Mouvement féministe


 

Utilisé péjorativement pour la première fois en 1872 par l’écrivain Alexandre Dumas fils (1824-1895 ; Offen, 1987 : 494), le terme « féministe » est revendiqué une dizaine d’années plus tard par la militante Hubertine Auclert (1848-1914) pour qualifier son combat qui « renverse le stigmate » pour l’accès au suffrage des femmes (Pavard, Rochefort, Zancarini-Fournel, 2020 : 6). Ce terme, qui peut être employé rétroactivement, permet de qualifier les pratiques et pensées œuvrant pour l’égalité et les droits des femmes, et recouvre plusieurs acceptions selon les actrices et acteurs engagé·es : féminisme matérialiste, essentialiste ou encore universaliste ; afroféminisme, transféminisme, écoféminisme…

Défilé avec la plus jeune des suffragettes, 1912, New York. Source : Library of Congress, American Press Association, wikimédia (domaine public).

Défilé avec la plus jeune des suffragettes, 1912, New York. Source : Library of Congress, American Press Association, wikimédia (domaine public).

 

En vue d’appréhender l’implication de différent·es actrices et acteurs organisé·es collectivement pour la défense de cette cause, le terme « mouvement » féministe est souvent utilisé. Selon Dominique Fougeyrollas-Schwebel (2000 : 125), les luttes de celui-ci

« reposent sur la reconnaissance des femmes comme spécifiquement et systématiquement opprimées, l’affirmation que les relations entre hommes et femmes ne sont pas inscrites dans la nature mais que la possibilité politique de leur transformation existe ».

Couramment, « mouvement » est aussi utilisé pour désigner des mobilisations féministes autour d’une revendication ou d’une action spécifique, comme c’est le cas pour la formule médiatique « mouvement #MeToo ». En outre, le terme de mouvement permet de penser la circulation des idées et pratiques féministes, et par là même, leurs appropriations par différents publics comme les « féministes ordinaires » (Jacquemart, Albenga, 2015). Au-delà de la seule idée de « mise en mouvement », dans une perspective historique, ainsi qu’en termes militants, la notion de « vague » désigne les différents moments de la lutte et du combat pour l’égalité femmes-hommes.

Dès lors, il importe de s’interroger sur ces différentes désignations autour du combat féministe, de la lutte pour l’égalité des sexes et les droits des femmes. Pourquoi utiliser la métaphore de « vague » pour historiciser les luttes pour l’égalité des sexes et les droits des femmes ? L’utilisation du terme « mouvement » féministe permet-elle de rendre compte de l’ensemble des actrices et acteurs œuvrant pour les droits des femmes et des minorités de genre ? Offre-t-elle la possibilité de renseigner sur la réception et les formes d’appropriation des idées et pratiques féministes ?

 

Décrire les mobilisations féministes : de la vague au mouvement

En France, le mouvement féministe est parfois réduit à une histoire qui débuterait avec les mobilisations des années 1970 du Mouvement de libération des femmes (MLF). Certaines de ses militantes ont d’ailleurs désigné symboliquement l’année 1970 comme l’année zéro de la « libération de la femme » dans une livraison spéciale de la revue Partisans (Studer, Thébaud, 2004 : 28 ; Picq, 2011 ; Pavard, Rochefort, Zancarini-Fournel, 2020 : 271-276). Cependant, il est possible de relever des contestations de l’ordre de genre depuis la Révolution française, à l’image de la construction d’un mouvement féministe sous la IIIe République (Klejman, Rochefort, 1989). En vue d’interroger ces différents moments de luttes féministes, la métaphore de « vague féministe » peut être employée.

Couverture du Partisans de juillet-octobre 1970 : « Libération des femmes . Année zéro ».

Couverture de Partisans, juillet-octobre 1970 : « Libération des femmes . Année zéro ».

 

C’est à Martha Weinman Lear qu’est attribuée la première occurrence de l’expression « seconde vague » féministe dans un article publié dans le New York Times Magazine en mars 1968 et intitulé « The Second Feminist Wave » (Pavard, 2018). Cette métaphore a l’intérêt de replacer les pratiques et pensées féministes dans une « chronologie féministe », ainsi que de revenir sur ses « origines » (Henry, 2004 : 54). Selon l’historienne Bibia Pavard (ibid. : 1), cette notion permet de distinguer

« une première vague féministe se déployant du XIXe siècle aux années 1930 autour de la question des droits civils et civiques, d’une deuxième vague émergeant dans les années 1960 davantage centrée sur la lutte des femmes contre le patriarcat et pour les libertés ».

