Jeux du cirque


 

Dans notre imaginaire collectif, l’expression « jeux du cirque » renvoie à des images véhiculées par les péplums (Ben-Hur, Gladiator, pour citer les plus connus) ou à la fameuse expression du poète Juvénal (c. 55 ap. J.-C.-128 ap. J.-C.) « panem et circenses », c’est-à-dire « du pain et le cirque » (Juvénal, trad. de 1681 : X, 81) ou plus connue dans sa traduction classique « du pain et des jeux »), reprise régulièrement par des journalistes à propos de grands événements sportifs comme les Jeux olympiques de Paris 2024. Ces jeux se sont développés très tôt à Rome – le Cirque Maxime est le plus ancien lieu de spectacle de la Ville, utilisé dès le VIIe siècle avant notre ère – et atteignent leur apogée entre le Ier siècle avant notre ère et le IVe siècle.

Circus Maximus, Speculum Romanae Magnificentiae [Miroir des splendeurs romaines], 1553, gravure par Nicolas Beatrizet d’après un modèle de Pirro Ligorio. Source : the Met (domaine public).

Circus Maximus, Speculum Romanae Magnificentiae [Miroir des splendeurs romaines], 1553, gravure par Nicolas Beatrizet d’après un modèle de Pirro Ligorio. Source : the Met (domaine public).

 

Dans les sociétés contemporaines, les jeux du cirque sont aussi appréhendés par le prisme de la critique de la place du spectacle, au sens où l’emploie Guy Debord (1931-1994 ; 1967). Pour l’historien Jean-Paul Thuillier (1998 : 27), « c’est bien Rome qui “invente” le sport-spectacle et les courses de char sont aussi une “passion planétaire qui touche tout l’empire ». Le rôle prêté aux jeux est classiquement celui de détourner les citoyens romains des enjeux politiques et de focaliser leur attention sur des enjeux ludiques, considérés comme sans véritable importance. Toutefois, cette vision doit être réévaluée à l’aune des acquis récents de la recherche historique, tant en ce qui concerne la manière dont les Romains conçoivent les jeux que du point de vue de la diversité des publics qui y assistaient.

Pendant longtemps, les historiens ont manqué de recul critique vis-à-vis de l’idée préconçue d’un peuple romain dépolitisé et décervelé par les jeux. C’est Paul Veyne (1930-2022) qui a rompu avec cette vision, en présentant plutôt l’attrait pour les jeux comme une conséquence de la dépolitisation du peuple romain, lors du remplacement de la République par l’Empire, que comme sa cause (Veyne, 1976 : 93-98). Aujourd’hui, les spectacles et les spectateurs dans la Rome antique sont analysés dans le cadre d’une histoire des émotions, entendues comme des « réactions affectives immédiates, soudaines, de l’ordre de la sensation forte, ayant souvent des manifestations corporelles » (Boquet, Nagy 2009 : 44), et prennent en compte les publics dans leur diversité (citoyens et non-citoyens ; hommes et femmes ; libres et esclaves). L’historien de l’Antiquité Sylvain Forichon (2020) s’est attaché à analyser les manifestations visibles de ces émotions chez les spectateurs des jeux du cirque à Rome.

Dans le monde romain, et au premier chef dans sa capitale, Rome, les jeux ne se déroulent pas tous au cirque et ne se limitent pas aux courses de chars. Il s’agit de spectacles de nature variée : les jeux englobent ainsi les combats de gladiateurs (munera), les chasses aux bêtes sauvages (venationes), les exercices de voltige et d’acrobatie, les concours de pantomime, très en vogue, ou même les naumachies (reconstitution de combats navals dans une arène). Ajoutons, et cela n’est pas neutre, que le premier mot désignant l’amphithéâtre est celui de spectacula, issu du verbe latin spectare (regarder). Enfin, ces jeux n’étaient pas profanes mais étaient systématiquement offerts en l’honneur des dieux, sauf les combats de gladiateurs, à l’origine donnés en l’honneur de défunts.

