Marseillaise (La)


 

Claude Rouget de Lisle (1760-1836) écrit et compose La Marseillaise à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 dans un contexte de guerre. Ce chant de l’armée du Rhin traverse la France. Chanté à Paris le 30 juillet 1792 par des fédérés marseillais, il devient l’Hymne des Marseillais, puis, par simplification, La Marseillaise. Celle-ci devient l’hymne national de la France le 14 février 1879. La Marseillaise est chantée, sifflée, écoutée religieusement, individuellement ou en groupe. Elle est aimée, critiquée, malmenée. Elle symbolise la Nation, la France, la République, la Révolution. Elle suscite des appropriations, des récupérations. Elle est tout cela à la fois, un mythe bien vivant.

Isidore Pils, Rouget de Lisle chantant la Marseillaise pour la première fois, 1849. Source : Musée Historique de Strasbourg.

 

Symboles

La Marseillaise est d’abord un chant écrit pour susciter la mobilisation de volontaires face à la patrie en danger. On la chante à Valmy (20 septembre 1792), lors des grandes fêtes civiques. Elle est associée à la République et s’oppose aux rois tyrans. Toutes les valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité y sont contenues. C’est ainsi que, par exemple, les Juifs de Metz utilisent la puissance du symbole de La Marseillaise pour s’affirmer en tant que Français et se montrer reconnaissants à la Révolution qui leur accorde la liberté, l’égalité (décret du 27 septembre 1791) et, de fait, les intègre à la Nation (Schechter, 1994). Le 21 octobre 1792, la communauté de Metz accueille les défenseurs de Thionville à la synagogue pour une cérémonie solennelle célébrant la victoire républicaine. Ils chantent un cantique en hébreu sur l’air de La Marseillaise, écrit par le mathématicien et poète liturgique Moïse Ensheim (1750-1839). Celui-ci ne réalise pas une traduction littérale, la langue hébraïque du XVIIIe siècle manquant du vocabulaire et des images idoines. Du coup, Moïse Ensheim utilise des allégories bibliques pour pallier les manques. Cette Marseillaise joue donc un rôle didactique, permettant aux Juifs de mieux comprendre les événements de la Révolution et les changements ayant des conséquences pour eux. Elle exprime la synthèse de leur héritage – le judaïsme des temps anciens – avec la Révolution.

La bonne fortune de La Marseillaise n’est cependant pas une constante : elle est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, puis abandonnée en 1804 sous l’Empire. Le retour de la monarchie avec La Restauration poursuit son interdiction (Robert, 1989). Tout au long du XIXe siècle, La Marseillaise est le plus souvent proscrite. L’exécuter consiste à se réclamer de la Révolution et à affirmer les idées républicaines. Certains orphéons perdent leur subvention pour avoir interprété ce chant.

Une fois devenue officiellement l’hymne national, faire chanter, faire jouer La Marseillaise consiste à faire acte de pédagogie envers le peuple pour le faire adhérer à la République qui s’affirme progressivement. L’hymne national joue un rôle dans l’acculturation des idées républicaines. La Marseillaise est jouée à la fin du bal du 14-Juillet ou du feu d’artifice, pour clôturer l’allocution du maire. Reprise en chœur, elle marque un moment d’intense émotion, une communion républicaine. La Marseillaise participe pleinement au protocole de la France. Elle retentit lors de toutes cérémonies officielles, prise d’armes, accueils de chef d’État, lors des rencontres sportives… Elle porte une forte puissance d’évocation et de mobilisation, due à son rythme de marche. Étroitement associée à la République, La Marseillaise est diffusée en préambule à tous les messages audiovisuels du président adressés aux Français. Comme tout hymne elle est le symbole du pays, de la France, la personnification musicale de la Nation, l’élément devant lequel on s’incline et, à travers, lui devant toute la France.

L’institutionnalisation de l’hymne passe par son enseignement auprès des jeunes générations. En 1911, le ministère de l’Instruction publique rend obligatoire l’apprentissage de La Marseillaise. Cela est renforcé en septembre 1944, moment où une circulaire du ministère de l’Éducation nationale préconise de faire chanter La Marseillaise dans les écoles pour « célébrer notre libération et nos martyrs ». En parallèle, l’État incite les enfants des écoles à prendre part aux commémorations aux monuments aux morts et à chanter La Marseillaise. À l’occasion de ces moments, l’hymne participe à la transmission d’une histoire et une leçon d’éducation civique à ciel ouvert. Depuis la loi du 23 avril 2005, l’apprentissage de La Marseillaise est de nouveau obligatoire à l’école primaire. Le plan choral de 2018, en direction de l’école primaire et du collège, renforce cet apprentissage au nom des principes fondant la citoyenneté républicaine.

