Géographie et anarchie : instruire le peuple, abolir les frontières
« Vu comme un fou ou un génie, un dangereux fanatique ou un saint laïc, Élisée Reclus ne laissait pas indifférent » (Brun, 2014a).
Quatrième enfant d’une fratrie de quinze et deuxième garçon des cinq frères, né dans une famille protestante vivant en Béarn (Orthez) et dont le père était pasteur, précurseur d’une géographie humaine et sociale, pédagogue libertaire et théoricien d’un anarchisme pacifique, É. Reclus (1830-1905) peut paraître comme le modèle du savant lettré ayant constamment le souci de son public. Dans un monde peu à peu dominé par la spécialisation (spécialisation des sciences, d’une part ; tendance à l’autoréflexivité en littérature, d’autre part), il semble que É. Reclus se soit tenu à l’exigence d’offrir à son œuvre un éventail très varié de lecteurs ; et ce, dans ses premiers articles (des récits de voyage et des descriptions géographiques) comme dans ses monographies poético-géographiques (Histoire d’un ruisseau, 1869 ; Histoire d’une montagne, 1875), ses immenses entreprises encyclopédiques (La Terre. Description des phénomènes de la vie du globe, 1868-1869, ; Nouvelle géographie universelle, 1876-1894 ; L’homme et la terre, 1905) et ses textes ouvertement politiques (L’Évolution, la révolution et l’idéal anarchique, 1884). Caractérisé par une réelle originalité et un authentique esprit libertaire, É. Reclus (de même que ses frères) a suscité plusieurs monographies chez des historiens amateurs (Fauconnier, 2020 ; Louviot, Peignard, 2022). Longtemps séparée par la réception (géographie populaire d’un côté, théorie libertaire de l’autre), son œuvre tend à être de plus en plus considérée comme homogène par les lecteurs les plus récents.
Une diffusion large de l’œuvre géographique : un public populaire
Quand bien même la postérité s’accorde à voir en lui un homme de science véritable et érudit, É. Reclus cultive une aspiration à une diffusion la plus massive possible de son savoir et de ses idées. Lui-même autodidacte, il refuse les termes savants et autres technolectes (Brun, 2014a). Le milieu protestant dans lequel il a grandi peut d’ailleurs expliquer, en partie, son attachement à un idéal de libre conscience et à un rapport le plus immédiat possible aux savoirs. Lorsqu’il fait paraître ses premiers textes, c’est par le biais de supports qui sont largement diffusés. À son retour d’exil, en 1858, en même temps qu’il est accepté (sans formation aucune) à la Société de géographie de Paris (la plus ancienne et la plus influente du monde alors), il collabore très abondamment à la Revue des Deux Mondes pendant neuf ans (1859-1868) et publie une quarantaine de contributions (ses articles sont « fort remarqués », selon La Grande encyclopédie dirigée par Berthelot, 1885-1901, p. 227). C’est un public politisé en même temps que bourgeois qui est ici visé, et É. Reclus cherche alors à faire entendre dans cet organe de presse à tendance plutôt conservatrice depuis 1848, un point de vue novateur et républicain (Ferretti, 2014 : 15). Enfin, de façon concomitante, il entame en 1858 une collaboration de très long cours avec la maison d’édition Hachette, spécialisée notamment dans la diffusion des savoirs auprès des jeunes publics. É. Reclus y contribue à des guides de voyage (publication à vocation populaire), avant d’y faire paraître ses grands ouvrages encyclopédiques (en particulier La Terre, en deux volumes ; Les Phénomènes terrestres, 1870-1872, en deux volumes ; et La Nouvelle géographie universelle, en dix-neuf tomes). Par ailleurs, il fait paraître deux monographies remarquées, fréquemment rapprochées des monographies naturalistes de Jules Michelet (1798-1874) : Histoire d’un ruisseau (1869) et Histoire d’une montagne (1875). Or, ces deux monographies, marquées du sceau du registre lyrique, paraissent chez l’éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), celui-là même qui orchestre, en tant qu’éditeur de vulgarisation scientifique à destination de la jeunesse, la collection des Voyages extraordinaires (62 romans et 18 nouvelles) de Jules Verne (1828-1905). Plus spécifiquement, Histoire d’un ruisseau est publié dans la collection « Bibliothèque d’éducation et de récréation », que l’éditeur considérait comme une collection destinée à la jeunesse et aux familles (Cornuault, 1995 : 209). Quant à Histoire d’une montagne, il paraît au prix bon marché alors de cinq francs (Ferretti, 2009 : 8-9). La stratégie de diffusion fonctionne au point que ces deux ouvrages (avec le Voyage à la Sierra Nevada de Sainte-Marthe, 1861) sont fréquemment remis comme récompenses scolaires aux jeunes élèves les plus méritants (Lafaille, 1989 : 454).