Naumachie ou Combat naval des Romains pour la représentation desquels on creusa des lacs entiers. Estampe par Johann Adam Delsenbach et Johann Bernhard Fischer von Erlach. Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

Naumachie ou Combat naval des Romains pour la représentation desquels on creusa des lacs entiers. Estampe par Johann Adam Delsenbach et Johann Bernhard Fischer von Erlach. Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

 

 

Un lieu d’expression du public

L’importance et le nombre des jeux s’accroissent de la fin de la République (Ier siècle avant notre ère) à la fin de l’Empire romain (Ve siècle), chaque jour de jeux étant un jour férié. Le nombre de jours fériés passe ainsi d’une soixantaine sous Auguste (27 av. J.-C-14 ap. J.-C.) à presque 180 à la fin de l’Antiquité (177, dont 66 consacrés aux jeux du Cirque Maxime dans le calendrier de Philocalus, daté de 354). Le public est émotionnellement sollicité dès l’extérieur des édifices de spectacle et soumis à de nombreux stimuli sonores (foule, vendeurs, musique), visuels (montreurs d’animaux, danseurs, prostituées) et olfactifs (cuisson des aliments, parfums…, Forichon, 2020 : 118-119).

Interaction avec le public lors des jeux. Source : Erica Guilane-Nachez sur Adobe stock (Licence standard).

Interaction avec le public lors des jeux. Source : Erica Guilane-Nachez sur Adobe stock (Licence standard).

 

 

Les jeux attirent les foules et les édifices de spectacles sont dimensionnés pour cela. Ainsi le Cirque Maxime à Rome reste-t-il jusqu’à une date récente (l’ouverture du Maracana à Rio de Janeiro en 1950) le plus grand édifice de spectacle de tous les temps avec une capacité d’au moins 150 000 spectateurs au début du IIe siècle. Cassius Dion (c. 162 ap. J.-C.-235 ap. J.-C. ; trad. de 1845-1870 : 68, 7, 2) écrit à propos de l’empereur Trajan (53 ap. J.-C.-117 ap. J.-C) « qu’ayant relevé le Cirque de ses ruines, plus beau et plus magnifique, il y mit une inscription portant qu’il l’avait rebâti de la sorte pour qu’il pût contenir le peuple romain ». Quant au Colisée, inauguré en 80 de notre ère, il peut accueillir au moins 50 000 spectateurs pour des spectacles de l’arène (combats de gladiateurs et chasses aux fauves). Les édifices de spectacles (cirques, amphithéâtres, théâtres) permettent de rassembler la communauté des citoyens, structurée selon les catégories définies par Rome (sénateurs, chevaliers, plèbe), mais aussi les non citoyens. Comme le fait justement remarquer S. Forichon (2020 : 130), « le fait pour chaque spectateur de siéger avec les membres de son collège ou de son ordo permettait d’une part de renforcer son sentiment d’appartenance à ce groupe […] et, d’autre part, de se distinguer des personnes extérieures ». Le positionnement de chaque spectateur dans la hiérarchie sociale est visible par la place qu’il occupe dans les gradins ; les détenteurs du pouvoir et les aristocrates (sénateurs et chevaliers) ont des places réservées à proximité de la piste, de l’arène ou de la scène. Ainsi, au Cirque Maxime, l’empereur assiste aux jeux depuis le pulvinar, une tribune d’honneur qui abrite les statues des divinités, manière pour lui de se positionner aux côtés des divinités auxquelles les jeux sont offerts.

Parallèlement, jusqu’à la fin de l’Antiquité, certains auteurs tiennent un discours méprisant à propos des jeux, à l’instar de Cicéron (106 av. J.-C.-43 av. J.-C.) et Ammien Marcellin (c. 330 ap. J.-C.-395 ap. J.-C.). Cicéron estime que les plaisirs de la plèbe, dont les jeux, sont vulgaires et qu’un aristocrate romain ne devrait pas faire de dépenses pour encourager ces plaisirs. À la fin du IVe siècle, Ammien Marcellin (trad. de 1968 : XIV, 6, 25-26) écrit à propos des Romains pauvres : « du lever du jour jusqu’au soir, ils s’épuisent au soleil ou sous la pluie à examiner avec minutie les qualités ou les défauts des cochers et des chevaux. Et c’est une chose tout à fait étonnante de voir une plèbe innombrable, l’esprit envahi par une sorte d’ardeur, suspendue à l’issue d’une course de chars ». Cependant, le public est bien plus bigarré que le laissent entendre ces auteurs : ce ne sont pas les pauvres et les esclaves qui constituent la majeure partie du public des jeux. Ainsi une lettre du sénateur Fronton (trad. de 1830 : 2, 3), qui a notamment été professeur de l’empereur Marc Aurèle (121 ap. J.-C.-180 ap. J.-C.), atteste-t-elle de la passion de certains aristocrates pour les courses de char au IIe siècle : « Malgré mes douleurs, je me suis rendu au Cirque : en effet, une forte passion pour les jeux me saisit à nouveau ».