Pendant les deux Guerres mondiales, La Marseillaise participe à l’exaltation patriotique. Pendant toute la Grande Guerre, elle est omniprésente pour mobiliser la France guerrière autour des valeurs patriotiques véhiculées par ce chant mais aussi son histoire. On a pu chanter ici ou là La Marseillaise au moment de la mobilisation de l’été 1914. Surtout, elle est chantée sur le front avant l’assaut et à l’arrière lors des concerts de musique militaire ou dans les théâtres et café-concert. Cette Marseillaise exprime l’Union sacrée, le peuple autour de la République et de la Nation en danger qu’il faut défendre. Les cendres de Rouget de Lisle sont d’ailleurs transférées aux Invalides le 14 juillet 1915 (Vovelle, 1984).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreuses villes et villages à l’occasion d’une commémoration clandestine du 11-Novembre, La Marseillaise interdite par l’occupant allemand résonne, tout comme dans les prisons, dans les maquis. Les chanteurs font-ils acte de provocation, de résistance passive ou de patriotisme ? Nombreux aussi sont les témoignages de ceux qui ont entendu siffler La Marseillaise dans la rue, un mendiant la jouer sur son accordéon ou dans les boîtes de nuit parisienne subtilement mêlée aux mélodies des morceaux à la mode : acte de résistance, rejet de l’occupation, voire un attachement à la République, mais surtout un attachement à l’hymne national, symbole de l’indépendance de la France. Le film de Michael Curtiz (1886-1962) Casablanca, sorti en 1942, retranscrit particulièrement bien cette ambiance.

Tout au long de son histoire, La Marseillaise est attaquée ; pourtant elle finit toujours par favoriser autour d’elle l’union nationale. Il y a eu les polémiques sur la récupération de La Marseillaise par l’extrême droite dans les années 1980, des sifflets lors des matchs de football au début des années 2000, les critiques sur ses paroles jugées guerrières, violentes. Mais La Marseillaise rassure, elle reste un repère. Cela apparaît clairement lors des attentats de 2015 et certains retrouvent la fierté de la chanter lors de la victoire de l’équipe de France de football. Elle est aussi parfois le seul lien commun entre des personnes. En 2018-2019, les Gilets jaunes la chantent régulièrement lors de leurs manifestations en signe de fraternité et aussi en écho à 1789 : « La voix du peuple quand la patrie est en danger » (Lefebvre, 2018).

Avec le 14-Juillet, La Marseillaise est peut-être l’élément qui symbolise le plus la Révolution française dans l’opinion publique. Elle est choisie comme titre d’un film à l’occasion du cent cinquantenaire de la Révolution et d’un opéra-ballet célébrant le bicentenaire de 1789. Tous deux ont fait polémique tant pour leur aspect esthétique que pour les partis pris historiques, leur vision de la Révolution. Le film La Marseillaise de Jean Renoir (1894-1979), tourné en 1937 et sorti en 1938 est une fresque historique qui retrace les années 1789 à 1792 à travers un groupe de volontaires marseillais qui montent à Paris. Le film se veut le miroir de l’actualité, une nouvelle révolution : le Front populaire. Quant à la parade du bicentenaire, elle se déroule le soir du 14 juillet 1989 sur les Champs-Élysées devant les chefs d’État des plus grandes puissances de la planète et des millions de spectateurs et téléspectateurs. Pour ce défilé qui se veut festif, le cahier des charges soumis par le pouvoir politique à Jean-Paul Goude impose une double référence : La Marseillaise et les régions. Le dossier de presse précise : « Ni opéra ni ballet mais opéra-ballet, ni défilé ni carnaval mais spectacle chorégraphique sans précédent ». Les tambours, les emblèmes provinciaux, les instruments de musiques traditionnels symbolisent le peuple de France et rappellent la fête de la fédération de 1790. L’interprétation de La Marseillaise par Jessye Norman drapée du drapeau tricolore est le point d’orgue de l’opéra-ballet de Jean-Paul Goude devenu une valorisation du métissage, de la world-music, de la world culture (Dujardin, 1992).

La Marseillaise incarne l’esprit révolutionnaire à vocation universelle. Avant la création de l’Internationale mise en musique en 1888, La Marseillaise est le chant des opprimés, des révoltés, du peuple. La reconnaissance comme hymne national a pu atténuer le symbole révolutionnaire de ce chant. Les ouvriers français vont parfois, lors des luttes, lui préférer l’Internationale. Ce chant entre alors en concurrence avec La Marseillaise sans jamais la détrôner. Hors de ses frontières, elle conserve sa vocation révolutionnaire. En 1848, à la suite de la Révolution de Février à Paris, un vaste mouvement national essaime dans toute l’Europe. Le « Printemps des peuples » fait retentir La Marseillaise aux quatre coins de l’Europe. Au début du XXe siècle, dans une Europe en révolution elle garde toute sa place de chant révolutionnaire. Vladimir Ilitch Lénine (1870-1924), lors de son retour en Russie à Petrograd, en 1917, a été accueilli aux accents de La Marseillaise et de l’Internationale, de même qu’on la chante lors des révolutions en Allemagne et en Hongrie. De février à novembre 1917, La Marseillaise fait office d’hymne national pour le gouvernement provisoire de la Russie révolutionnaire, avant que les Bolcheviques ne lui préfèrent l’Internationale. De même, la proclamation de la République espagnole, en 1931, se fait également aux accents de La Marseillaise.