Ce souci d’une diffusion démocratique est explicité dans sa correspondance. Avec P.-J. Hetzel, É. Reclus se pose la question de l’illustration (Ferretti, 2009 : 8), considérant que la sécheresse du propos descriptif peut être tempérée par des gravures (que É Reclus voudra toujours au plus près de la vérité, refusant nettement les « vues idéales » que propose par exemple un vulgarisateur comme Louis Figuier (1819-1894) dans La Terre avant le déluge, en 1862. C’est Léon Benett (1839-1916), l’un des graveurs phares des Voyages extraordinaires, qui œuvrera à l’enrichissement iconographique de son œuvre et facilitera ce rêve de diffusion massive.
Quant au travail de É. Reclus avec Hachette, il est soumis à une triple exigence, toute classique : selon les mots d’Émile Templier (1821-1991), le collaborateur de Louis Hachette (1800-1964) lui-même, il doit « plaire, attacher, émouvoir, pour être lu et pour instruire » (Ferretti, 2009 : 6).
Cette voie tracée par É. Reclus hors des sentiers académiques est très mal perçue dans les sphères universitaires. Les géographes de l’institution, qui viennent tout juste d’échapper à la pesante tutelle des historiens, voient d’un mauvais œil cette géographie trop sociale, trop narrative, et, en un mot, trop historique (Brun, 2014a). Effectivement, rappelons que pour É. Reclus, « l’histoire n’est que la géographie dans le temps, comme la géographie n’est que l’histoire dans l’espace » (formule répétée en ouverture de chaque tome de la Nouvelle géographie universelle).
Toutefois, ce souci constant d’une diffusion massive et universelle ne se démentira pas, puisqu’en 1900, à l’Exposition universelle, É. Reclus propose que soit érigé un monument formidable face à la tour Eiffel : un globe terrestre de près de deux-cents mètres de haut, contenant en son cœur espaces d’exposition et bibliothèque géante, à destination tout à la fois des savants et du peuple (Bondon, 2020 : 27). Il l’envisage comme l’équivalent d’une nouvelle tour de Babel, accessible à tous et permettant une circulation sans frontière des connaissances (Alavoine-Muller, 2003 : 156).
Cette diffusion étendue a un effet inattendu : les hommes de lettres, enthousiasmés par l’écriture romantique du géographe libertaire (Lafaille, 1989 : 454-457), s’inspirent beaucoup de son œuvre et des informations géographiques et sociologiques qu’elle comporte. Après avoir façonné en la personne de Paganel (Lejeune, 1993 : 119) un personnage sympathique sur le modèle de É. Reclus dans Les Enfants du capitaine Grant (1867), Jules Verne (1828-1905), qui avait, dans un premier temps, utilisé comme source géographique les ouvrages des frères Arago (François, 1786-1853 ; Jacques, 1790-1854), se tourne presque exclusivement à partir des années 1880 vers l’œuvre encyclopédique d’É. Reclus. Il lit avec passion et assiduité chaque tome de la Nouvelle géographie universelle, de laquelle il tire avec profit à la fois des connaissances qu’il souhaite transmettre à ses lecteurs (rappelons que le public des Voyages extraordinaires est défini, dans le pacte initial avec P.-J. Hetzel, comme un public à instruire), mais aussi des procédés littéraires. J. Verne, aspirant poète à ses heures perdues, reproduit telles quelles des formules et figures de style (toujours en en révélant la paternité) dans les pages de ses romans d’aventures à vocation didactique (Dupuy, 2011). C’est particulièrement manifeste dans le cas du roman Le Superbe Orénoque (1897), paru juste après le tome de la Nouvelle géographie universelle consacrée justement à l’Amérique du Sud. J. Verne y multiplie les citations tirées d’É. Reclus en exploitant en même temps que leur portée didactique leur potentiel poétique. Ainsi en est-il d’une belle métaphore descriptive (la « mer silencieuse des herbes ») que J. Verne reprend au géographe, dont il partage la sensibilité romantique tardive.
Une diffusion ardente des idées politiques : un public libertaire
Toutefois, l’image populaire du savant vulgarisateur se ternit quelque peu après le tournant que constitue dans sa vie, politiquement, le début des années 1870. Engagé dans la Commune, quoique pacifiste, É. Reclus est banni et passe d’une forme de pensée socialisante à ce qu’il définira progressivement comme un « communisme anarchiste » (Pelletier, 2020 : 10-16). Cet engagement lui vaut une mise au ban temporaire : la presse populaire commence à le tenir à distance (Creagh, 2013 : 107). Il devient un auteur peu fréquentable. C’est désormais dans les sphères libertaires qu’il va rencontrer un nouveau public. Avec son frère Élie (1827-1904), il organise des réunions hebdomadaires, les « lundi Reclus », où se retrouvent « quantité d’amis républicains, de socialistes, de révolutionnaires étrangers exilés à Paris » (Pelletier, 2020 : 28). Sa pensée qui s’était, dans les années 1860, tenue à distance de celle de Mikhaïl Bakounine (1814-1876), se rapproche de ce dernier et se radicalise. Exilé, il intègre des cercles antiautoritaires ouvriers de Suisse et d’Italie. Avec Pierre Kropotkine (1842-1921), durant les années 1870, il soutient un « communisme anarchiste » qui dépasse le « collectivisme » de M. Bakounine (Pelletier, 2020 : 13-15). En 1873 et 1874, il collabore à l’Almanach du peuple (almanach suisse de gauche radicale, qui paraît, pour dix numéros, à partir de 1871 ; Pochon, 1986 : 7), et en 1877, à La Commune. La même année, il lance à Genève la revue Le Travailleur, dont la ligne éditoriale est explicitement anarchiste. Il collabore également, entre autres, au journal de P. Kropotkine, Le Révolté.
