Le vlog est un blog, c’est-à-dire un espace d’expression en ligne prenant la forme du journal intime, dont le médium principal est la vidéo, laquelle peut se présenter comme une captation en continu ou ayant fait l’objet d’un montage. Dans cette vidéo, s’ajoutent du texte, des images et bien entendu des métadonnées qui permettent le référencement et l’affichage des contenus sur le web, mais aussi la circulation vers d’autres contenus. Certaines personnes créent des vlogs pour parler d’elles ; d’autres pour s’exprimer sur l’objet d’une passion (cinéma, musique…) ; d’autres encore pour parler de l’actualité. Comme on le voit, le vlog renvoie donc à une grande diversité de pratiques audiovisuelles sur le web.
Si vlog est le mot consacré, on peut rencontrer d’autres vocables, comme : « vog » (Miles, 2000), « vlogge » (Lange, 2008), « moblog » (Millet, 2009), « videoblog » (Burgess, Green, 2009), « Web video » (Venderbeeken, 2011) qui rendent compte des transformations qu’internet a connues, des changements de technologie que découvraient et exploraient les premiers créateurs indépendants, jusqu’aux pratiques des youtubeurs dont on mesure la popularité en millions de vues et d’abonnés.
Avant le vlog : journaux intimes, fanzines et blogs
Questionnant les pratiques audiovisuelles indépendantes et amateures qui ont précédé l’arrivée de YouTube, Henry Jenkins (2009) nous rappelle qu’une culture amateure a émergé à la fin du XIXe siècle avec la publication de journaux et de feuillets indépendants qui étaient imprimés sur des petites presses vendues comme jouets pour les jeunes. Cette culture amateure s’est ensuite déployée au fil du temps dans différentes pratiques médiatiques : les journaux indépendants, les clubs de cinéastes amateurs qui s’organisent dès les années 1920, les fanzines de récits de super-héros, etc., que publient les amateurs de science-fiction à partir des années 1940 (Ross, 1991), jusqu’à l’apparition, durant les années 1960, des premières radios indépendantes, souvent illégales, qui réunissent des communautés d’amateurs, fans d’un genre musical spécifique, désireux d’aborder des sujets de société qui les préoccupent, de s’engager pour des causes, etc.
Ces étapes sont toutes marquées par des formes de bricolage et une culture du Do it yourself (DIY) reconduites avec l’internet et l’avènement des technologies génératives qui permettent de d’adapter et de transformer ses contenus à sa guise (Zittrain, 2008). Ainsi, les amateurs écrivent, dessinent, réalisent, publient et diffusent blogs, photoblogs, artsblogs, podcasts, microblogs, etc., qu’ils destinent à des communautés en ligne, avec lesquelles ils partagent des intérêts ou des valeurs. Échappant aux règles et enjeux des médias, cette production amateure est un espace d’expérimentation où l’on explore aussi les possibilités créatives et expressives des technologies (Bjørkmann Berry, 2018).
Dans les cercles « nichés » de ces communautés, les internautes établissent leurs propres critères en fonction de leurs centres d’intérêts et de leurs attentes (Jenkins, 2009). Les questions de profits et le nombre de lecteurs y occupent moins de place que les enjeux culturels, sociaux ou politiques des sujets qu’ils abordent ou des causes qu’ils défendent (Benkler, 2006).
Au sein de ce mouvement de création et de publication indépendante et amateure, les premiers blogs apparus à la suite de l’avènement du web durant les années 1990 nécessitent une expertise en programmation et sont un phénomène marginal. La pratique devient plus accessible et incidemment mieux connue avec l’apparition de services de publication clé-en-main tel que Blogger (1999) qui, dans sa publicité, propose aux internautes de « publier d’un clic [leurs] pensées sur le web dès que l’envie [leur] en prend » (boyd, 2006). Le « web log » (journal de bord en ligne) tend à se démocratiser jusqu’à trouver son nom et devenir « blog » par un jeu de contraction lexical que va populariser le blogueur Peter Merholz en 1999
La nouvelle application introduit deux changements qui vont transformer nos rapports avec les médias sociaux : avec Blogger, les publications les plus récentes sont affichées en ouverture de la page ; les nouvelles publications font l’objet d’une annonce (Bjørkmann Berry, 2018 : 27). Ce qui était jusqu’alors des pages web qu’il fallait consulter et défiler pour découvrir un nouveau contenu devient dans cette nouvelle déclinaison des plateformes que l’on consulte parfois plusieurs fois par jour pour découvrir la nouvelle entrée dans un journal ou les dernières réflexions du blogueur (Blood, 2000).