 

Un lieu politique

Les lieux de spectacle romains sont des lieux politiques. Cicéron (trad. de 1962 : 125) ne s’y trompe pas quand il cite les lieux où se tiennent les combats de gladiateurs parmi les trois lieux où s’exprime la volonté du peuple romain, avec les comices et les contiones, qui sont des assemblées politiques. Il ne faut pas considérer les lieux de spectacle comme un endroit où les détenteurs du pouvoir offriraient au peuple des plaisirs en échange de sa passivité politique : les magistrats ou l’empereur qui offrent les jeux en attendent un retour politique, qui peut prendre la forme d’un soutien électoral (sous la République) ou d’un accroissement de popularité. Il ne s’agit pas d’acheter les consciences des spectateurs, mais plutôt d’une forme de séduction de la part des détenteurs du pouvoir (Veyne, 1976 : 380).

À la fin de la République, les jeux offerts par les édiles, peuvent constituer un facteur d’accélération d’une carrière politique. Ainsi lorsqu’un édile ajoute aux fonds publics que l’État lui alloue pour offrir des jeux une contribution issue de sa fortune personnelle, cela lui permet d’offrir un spectacle hors normes qui marque les esprits et dont les électeurs se souviendront lorsqu’il briguera une plus haute charge politique. Sous l’Empire, certains jeux offerts par l’empereur prennent une ampleur extraordinaire, tels ceux qu’offre Trajan (Il fait combattre 4 000 paires de gladiateurs au Colisée en 108 et 109, puis offre, en 112, 15 jours de jeux dans trois théâtres en février et 30 courses au Cirque en mars.

Sesterce (monnaie romaine) de Trajan représentant le Circus Maximus. Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

Sesterce (monnaie romaine) de Trajan représentant le Circus Maximus. Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

 

 

Sous l’Empire, les jeux sont un lieu essentiel de la vie politique, ce alors même que le peuple ne peut plus s’exprimer par des votes. La plèbe et l’empereur y sont face à face. La plèbe peut honorer l’empereur, mais aussi lui faire part de revendications concernant le déroulement des jeux ou politiques et sociales (baisse du prix du blé, réduction des impôts, exécution d’un haut fonctionnaire, etc.). L’expression de la volonté de la plèbe s’exprime par des applaudissements ou des sifflets : les applaudissements du public à l’arrivée de l’empereur ne sont pas un simple rituel de politesse, ils assurent la légitimité et l’autorité de celui à qui ils sont adressés. Les comportements de l’empereur sont observés et jugés par le public ; ainsi les dirigeants qui se livrent à d’autres activités et délaissent le spectacle sont-ils mal vus, comme le souligne Suétone (c. 70-c. 140 ; trad. de 1856a : XLV, 2) à propos de César (100 av. J.-C.-44 av. J.-C.) : « Le peuple avait reproché à César d’occuper le temps des jeux à lire des lettres et des pétitions ou à leur répondre ».

Par ailleurs, s’appuyant sur l’exemple de l’empereur Claude (37-54 ap. J.-C.), Dion Cassius (trad. de 1845-1870 : LX, 13, 5) montre l’attitude que doit prendre le « bon » empereur lorsqu’il communique, sans intermédiaire, avec les spectateurs : « Les manières populaires qu’il [Claude] montrait en assistant aux spectacles, la facilité avec laquelle il accordait tout ce qu’on lui demandait et le peu d’usage qu’il faisait des hérauts, écrivant sur des panneaux de bois la plupart de ses communications [il s’agit des réponses écrites aux demandes exprimées par le public], lui attiraient de grands éloges ».

À l’inverse, le comportement des spectateurs des jeux peut déchaîner la violence du mauvais empereur si celui-ci s’estime outragé, comme ce fut le cas de Caligula (12 ap. J.-C.-41 ap. J.-C.), ou plus tard de Caracalla (188-217 ap. J.-C.) au début du IIIe siècle : « Lors d’une course de chars à laquelle il assistait, la foule tourna en dérision le cocher qui avait ses préférences. Caracalla crut que l’outrage visait sa personne et ordonne aux troupes de se précipiter sur la foule pour arrêter et mettre à mort ceux qui avaient décrié ce cocher. Ayant ainsi reçu la permission de se livrer à des actes de violence et de pillage, les soldats […] prirent les premiers venus et les tuèrent sans pitié » (Hérodien, Histoire des empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III, IV, 6, 4-5).