Toutefois, les nombreuses livraisons de La Nouvelle géographie universelle s’enchaînent, et finissent pas lui valoir un succès tout à fait phénoménal. Il est traduit et lu dans le monde entier (dans toute l’Amérique et jusqu’en Océanie, en passant par l’Asie), contribuant à une renommée internationale inédite pour un géographe de langue française. On considère alors qu’il connait, de son vivant, une notoriété à l’échelon international comparable à celle de Victor Hugo (1802-1885) ou de Louis Pasteur (1822-1895) (Brun, 2014b).
À l’Université libre de Bruxelles, en 1894, son cours de géographie comparée rencontre un grand succès (Sarrazin, 2004 : 212). Cependant le conseil d’administration s’oppose à la poursuite de ce cours pour des raisons politiques. Un certain nombre de professeurs et de personnalités libérales créent alors, avec É. Reclus, l’Université Nouvelle de Bruxelles. Cette institution n’est pas reconnue par l’État belge (en particulier parce qu’É. Reclus est fréquemment accusé par la presse française d’être un complice, au moins idéologique, d’actions anarchistes violentes qu’il condamne pourtant), et les étudiants qui remplissent ses bancs sont des étrangers qui, par ce biais, sont sensibilisés à la cause libertaire et l’essaiment dans l’Europe (Sarrazin, 2004 : 213). Des femmes assistent aux cours de cette nouvelle université, et ont accès, entre autres activités académiques, aux leçons jugées « éblouissantes » d’É. Reclus (Sarrazin, 2004 : 213).
La réconciliation d’une œuvre homogène : lire É. Reclus au XXIe siècle
Après sa mort, l’héritage politique de son œuvre est globalement discrédité – et minoré – au profit de ses enseignements géographiques. Il s’agit en définitive d’en faire un auteur fréquentable, susceptible d’être mis entre les mains des écoliers de la République. Au sein même des courants libertaires, son pacifisme revendiqué fut méjugé : l’action libertaire, pour une large part, se pense selon le paradigme de la révolution violente (Bondon, 2020 : 24-28).
Ce sont surtout les années 2000 qui ont vu son public connaître une nouvelle phase de croissance. Son œuvre est redécouverte dans l’élan de l’émergence d’une pensée écologique en lien avec une critique politique du capitalisme. Aujourd’hui, les chercheurs en géographie, en science politique et en sciences sociales, mais aussi en littérature, s’entendent pour réfléchir sur l’articulation intime qui lie en fin de compte, à y regarder de plus près, une pensée du monde et de la géographie tournée vers une humanité une et indivisible, et les formulations critiques à l’égard des états autoritaires, tenants acharnés d’une géographie myope et parcellaire (Pelletier, 2016). Le fleurissement d’essais soulignant la portée progressiste des écrits d’É. Reclus (écologie, végétarisme, défense de la cause animale, féminisme, pensée sociale et internationale, anticolonialisme), dans les rayons des libraires, n’a d’égal que l’accélération des rééditions de ses œuvres phares (Histoire d’une montagne et Histoire d’un ruisseau, en particulier, qui sont souvent réédités), mais aussi d’anthologies et d’articles plus confidentiels. L’édition d’opinion joue un rôle important (les éditions de l’Atelier de création libertaire, par exemple, ont fait paraître cinq essais monographiques qui lui sont consacrés), de même que les éditions à plus grande diffusion qui lancent des collections de sensibilité écologique (« Les pionniers de l’écologie », chez les Éd. Le Pommier). Chez Bartillat, à titre d’exemple, l’essai capital Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes (1866) a connu une réédition de qualité, accompagnée d’une préface d’Annie Le Brun qui souligne très justement cette articulation fondamentale, chez É. Reclus, entre souci du monde physique et naturel, et inquiétude politique vis-à-vis de l’écrasante menace que constitue la loi du marché capitaliste. L’homme du vingt-et-unième siècle, nous apprend A. Le Brun, face au gouffre que constituent les crises profondes dans lesquelles il est déjà plongé, doit entendre à nouveau la voix de É. Reclus :
« À cet égard, Élisée Reclus nous est d’un grand secours, en nous faisant voir ce que nous ne voulons pas voir [:] la puissance prédatrice du capital va jusqu’à s’attaquer à l’infini de ce qui n’a pas de prix. » (Le Brun, 2019 : 23).
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