 

Appropriations

Les différentes versions ou citations musicales de La Marseillaise donnent à cet hymne un sens pluriel. La Marseillaise est un miroir de l’histoire, une source pour comprendre l’évolution de la société. Chaque version, chaque interprétation même critique, voire provocatrice veut dire quelque chose de l’époque. Les appropriations témoignent de la vitalité de cet hymne et marquent pour les Français un attachement à ce patrimoine et la volonté de le faire sien (Martino, 2016).

Les journées révolutionnaires, dites des Trois Glorieuses, les 27, 28 et 29 juillet 1830 inspirent à Hector Berlioz (1803-1869) une version de La Marseillaise pleine de puissance et d’énergie. Cette orchestration pour deux chœurs et grande masse instrumentale est un hommage au peuple et une personnification de cette révolte. De même, Django Reinhardt (1910-1953) avec Stéphane Grappelli (1908-1997) livrent en 1946 une version jazz de l’hymne français : Echoes of France, enregistrée à Londres, ville qui a accueilli le général de Gaulle et le QG des Forces françaises libres (FFL). Symbole de la Libération après l’occupation allemande et du rôle joué par les Américains en France, les deux membres historiques du quintette du Hot club de France font swinguer La Marseillaise dans leur improvisation jazzistique, une musique née outre-Atlantique. Mais cette version jazz pleine de symboles est mal accueillie. En cette période, toucher à l’hymne national est considéré comme un sacrilège.

La Marseillaise fait partie du patrimoine historique et culturel et à ce titre, elle fait l’objet de reprises. Au XXe siècle, beaucoup d’artistes, chanteurs, acteurs enregistrent directement La Marseillaise ou des chansons l’évoquant. Ce sont des critiques ou des hommages à ce chant et à ce qu’il représente. Ils se font la caisse de résonnance des différentes visions de La Marseillaise qui cohabitent dans la société. André Dassary (1912-1987), Lucien Lupi (1926-2005), Philippe Clay (1927-2007), Catherine Sauvage (1929-1998), Michel Sardou, le groupe Poetics lovers… l’ont mis à leur répertoire sans toucher aux paroles ni à la musique. Léo Ferré (1916-1993), plus acide dans La Marseillaise, en 1967, dénonce les massacres et le sang qui coule en son nom et celui du nationalisme qu’elle symbolise à ses yeux. Plus critique, Mireille Mathieu dans Pour une Marseillaise en 1975 veut « effacer des mots d’un chant de guerre pour en faire un chant de paix ». En revanche, Omar Sharif (1932-2015), en 1967, enregistre un 45 tours où, sur la musique de Rouget de Lisle arrangée par Michel Bernholc (1941-2002), il déclame son amour de la France et de La Marseillaise « qui pour l’étranger que je suis […] représente tout ce que j’aime en ce pays ». Plus proche, en 2006, Charlélie Couture livre dans Ma Marseillaise, sa vision de l’hymne, « La Marseillaise c’est un cri de guerre, moi la mienne c’est un cri d’amour », dit-il sur le plateau du journal de 13 heures de France 2 du 6 novembre 2006. Ces reprises sont rarement des succès discographiques, excepté Aux armes et cætera, la version reggae de Serge Gainsbourg (1928-1991) enregistrée en 1979. A posteriori, le chanteur et tout ce qu’il fait sont perçus comme une provocation (Francfort, 2007). Même s’il veut faire scandale, sa Marseillaise se situe entre l’outrage et l’hommage, une provocation autant musicale que politique. C’est surtout l’article de Michel Droit (1923-2000) dans Le Figaro Magazine du 1er juin 1979 qui met le feu aux poudres, jugeant, non sans relents antisémites, cette version antipatriote et scandaleuse. Cependant, le succès de la vente de l’album, plus de cent mille exemplaires dans le mois qui suit sa sortie et une première place au hit-parade, montre un engouement du public et une adhésion de la population française à l’appropriation que fait Serge Gainsbourg de l’hymne national.