À partir des années 1990, des universitaires et militantes féministes dessinent les contours d’une troisième vague (Findlen, 1995 ; Baumgardner, Richards, 2000), laquelle insisterait sur les connexions non seulement entre les identités de genre ou d’orientations sexuelles, mais également ethnoraciales (Heywood, Drake, 1997). En France, Liane Henneron (2005 : 94) identifie trois débats au cours des années 1990 (la parité, la prostitution et le voile), et rappelle que leurs frontières sont « plastiques » : selon elle, si des « camps » ont structuré le mouvement et traversé les organisations, il n’y a « pas systématiquement de recouvrement des positions sur ces trois débats ». Au cours des années 2000, des discussions portent sur l’émergence d’une quatrième vague qui pourrait être caractérisée par modalités des répertoires d’action, notamment en ligne, des activistes (Bertrand, 2018) ou par l’objet de leurs revendications, qui en dénonçant le harcèlement de rue ou la culture du viol sont orientées plus largement autour de la lutte contre les « violences sexistes et sexuelles » (Buisson, Wetzels, 2022). Dans ce cadre, les revendications autour de l’intime sont parfois amenées au cœur des réflexions féministes ; il en va ainsi pour les travaux de Camille Froidevaux-Metterie (2014 ; 2018 ; 2021). En mettant au jour la réappropriation par les femmes de leurs corps dans les luttes contemporaines, la philosophe souligne les liens avec les mobilisations précédentes. Finalement, les discussions autour de l’émergence d’une vague et de ce qu’elle recouvrirait renvoient au renouvellement du mouvement féministe. En effet, semblent se dessiner les contours d’enjeux sous-jacents, comme l’identification et l’appropriation d’idées féministes (Aronson, 2015 ; Masclet, 2015), les rapports entre générations féministes militantes (Bessin, Dorlin, 2005), ainsi que les transmissions de savoirs théoriques et militants (Lamoureux, 2006 : 64).

Si la périodisation par vague permet d’illustrer les « flux et reflux » (Henry, 2004 : 58) et de « décrire une mobilisation jaillissante avec des spécificités nouvelles tout en rendant compte d’un long passé de luttes » (Pavard, 2018 : 12), elle limite néanmoins la possibilité de revenir sur les « creux » (ibid. : 4-5). En effet, l’accent mis sur des moments d’hypervisibilité laisserait supposer qu’entre deux vagues il n’y aurait pas de mobilisations, voire que les idées et pratiques féministes disparaîtraient : la métaphore maritime conduirait à rendre invisible la continuité de l’histoire féministe. Cette critique est notamment formulée par Sylvie Chaperon (2000) qui s’intéresse au « creux de la vague » entre la première et deuxième vague féministe. C’est aussi ce que mettent en lumière les travaux de Verta Taylor (2005) sur les organisations dormantes (abeyance structures) qui permettent la survie du mouvement féministe, et interrogent par là même sur la « naissance » de ces « vagues ». Pour souligner la continuité des idées et pratiques, Karen Offen (2006) propose de mobiliser la métaphore volcanique pour les appréhender, comme des enchaînements de flux et d’éruptions, entre phases de fissures et flots de magma.

En outre, l’historicisation des combats féministes par le biais de la métaphore de vague tend à uniformiser les périodes envisagées comme des blocs monolithiques, comme pour la première vague s’étendant sur plusieurs générations. Sur ce point, Deborah L. Siegel (1997 : 63, dans Lamoureux, 2006) souligne par exemple que

« les récits de vie de la troisième vague féministe développent souvent une vision métonymique de la deuxième vague, dans laquelle une fraction de l’activité de la deuxième vague passe pour sa totalité. Alors que la mobilisation d’une troisième vague féministe est une nécessité politique, l’insistance rhétorique sur la classification chronologique présuppose que chaque vague constitue un bloc monolithique alors que ce n’est décidément pas le cas. »

Dans cette perspective, les travaux d’Ilana Eloit (2017 ; 2020) rénovent l’historiographie du mouvement féministe en interrogeant à partir des expériences politiques lesbiennes la construction d’un « nous » produit par le MLF via en particulier un prisme hétéronormatif.

Par ailleurs, bien que les vagues féministes recouvrent différentes acceptions selon les espaces nationaux ou sectoriels (militants, universitaires, médiatiques) au sein desquels elles sont mobilisées (Pavard, 2018), cette notion reste construite à partir des mobilisations européennes ou nord-américaines, conduisant ainsi à évacuer une partie de l’historiographie féministe qui ne peut se réduire à ce seul espace (Rochefort, 2018 : 10-13). Ce point peut aussi être relevé dans les recherches sur les mobilisations féministes en France dont l’échelle d’analyse reste surtout nationale, puisque « l’état de l’historiographie rend difficile le dépassement d’un certain “nationalisme méthodologique”, même si les dynamiques transnationales et internationales ont été soulignées dès le XIXe siècle » (Rochefort, 2018 : 11). Dans cette perspective, il est cependant possible de souligner une rénovation des recherches sur les mobilisations féministes à l’instar des travaux de Myriam Paris (2018). En s’intéressant aux membres de l’Union des femmes réunionnaises (UFR), émanation locale à La Réunion de l’Union des femmes françaises (UFF) d’obédience communiste, la chercheuse décentre l’historiographie féministe sur des sujets racisés à la marge et permet de sortir des récits sur les vagues féministes, et surtout leurs « creux ».