 

Star system, équipes et supporters

Sous l’Empire, certains participants aux jeux sont des superstars. Au cirque, l’épreuve reine est la course de quadriges (attelages à quatre chevaux) et les meilleurs cochers sont adulés, à l’image de Dioclès (104–146), cocher vedette de la faction des Rouges à Rome, qui aurait acquis 35 millions de sesterces en 4 257 courses disputées sur une période de 24 ans. Certains de ces cochers se voient même élever des statues à Rome. Chacune des factions (équipes de course) constitue une entreprise de spectacle, disposant d’un personnel nombreux et diversifié : cavaliers acrobates, employés chargés de la logistique, de la surveillance des locaux, de l’administration, de la nourriture et de l’entretien des chevaux, etc.

Les supporters romains sont organisés en associations et soutiennent l’une des quatre factions (Rouges, Verts, Bleus et Blancs) qui courent au cirque. Ces associations de supporters ont leurs propres locaux, mais les écuries de chacune des factions constituent des points de ralliement pour les supporters. Ce phénomène n’est pas spécifique aux courses de chars. Certains gladiateurs et histrions (danseurs de pantomime) possèdent aussi un « fan club ». Les associations de supporters accueillent indistinctement citoyens et non citoyens, libres et esclaves. L’adulation peut aller très loin : Pline l’Ancien (trad. de 2013 : VII, 186) rapporte qu’un supporter des Rouges n’a pas hésité à se jeter dans le bûcher funéraire lors des funérailles de son cocher favori ; d’autres Romains n’hésitent pas à faire inscrire sur leur épitaphe qu’ils étaient supporters de l’une ou l’autre des factions. Il existe aussi un marché de produits dérivés à l’effigie des champions, comme une série de verres qui représente huit gladiateurs vedettes du milieu du Ier siècle ou encore des lampes à huile ou des couteaux pliants. Un système de paris, sans doute lié aux différentes factions, accroît l’enjeu lié aux résultats des compétitions.

Les conclusions des travaux menés sur le public des stades de football actuels (Bromberger, 1998 ; Clanché, 1998 ; Bodin, 2003) permettent de mieux comprendre la violence qui s’exprime parfois dans et aux abords du cirque. Les conditions d’attente du public, puis l’incertitude permanente quant au résultat de la course, du combat ou du concours, placent le supporter dans un état d’angoisse et de nervosité pendant toute la durée de la compétition (Rimé, Leyens 1988 : 529-530 ; Bromberger 1998 : 29 ; Clanché 1998 : 10-20). De plus, le positionnement des spectateurs dans les virages d’une enceinte elliptique serait un facteur aggravant le risque de violence (Perelman, 2010 : 254), d’autant plus que ce sont les lieux les plus propices aux accidents, si l’on prend l’exemple des courses de chars. Enfin, comme dans les stades de football actuels (Clanché, 1998 : 20 ; Perelman, 2010 : 340-341), la violence n’est pas l’apanage de spectateurs appartenant aux catégories sociales les plus modestes.

Cependant, il ne faudrait pas croire que la violence à l’occasion des jeux du cirque constitue la norme à Rome. On note peu d’épisodes de violences rapportés par les auteurs antiques, pourtant friands de ce type d’anecdote. À Rome, les violences les plus graves ne sont paradoxalement pas provoquées par les courses de chars ou les combats de gladiateurs, mais par les concours de pantomime. Les histrions les plus célèbres avaient leur groupe de supporters qui n’hésitait pas à faire le coup de poing contre d’autres groupes de supporters, au point que des pantomimes sont régulièrement expulsés hors de Rome, comme le rapporte Suétone (trad. de 1856 b : XXXVII, 4) à l’époque de Tibère (14-37) : « Un meurtre ayant été commis au théâtre, au cours d’une querelle entre les spectateurs, Tibère relégua les chefs des factions [groupes de supporters] et les histrions qui étaient cause de la rixe, et, malgré toutes les instances du peuple, il ne consentit jamais à les rappeler ».

Cela dit, la forte affluence peut aussi provoquer des drames, comme ce fut le cas lors de jeux offerts par Jules César, ce que rapporte Suétone (trad. de 1856 c : XXXIX, 7) : « Tous ces spectacles provoquèrent une telle affluence de gens venus de partout que la plupart des étrangers logèrent sous des tentes dressées au milieu des rues ou dans les carrefours et qu’il y eut en plusieurs occasions nombre de personnes écrasées ou étouffées par la foule, entre autres deux sénateurs ».