 

D’autres artistes veulent davantage provoquer, intentionnellement, avec leur reprise de La Marseillaise, notamment le groupe de punk rock parisien Oberkampf avec sa version déstructurée de 1983. Inspiré de Jimmy Hendrix (1942-1970) et de sa version contestataire de l’hymne américain, le guitariste et fondateur du groupe Pat Kebra décide de faire de même avec l’hymne français. Ce n’est pas une critique politisée de la France et de l’État, mais une révolte sociale. S’attaquer à l’hymne national c’est s’attaquer à la société. Paradoxalement, les membres du groupe trouvent dans les paroles une énergie et un idéal révolutionnaire qui leur plaît. Ils chantent les véritables paroles, mais ils lui préfèrent le couplet dit des enfants. « Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n’y seront plus », fait pleinement écho à leur révolte contre le pouvoir et la génération de leurs parents. Mais beaucoup plus confidentielle que Serge Gainsbourg, leur Marseillaise et leur révolte sont passées presque inaperçues, excepté un passage dans l’émission télévisuelle de Philippe Manœuvre, Les enfants du Rock en décembre 1983.

La publicité s’empare aussi de La Marseillaise pour utiliser les symboles qui en découlent et en faire un outil marketing. Les messages audiovisuels émanant des différents ministères se clôturent généralement par quelques notes de La Marseillaise jouées au violon en pizzicato. La Marseillaise est alors comme un logo sonore, un drapeau tricolore apposé sur une image pour indiquer la provenance étatique du message. Dans le spot de 2018 présentant la Citroën DS 7 Crossback, elle participe à l’allégorie d’une figure institutionnelle, celle du président de la République. En effet, Emmanuel Macron, a choisi cette voiture en avant-première lors de son investiture comme véhicule présidentiel. Ainsi tout y est, la pyramide du Louvre lieu de la fête du soir de son élection, la référence à l’audace, l’avant-garde et La Marseillaise dans une version teintée d’électro qui se veut moderne. Elle est arrangée par Sloan Alexander & Gareth Williams. Dans une publicité de 2015, les machines de la chaîne de fabrication de la Toyota Yaris chantent La Marseillaise pour que l’acheteur potentiel n’oublie pas qu’il s’agit d’une voiture produite en France. Le made in France est devenu un argument de vente important depuis la crise économique de 2008. Toujours dans la même veine, mais avec moins de subtilité et avec un côté franchouillard, une publicité de 2007 pour les volailles Le Gaulois présente des poules qui chantent La Marseillaise, insistant (lourdement) sur le côté français de la viande.

Encore et toujours, la population continue de s’approprier La Marseillaise. Il suffit de consulter le site internet Youtube et de visionner les nombreuses reprises de l’hymne national. Certains la chantent de façon classique, mais la plupart en donnent leur propre interprétation, l’arrangeant dans des versions rock, rap, raï…, la teintant de couleurs multiples, de revendications variées, à l’image des publics et de la société.

 

Illustrations sonores : différentes versions, appropriations de La Marseillaise

https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/la-marseillaise-0
https://www.reseau-canope.fr/la-marseillaise.html


Bibliographie

Dujardin P., 1992, « “La Marseillaise” ou l’invention chimérique de Jean-Paul Goude », Mots. Les langages du politique, 31, pp. 27-41. Accès : https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1992_num_31_1_1697.

Francfort D., 2007, « La Marseillaise de Serge Gainsbourg », Vingtième siècle. Revue d’histoire, 1 (93), pp. 27-35. Accès : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-1-page-27.htm.

Lefebvre B., 2018, « Pourquoi les “Gilets jaunes” chantent-ils la Marseillaise ? », Le Figaro, 10 déc. Accès : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/12/10/31001-20181210ARTFIG00160-pourquoi-les-gilets-jaunes-chantent-ils-la-marseillaise.php.

Martino L., 2016, « “Allons enfants de la patrie”. Le peuple et La Marseillaise », Chemins de mémoire. Accès : www.cheminsdememoire.gouv.fr.

Robert F., 1989, La Marseillaise, Paris, Nouvelles éditions du pavillon/Imprimerie nationale.

Schechter R., 1994, « Translating the Marseillaise: Biblical Republicanism and the Emancipation of Jews in Revolutionary France », Past and Present, 143, pp. 108-135. Accès : https://scholarworks.wm.edu/aspubs/783.

Vovelle M., 1984, « La Marseillaise. La guerre ou la paix », pp. 85-136, in Nora P. dir., Les Lieux de mémoire, t. 1, La République, Paris, Gallimard.

Auteur·e·s

Martino Laurent

Centre de recherche sur les cultures et les littératures européennes Université de Lorraine

Citer la notice

Martino Laurent, « Marseillaise (La) » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 09 mai 2019. Dernière modification le 23 septembre 2024. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/marseillaise-la.

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