À côté de la métaphore maritime, la notion de « mouvement social » est couramment utilisée pour évoquer les pratiques et pensées féministes : « mouvement de femmes » ; « mouvement #MeToo » ; « mouvement des colleuses et colleureuses »… Néanmoins, Laure Bereni (2012 : 32-33) revient sur les difficultés que pose cette terminologie en relevant deux principaux écueils à la théorie des mouvements sociaux (ibid., 2015 : 14-16). Selon elle, ces approches sont en général présentées comme s’arrêtant « à la porte des institutions », alors qu’il existe des relais au sein de celles-ci, ainsi qu’une continuité entre ces deux espaces. Ensuite, la notion de « mouvement » laisse supposer une unité sectorielle, or les mobilisations peuvent se déployer dans de nombreux pôles plus ou moins organisés et liés. La mise à distance de la notion de « mouvement » s’accompagne de l’émergence de concepts replaçant les mobilisations collectives au sein de « communauté des mouvements sociaux » (Buechler, 1990), de « champ » (Mauger, 2003) ou encore d’« espace des mouvements sociaux » (Mathieu, 2007). Du reste, c’est à partir des travaux de Lilian Mathieu que L. Bereni (2007 ; 2012) propose de saisir les mobilisations collectives féministes et féminines au sein de ce qu’elle nomme l’« espace de la cause des femmes ». En outre, d’un point de vue disciplinaire, L. Bereni et Anne Revillard (2012) soulignent l’importance d’interroger les mobilisations féministes au sein de la sociologie des mouvements sociaux. En rappelant la dimension « paradigmatique » du mouvement féministe, les chercheuses invitent à ce que soient intégrées, et questionnées, ces mobilisations au sein du champ. Finalement, l’emploi de ces différentes terminologies pour caractériser les mobilisations et idées féministes à l’intérêt de souligner que celles-ci ne sont pas fixées et sont toujours l’objet de discussions aussi bien universitaires que militantes.

 

Mobiliser en termes féministes à l’ère du numérique

Le 15 octobre 2017, Alyssa Milano – actrice de séries hollywoodiennes – publiait sur Twitter le message « me too – moi aussi » et invitait, dans le contexte des accusations à l’encontre du producteur Harvey Weinstein, les victimes de harcèlement sexuel à utiliser ce même hashtag pour « sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème ». La circulation massive et transnationale du hashtag #MeToo (Ruffio, 2020) a constitué une fenêtre d’opportunité pour les actrices du mouvement féministe et peut être parfois présentée comme un « renouveau » des mobilisations autour des « violences sexistes et sexuelles » (Cavalin et al., 2022). Cependant, il importe de replacer cette prise de parole en ligne dans des pratiques plurielles et passées en vue d’interroger leurs continuités et moments de rupture.

Tweet « me too » du 15 octobre 2017 par Alyssa Milano. Source : capture d'écran Twitter du 7 mars 2023.

Tweet « me too » du 15 octobre 2017 par Alyssa Milano. Source : capture d’écran Twitter du 7 mars 2023.

 

Au milieu des années 2000, Tarana Burke (2021), une activiste afro-américaine, fondait le « metoo movement » pour aider les femmes victimes de violences, de « survivantes à survivantes ». Si ,aux États-Unis, le hashtag lui est rapidement « attribué », à l’image du Time qui l’associe avec d’autres aux silence breakers, c’est-à-dire aux personnes qui ont publiquement pris la parole pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles, en France, sa mention reste plus tardive. Cette première « manifestation » de « MeToo » conduit à se poser des questions sur les conditions de production et de circulation d’une parole féministe en ligne. À ce propos, la chercheuse Kaitlynn Mendes (2022 : 33) souligne que « la nature généralisée et systémique des violences sexuelles n’a vraiment entraîné un mouvement d’ampleur que lorsqu’une actrice blanche d’Hollywood a pris fait et cause sur la question ». Les pratiques en ligne autour du hashtag #MeToo – et plus largement du « féminisme de hashtag » (Keller, Mendes, Ringrose, 2016) – rappellent les groupes de conscience du mouvement féministe des années 1968 fondés notamment sur la non-mixité de genre (Jacquemart, Masclet, 2017), soulignant là encore l’inscription de ces témoignages dans des pratiques de prise de parole passées.