Du blog au vlog
Janvier 2000, Adam Kontras, animateur de radio à Los Angeles, entreprend de publier de courtes vidéos (10-15 secondes) en basse résolution, qui illustrent ou complètent le contenu textuel du blog (Bjørkmann Berry, 2018 : 23). Cette même année, Adrian Miles (2000), pionnier dans la pratique, publie The Vogma Manifesto dans lequel il définit ce qu’il nomme alors le « vog » : « c’est Dziga Vertov avec un Mac et un modem » ; la réalisation de ces « vog » emprunte à l’écriture et à la télévision ; enfin, leur diffusion ne suit pas le modèle du flux télévisuel continu, mais est adaptée aux limites et possibilités des premières bandes passantes. Enthousiasmé par le phénomène, le Time Magazine ira même jusqu’à déclarer que l’année 2004 aura été l’année du « vidéo blog » relayant la déclaration du vlogueur Steve Garfield (2004) qui annonçait quelques mois plus tôt « it’s the year of video blog ».
« My First Videoblog post: January 1st 2004. It’s the year of the video blog ». Source : Steve Garfield sur YouTube.
Dans les années qui suivent, des adeptes, vlogueuses et vlogueurs publient une série de manifestes – tel Vlog Anarchy (Verdi, 2005), Lumière Manifesto (Peterson, Shoot, 2007) – dans lesquels, souvent, ils refusent de définir un format, un genre ou son contenu, mais revendiquent le vlog comme un espace de création et d’expérimentation ouvert par l’internet et, plus largement, la diffusion large des technologies numériques (micros, caméras…) rendues accessibles auprès du grand public. Ces manifestes s’arriment à des rencontres tel le Vloggercue (2005), des conférences (Vloggercon, 2006), des festivals (VlogFest, Vloggies, 2006) et l’émergence de plateformes telle Freevlog (2005) qui deviennent autant d’occasions et d’espaces où amateurs et créateurs de ces nouveaux contenus audiovisuels sur le web partagent leur expertise et leurs réflexions sur ce que peut être le vlog (Bjørkmann Berry, 2018 : 37).
Le contexte technique d’émergence du vlog
Les premiers créateurs de vlogs doivent composer avec un contexte technique mal adapté à la pratique. Les vlogs prennent d’abord la forme de pages web indépendantes les unes des autres. Sans plateforme ou site fédérateur, les productions sont éclatées sur la toile et repérables uniquement par de petites communautés qui s’intéressent à un sujet, qui sont préoccupées par une cause ou qui échangent sur cette nouvelle pratique. La bande passante étant limitée, ces vidéos doivent être courtes et de faible résolution, tandis que leur consultation n’est possible qu’après avoir été téléchargées.
Le développement de format d’encodage, de décodage et de mise en circulation de données vidéo, tels que le MPEG 4 (apparu en 1998) ou QuickTime 6 (créé en 2000) vont progressivement contribuer au déploiement de la pratique et à la consultation des contenus directement en ligne. Lancée en 2004, la technologie RSS (Really Simple Syndication) va donner une visibilité au vlog qu’il n’avait pas jusqu’alors : l’internaute qui connaît peu de choses en programmation peut dorénavant suivre l’actualité et être tenu informé de nouvelles publications grâce à elle. Il lui suffit, pour cela, d’entrer l’URL des sites qui l’intéressent et à chaque qu’il y a une nouvelle publication, il en est tenu informé. Le vlog connaîtra son envol grâce au lecteur de flux RSS.
L’arrivée de YouTube
L’apparition de technologies de publication vidéo, telles que YouTube, ou de réseaux sociaux permettant la publication de vidéo, tels que Facebook ou Instagram, va transformer la pratique du vlog – appelé de plus en plus communément « vlogging » (en écho à la pratique de « blogging »). Explorant ces transformations, mais aussi l’hétérogénéité des formes existantes, le monde de la recherche entreprend de repérer des récurrences pour en donner une définition (Lomborg, 2009 ; Strangelove, 2010 ; Châteauvert, 2021 ; Isak, 2022).
Le tournant dans la pratique est à mettre en relation avec le lancement de YouTube en 2005. La plateforme, qui se présente au départ comme un espace de partage de contenu audiovisuel créé par ses usagers, donne une visibilité nouvelle au genre. Dans les mois et années qui suivent, on voit apparaître une diversité de plateformes de diffusion (Myspace, Facebook, Vimeo, Flicker, Twitter, Tumblr, Instagram, Snapchat, Vine, TikTok, etc.) qui imposent chacune ses propres caractéristiques techniques, depuis la définition et les formats d’image jusqu’à la durée des vidéos ; ces phénomènes de standardisation dans la production et la diffusion se traduiront par une augmentation des publications mais aussi une uniformisation des productions amateures en fonction des différentes plateformes sur le web.
