ; Ozkul, Campbell, 2022 ; Bruna, 2022). Par exemple, si l’encadrement des activités numériques juvéniles restait spatialement limité au seul domicile (consultation de l’historique web, vérification a posteriori des photos prises, des applications installées, etc.), le suivi géographique questionne directement l’apprentissage des mobilités non accompagnées, notamment dans les espaces de la ville (Rivière, 2014 ; 2017). En effet, la géolocalisation ne s’arrête pas aux limites physiques du domicile familial dans lequel les jeunes sont davantage habitués à être surveillés, c’est pourquoi la collecte de la position géographique représente une modalité de traçage à l’extérieur de l’espace régi par les parents.

Adolescents et jeunes adultes exploitent eux aussi des outils positionnels à des fins de surveillance de leur entourage, par exemple par le biais de la SnapMap ou de Zenly qui sont dédiés à la géolocalisation des pairs. Ils acquièrent à cette occasion une visibilité du lieu de vie, des activités, des endroits récurrents mais aussi des individus fréquentés par leurs pairs, autant d’informations jadis réservées aux agences gouvernementales. En retour, ils s’exposent eux aussi à l’utilisation de leurs propres données, avec des finalités parfois embarrassantes, tandis que le fait de dissimuler soudainement sa position peut suffire à alimenter les doutes. En ce sens, les problématiques autour de la donnée de localisation rejoignent celles déjà explorées dans une riche littérature relative au partage des données et contenus dans les réseaux socionumériques (boyd, 2014 ; Marwick et boyd, 2014 ; Lachance, 2012 ; Balleys, 2015).

Les usages sociaux de la géolocalisation jouent donc un rôle dans la mise en visibilité de l’autre, dans ses potentiels déplacements et dans la justification future de ces derniers. La maîtrise de la donnée de localisation, comme d’autres traces numériques par ailleurs (Marwick, 2013), met en lumière certaines vulnérabilités genrées. Celles-ci se retrouvent à la fois dans la surveillance par géolocalisation au sein du couple et qui touche plus particulièrement les femmes (Tillous, 2020), et dans les exploitations de la position géographique entre pairs adolescents. Par exemple, face à une forte intransigeance en cas d’erreur et à l’impossible « retour en arrière », les adolescentes qui « jouent le jeu » de la géolocalisation doivent ainsi présenter des compétences particulières et valorisées, à la fois dans la régulation de l’audience atteinte et dans la capacité à dissimuler leur localisation lorsque cela leur apparaît nécessaire. Ces compétences techniques rendent celles qui en sont dépossédées doublement vulnérables, à leur capacitation à protéger leur vie privée d’une part, et au regard des pairs à la suite d’un potentiel oubli ou mésusage d’autre part (Bruna, 2023).

 

À l'occasion de « l'anniversaire » du bombardement de la Manchester Arena, l'artiste Nathan Rae a parcouru un parcours de 67 milles autour du Grand Manchester. Source : Nathan Rae, Maps © Thunderforest, Data © OpenStreetMap contribu-tors, Wikimedia (CC BY-SA 4.0).

À l’occasion de « l’anniversaire » du bombardement de la Manchester Arena, l’artiste Nathan Rae a parcouru un parcours de 67 milles autour du Grand Manchester. Source : Nathan Rae, Maps © Thunderforest, Data © OpenStreetMap contributors, Wikimedia (CC BY-SA 4.0).

 

Cette mise en visibilité des activités en ligne comme hors ligne des acteurs sociaux est d’ailleurs caractéristique de nos « sociétés de la surveillance », dans lesquelles le « pouvoir est corrélé à une capacité de voir, de faire voir et de dominer du regard » (Aïm, 2020 : 14). Ainsi, au-delà des enjeux économiques et juridiques qui sont le plus souvent mis en avant dans les discours qui portent sur ces technologies, la diversification des pratiques de géolocalisation sociale fait-elle également naître de nouveaux enjeux relationnels qui méritent d’être investigués.


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Auteur·e·s

Bruna Yann

Sophiapol Université Paris Nanterre

Citer la notice

Bruna Yann, « Géolocalisation » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 13 février 2023. Dernière modification le 12 juin 2024. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/geolocalisation.

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