 

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Ainsi les jeux constituent-ils un moment fort à Rome durant plus d’un demi-millénaire. Loin d’être une simple distraction, ils permettent aux Romains de faire communauté, en présence de leurs dieux et de leurs dirigeants politiques, et de montrer aux étrangers et esclaves la grandeur de la civilisation romaine. Les édifices de spectacle sont aussi un lieu de dialogue, plus ou moins apaisé, entre plèbe et dirigeants. Mais, au-delà de ces intentions éminemment politiques, les jeux sont aussi une passion et de mixité sociale, où les barrières sociales sont moins visibles et où des dizaines de milliers de spectacteurs/supporters prennent fait et cause pour leurs champions.

Médaillon contorniate représentant un aurige et des lutteurs lors de jeux du cirque. « Ici, un aurige est figuré à mi-corps, avec ses lanières de cuir autour de la poitrine, son fouet à la main droite, un cheval tenu en bride par la main gauche et son casque de cuir bouilli dans le champ à gauche. Sur l’avers prend place une scène de lutte ». Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.

Médaillon contorniate représentant un aurige et des lutteurs lors de jeux du cirque. « Ici, un aurige est figuré à mi-corps, avec ses lanières de cuir autour de la poitrine, son fouet à la main droite, un cheval tenu en bride par la main gauche et son casque de cuir bouilli dans le champ à gauche. Sur l’avers prend place une scène de lutte ». Source : gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France.


Bibliographie

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Cicéron, 1962, Pour Sestius, trad. du latin et éd. par J. Bayet, Paris, Éd. Les Belles Lettres, 56 av. J.-C.

Clanché P., 1998, « Football, instabilité et passion », in : Vigarello G., Leconte B., éds, Le Spectacle du sport, Paris, Éd. Le Seuil, p. 9-23.

Debord G., 1967, La Société du spectacle, Paris, Gallimard, 1992.

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Fronton, M. C., 1830, Lettres inédites de Marc Aurèle et de Fronton, trad. du latin et éd. par A. Cassan, Paris, A. Levasseur.

Juvénal, D. J., 1681, Les Satyres de Juvénal et de Perse, trad. du latin par La Valterie, Paris, C. Barbin, c. 100-125. Accès : https://books.google.fr/books?id=jZqUWTGEdWQC&pg=RA5-PA98-IA5&lpg=RA5-PA98-IA5&dq=Juv%C3%A9nal&source=bl&ots=NB0jmosNC-&sig=ueVHe270losIZ3EYB07jwbdRR9s&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjNs_Gun_rSAhVoI8AKHcQPDpU4MhDoAQhFMAY#v=onepage&q=Juv%C3%A9nal&f=false.

Marcellin A. 1968, Histoires, trad. du latin et éd. par E. Galletier et J. Fontaine, Paris, Éd. Les Belles Lettres.

Perelman M., 2010, L’Ère des stades. Genèse et structure d’un espace historique. Psychologie de masse et spectacle total, Gollion, Éd. Infolio.

Pline l’Ancien, 2013, Histoire naturelle, trad. du latin et éd. par S. Schmitt, Paris, Gallimard, c. 74.

Rimé B., Leyens J.-P., 1988, « Violence dans les stades : la réponse des psychologues », La Recherche, 198, p. 528-531.

Suétone, 1856a, « Vie d’Auguste », in : Les Douzes Césars, trad. du latin par É. Pessonneaux, Paris, Charpentier.

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Suétone, 1856c, « Vie de César », in : Les Douzes Césars, trad. du latin par É. Pessonneaux, Paris, Charpentier.

Thuillier J.-P., 1998, « Juvenal et la “Juve” ou Ne dites pas à mes collègues que j’étudie l’histoire du sport antique : ils croient que je suis latiniste dans un lupanar de Pompei », Recherches & Travaux, 54, p. 23-28.

Veyne P., 1976, Le Pain et le Cirque. Sociologie historique d’un pluralisme politique, Paris, Gallimard.

Auteur·e·s

Pichon Blaise

Centre d’histoire « Espaces et cultures » Université Clermont Auvergne

Citer la notice

Pichon Blaise, « Jeux du cirque » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 13 janvier 2025. Dernière modification le 13 janvier 2025. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/jeux-du-cirque.

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