Reflet de cette multiplication des plateformes et de la place grandissante occupée par les amateurs sur le web, l’éditorialiste au Time Magazine, Lev Grossman (2006), déclare, dans le numéro du 25 décembre 2006, « Vous les personnes créatrices de l’information sur le web [depuis YouTube jusqu’à Wikipédia en passant par Facebook, MySpace et autres, êtes les] personnalités de l’année 2006 ».
Alors que le vlog est de plus en plus présent dans l’espace médiatique, des mouvements d’opposition se forment chez les premiers vlogueurs. Ce qu’ils considéraient être un territoire d’expérimentations et de création où l’on jugeait les vlogs sur leur authenticité, la qualité de leurs sujets ou encore leur créativité, les nouvelles pratiques émergentes dans le champ du vloging se montrent désormais attentives au nombre de visionnements et d’abonnements, mais sans doute plus encore aux revenus publicitaires qu’il est possible de toucher grâce à ses plateformes (Bjørkmann Berry, 2018 : 71-72). La publication des manifestes Vlog Anarchy (Verdi, 2005) ou The Geek Community Manifesto (Sweeney, 2008) témoignent de ce mouvement d’opposition. Au sein de ces communautés de précurseurs ou de puristes, on assiste à des phénomènes de migration vers des plateformes indépendantes et des sites personnels pour retrouver une « liberté d’expression » (Cunningham, Craig, 2017).
Extimité vidéo et formation de communautés
Faisant le pont entre la dimension technique et le caractère personnel, la linguiste Marie-Anne Paveau décrit le vlog comme un technogenre qui réunit discours, image et son, dédié aux pratiques extimes où des « fragments du soi intime sont proposés au regard d’autrui afin d’être validés » (Paveau, 2017 : 195) citant (Tisseron, 2011 : 84). Complément de cette approche, Christelle Combe Celik définit le vlog à travers trois dimensions qui caractérisent la communication entre créateurs et spectateurs de vlogs :
a) la mise en scène de soi par le cadrage et l’énonciation ;
b) l’interpellation des internautes-spectateurs en ouverture et fermeture de la vidéo ;
c) enfin, l’émergence de communautés d’usagers qui réagissent à ces vidéos personnelles par leurs votes et leurs commentaires (Combe Celik, 2014).
Ces définitions ont en commun de mettre en avant le pacte énonciatif en marge de ces publications, lequel ouvre la possibilité pour les internautes (producteurs de contenus ou spectateurs) d’investir le vlog comme un espace d’échange privé et intime. Ce pacte, qu’on associe d’emblée à l’image du vlogueur face caméra, peut aussi se décliner dans une diversité de mises en scène où on ne le voit pas : emploi de séquences d’animation ou de jeux, de photographies, de dessins sur lesquels le vlogueur posera ou non sa voix (McCormick, 2017). De son côté, l’internaute-spectateur est parfois appelé à interagir sous la forme de commentaires, de votes ou de discussions qui se (re)tissent autour de chaque nouvelle publication (Châteauvert, 2021).
Chercheurs en communication et nouveaux médias, Jean Burgess et Joshua Green (2018) soulignent « l’importance culturelle persistante de la communication interpersonnelle » qui distingue le vlog des autres pratiques audiovisuelles telle la télévision ou le visionnement en ligne. Abonné au vlog, l’internaute va participer à son succès ou sa visibilité en s’abonnant ou en partageant un lien avec ses amis ; il va répondre au rendez-vous de la mise en ligne où convergent les abonnés ; il va voter, commenter, échanger avec le vlogueur et la communauté de fans qui se branchent pour voir le nouvel épisode ; il va se rendre à un événement ou un lancement pour rencontrer le vlogueur qu’il aime ou admire ; il va arborer des vêtements, des casquettes, des accessoires avec lesquels il s’affiche comme un fan (Châteauvert, 2021).
Adoptant une approche anthropologique, Patricia Lange voit, dans cette dimension participative, une caractéristique qui distingue le vlogueur parmi les youtubeurs : là où le youtubeur veut, par sa production, faire connaître son message, multiplier ses abonnements et ses visionnements, générer des revenus (Marwick, 2015 ; Cunningham, Craig, 2017), le vlogueur met plutôt l’emphase sur les dimensions dialogique, participative et relationnelle dans ses rapports avec la communauté d’internautes (Lange, 2019). Ainsi, la différence entre youtubeur et vlogueur, ce ne serait pas tant une coupure qu’une variante dans la place qu’occupe la culture participative (Jenkins, 2006) dans l’expérience de l’internaute-spectateur.