Si les témoignages et prises de parole en ligne autour de #MeToo ont été particulièrement médiatisés, les mobilisations féministes en ligne ne sont pas non plus apparues avec la publicisation du hashtag sur Twitter. Dans leurs travaux, Josiane Jouët, Katharina Niemeyer et B. Pavard (2017) rappellent que, dès les années 2010 en France, des associations et collectifs féministes comme La Barbe ou Les chiennes de garde utilisent les outils numériques pour faire la promotion de leurs actions, par la création de sites internet dédiés, ou encore pour déployer de véritables « campagnes » de communication à destination des médias. Les Femen, collectif très en vue dans les médias du fait de ses « actions coup de poing » (Dalibert, Quemener, 2016), dispose d’un site de vente en ligne (Jouët, Pavard, Niemeyer, 2017 : 31), conduisant parfois le collectif à être l’objet de critiques « pour leur transformation en quasi-marque commerciale qui se décline sur toute une série de produits dérivés arborant leurs logos » (Pavard, Rochefort, Zancarini-Fournel, 2020 : 434).

Depuis 2018, en France, c’est le collectif féministe #NousToutes qui travaille, par l’utilisation stratégique d’outils de communication comme WhatsApp, à acquérir une position hégémonique sur la question des violences sexistes et sexuelles (Despontin Lefèvre, 2022). Si en rassemblant en 2019 près de 150.000 personnes à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes, le collectif qualifie ses actions d’« historiques », replacer celles-ci dans des pratiques collectives et individuelles passées permet de tenir à distance les discours sur un supposé « renouvellement » du militantisme à l’ère du numérique. En effet, le collectif est issu d’un rassemblement de militantes féministes déjà insérées dans différents pôles sectoriels de l’espace de la cause des femmes, à l’image de la « professionnelle de la communication » Caroline de Haas (Dulong, 2017 ; Pavard, Rochefort, Zancarini-Fournel, 2020 : 465). En travaillant notamment à médiatiser ses actions, comme celle du relai du décompte des féminicides sur ses réseaux sociaux (Despontin Lefèvre, 2022 : 530-554), le collectif aspire à faire émerger certains sujets dans l’espace public.

 

Site web du collectif « Nous toutes ». Source : capture d'écran du 7 mars 2023.

Site web du collectif « Nous toutes ». Source : noustoutes.org, capture d’écran du 7 mars 2023.

 

Au-delà des seuls groupes organisés, le numérique permet aussi l’expression de paroles féministes individuelles. La diffusion des idées féministes ou liées au genre s’opère par exemple sur YouTube. Sur la plateforme, des chaînes tenues par des invididus ou plus rarement des collectifs peuvent être le lieu d’expression et d’empowerment de paroles féministes à la marge, à l’image des contenus publiés par des afroféministes (Bruneel, 2018 ; Da Silva, 2019). Ces voix féministes à « bas bruit » émergent dans des podcasts ou des comptes Instagram dédiés, comme le souligne Jaércio Da Silva (2022) dans ses travaux autour de ce qu’il nomme la « cause intersectionnelle ». Ces espaces en ligne renseignent encore sur la réception des idées féministes et/ou liées au genre, certaines chaînes YouTube pouvant ainsi s’apparenter à des espaces de débats sur ces questions (Despontin Lefèvre, 2022). Il importe de souligner que ces expressions individuelles ne sont, là encore, pas apparues avec le numérique et pouvaient faire l’objet de courriers envoyés à des personnalités abordant des questions liées aux femmes, comme les « lettres roses » adressées par les auditeur·trices de la journaliste Menie Grégoire (1919-2014) qui anime l’émission « Allô, Menie » sur RTL de 1967 à 1982 (Cardon, 1995). À partir d’un corpus issu de la correspondance entre Simone de Beauvoir (1908-1986) et son lectorat, les travaux de Marine Rouch (2022), renseignent sur le « pacte épistolaire » asymétrique entre et les correspondant·es « ordinaire » et la philosophe. Cette perspective offre la possibilité d’examiner l’influence de ces lettres sur son devenir féministe.

L’ensemble de ces éléments, qu’ils soient anciens ou contemporains, individuels ou collectifs, renseigne plus largement sur la polysémie du terme « mouvement » féministe. Au-delà de la seule mise en mouvement des idées féministes, la notion invite à interroger leur réception par différents publics, entre circulation et appropriation.


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Auteur·e·s

Despontin Lefèvre Irène

Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias Université Paris 2 Panthéon-Assas

Citer la notice

Despontin Lefèvre Irène, « Mouvement féministe » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 07 mars 2023. Dernière modification le 24 janvier 2024. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/mouvement-feministe.

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