Quelques déclinaisons du vlog
Aux premières heures du vlog, les productions se présentent comme des journaux intimes dans lequel les vlogueurs partagent leurs réflexions et leurs questionnements sur la vie, leurs relations, etc. Dans ces vlogs où se mélangent le public et le privé, où des fragments de l’intime sont exprimés dans l’espace public et médiatique, le vlogueur sous forme de voix off, de personnage d’animation, de filmeur devant ou derrière la caméra, se confie et partage des témoignages personnels avec son public (Serfaty, 2004 ; Dakhlia, 2015). Si la pratique a longtemps été confiné dans l’espace des amateurs, certaines célébrités ont profité du format pour s’ouvrir au public, tandis que des vlogueurs sont devenus des célébrités. Des vlogs qui témoignent du tournant pris par la pratique avec l’apparition de YouTube et les promesses de célébrité et d’argent faite par la plateforme.
Le vlog d’intérêt commun repose sur des centres d’intérêt que partagent vlogueur et internaute-spectateur. Ce sont des vlogs sur l’actualité du web, du monde politique, du cinéma, de la littérature ou des sports, des récits de voyages ou d’expéditions, c’est-à-dire autant de sujets qui rassemblent des amateurs intéressés de découvrir les dernières nouveautés ou d’entendre l’opinion d’un internaute expert sur le sujet. Animés parfois par des journalistes ou figures publiques, produits en collaboration avec des chaînes télévisées, des journaux ou des radios, certains de ces vlogs affichent dans leur réalisation et leur mise en scène un travail de remédiation (Bolter, Grusin, 2000) où le vlog se nourrit de pratiques et de formats empruntés à la télévision ou à la radio.
Mais il existe d’autres formes de vlog. Le vlog éditorial se présente comme un lieu d’expression sociale ou politique, à travers lequel le vlogueur partage ses convictions, ses interrogations et ses idées ou critique des situations. Sur le mode d’une apostrophe, d’une interpellation ou de questions, le vlogueur cherche à provoquer des prises de conscience chez les internautes ou à mobiliser des personnes autour d’une cause ou un mouvement. Parmi ces vlogueurs éditorialistes, on compte aujourd’hui nombre d’influenceurs qui occupent une place de « leaders d’opinion » qui, contre rémunération ou avantages en nature, mobilisent leur notoriété pour faire la promotion de biens, de services ou d’une cause (Appiotti, Coquelin, Malet, 2023). Dans l’intervalle, on aura vu émerger des webséries qui empruntent leur mise en scène au vlog (Cresci, 2016) ou des projets transmédiatiques dans lesquels le vlog est arrimé à une série télévisée ou à un jeu (Jenkins, 2006 ; Bourdaa, 2014). Des pratiques qui nous rappellent à la diversité et la créativité de ce que peut être le vlog (Serfaty, 2004 ; Lomborg, 2009 ; Bjørkmann Berry, 2018).
Le vlog en eaux troubles
Depuis les vlogs consacrés aux jeux vidéo dans lesquels le vlogueur partage des moments dans une partie ou son évaluation d’un jeu, les vlogs de voyages qui font la promotion d’une destination, les vlogs de unboxing ou unwrapping où le vlogueur partage le regard qu’il pose sur ce qu’il trouve dans un emballage de jouet ou d’un appareil électronique, jusqu’aux vlogs des influenceurs rétribués pour défendre un mouvement ou une cause, le vlog se décline de plus en plus en eaux troubles. La dimension personnelle, la créativité, les rapports d’authenticité et d’intimité se voient éclipsés par des enjeux de marketing ou de ventes.
Si ces productions empruntent leur mise en scène au vlog, elles affichent leur statut médiatique et leur finalité commerciale. Un statut que l’internaute-spectateur reconnaît lorsqu’il les consomme comme des productions médiatiques qui suscitent peu de votes, de partages ou de commentaires ou lorsqu’il dénonce leur asservissement au commerce ou le détournement par les médias (Khan, 2016 ; Bjørkmann Berry, 2018). En outre, si le vlog tend à se stabiliser comme un format et une pratique aisément reconnaissable dans le paysage médiatique, les différentes déclinaisons que peut prendre le vlog suivant les plateformes de visionnement, les nouveaux environnements qu’apporte notamment le portable et les transformations que connaissent les médias sociaux, nous rappellent que le vlog est toujours un espace de création et d’expérimentation pour ses créateurs et ses amateurs.
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